Inoubliable

8. Ginger

Esteban était toujours attaché et ne pouvait pas bougeait. La pétasse avait donner l'horrible bâton à un gosse qui sortait de nul part et lui ordonna de toucher Esteban avec, régulièrement. Puis elle disparut. Au bout de quelques minutes Esteban ne se retenait plus de crier. Quand à moi j'essayais de me remettre des blessures qui m'avaient été infligé dans la salle du « trône ». Elle avait ordonné qu'on me poignarde sans pour autant toucher les organes vitaux. Ce fut un horrible supplice. Les cris d'Esteban me tirèrent de mes pensées. Le voir souffrir ainsi m'était insupportable, mais je ne pouvais rien faire pour le soulager.

La porte s'ouvrit d'un coup et Thibault et Hugo entrèrent.

- Occupe toi d'Esteban moi je prend Ginger. Annonça Hugo.

Thibault s'approcha mais l'enfant l'électrocuta. Il poussa un cri de surprise.

- Putain le con !

Il attrapa le gamin et lui arracha le bâton des mains. Il libéra Esteban qui tomba à terre. Il n'avait plus de force. Lorsque Hugo me libéra je tomba sur lui. Soudain je repensais à la femme qui était avec nous dans la cellule. On ne pouvaient pas la laisser là.

- Est ce que vous avez trouvé quelqu'un d'autre dans la cellule dans laquelle nous étions. Demandais je à Hugo.

- Non.

- Et pourtant il y avait quelqu'un d'autre, il faut que j'aille la chercher. Déclarais je en essayant de me libérer de son étreinte.

- Non toi tu n'iras nul part tu es trop faible. Je vais y aller. Tient toi à Thibault.

Le temps que je m'accrocha à Thibault, Hugo avait disparut.

- Allez on y va.

Thibault avança doucement. Mais je voyais qu'Esteban n'allait pas bien. Il avait les yeux fermés.

- Ginger ? Murmura t-il.

- Elle est là, tu as réussi mon pote. Lui dit gentiment Thibault.

Nous sortîmes de la pièce et Thibault demanda à un garde de m'aider à marcher. Pour sortir nous devions enjamber des cadavres.

- Désolé on à pas eu le temps de nettoyer. S'excusa le soldat qui me tenait par la taille.

Lorsque nous arrivâmes dans la cour du château. Les pavés étaient rouge. Les soldats étaient en train de nettoyer leur lame.

- Nettoyé moi ça. Ordonna le gardes qui me tenait.

Ils nous conduisent au camp.

- Je reste avec Esteban. Annonçais je.

- Non Ginger tu vas dans l'autre tente. M'ordonna Thibault.

Il ne me laissa pas le temps de protester que l'homme qui m'aidait à marcher m'entaîna à l'opposé.