51. Esteban

95 8 0
                                    

On est enfin seul ! Je demande à Ginger si elle veut aller se coucher, elle me répond que oui. Je lui lance mon regard le plus salace tout en me frottant les mains et lui dit :

- Humm... c'est l'heure de dessert.

- Esteban ! Me lance elle en prenant un air faussement choqué.

Elle part alors en direction de la chambre en roulant des hanches. Je me surpris à partir en courant derrière elle. Une fois passé la pas de la porte je décide de passer à l'action ! Elle est près du lit et me regarde. Je me dirige vers elle tel un prédateur qui s'apprête à bondir. Je le pousse puissamment sur le lit et l'embrasse fougueusement. Elle réagit instantanément en pressant son corps contre le mien.

- Esteban...

- Quoi ? Lui demandai je dans un grognement.

- Tes parents sont juste à coté...

- Et alors on s'en fou ! 

- Ils vont nous entendre...

- Les murs sont insonorisés.

Mes mains parcourent frénétiquement son corps. Lorsque je parviens enfin à atteindre mon but la nuit peut démarrer !

Mon réveil sonne à cinq heure ce matin, Je me jette dessus pour l'éteindre rapidement je ne veux pas réveiller Ginger. Une fois réveillé je vais courir pendant environ une heure et demi pour enfin rentrer et aller sous la douche. Sur un coup de tête je décide de préparer un petit déjeuner américain : pancakes, bacon et œuf brouillés !

Tandis que je fais les pancakes je sens des bras entourer ma taille et un corps se plaquer contre le mien. Je laisse échapper un soupire de plaisir tandis que ces mains s'aventurent sous ma ceinture. Vu que je suis torse nu Ginger dépose des petits baisers le long de mon omoplate. Elle porte ensuite sa bouche à mon oreille et me susurre :

- Salut.

- Salut, lui répondis je d'une voix rauque.

C'est en reportant mon attention sur ma poêle que je vis son contenu qui a brûlé. 

- Et merde ! M'exclamais je en me dirigeant vers la poubelle. 

Ginger m'observée un rictus amusé aux lèvres. 

- Tu a vu ce que tu m'a fais faire ! Lui dis je d'un ton accusateur.

- Tu es vite perturbé !

- Perturbé moi !

- Oui je te faisais seulement des bisous dans le dos et voilà le résultat ! Me dit elle en désignant la poubelle. 

Elle se fou de ta gueule Pevensi !  

- Je vais te baiser sur ce plan de travail et on va voir qui de nous deux est le plus perturbable ! 

De là elle me sourit heureuse de ma réaction et disparu dans le couloir.


InoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant