82. Ginger

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Ça fait maintenant dix minutes que Kara et moi attendons les garçons. Kara et moi nous parlons, elle me raconte ça nouvelle vie.

- Alors mesdemoiselles vous parlez de moi ? Demanda Thibault venant s'asseoir à coté de nous.

- Bien sur que non ! Nous exclamons en riant.

Nous attendons encore Esteban. Je na savais pas ce qu'il faisait dans sa chambre. Lorsqu'il sortit enfin de sa chambre, il était parfaitement coiffé. Il portait une chemise blanche dont il avait remonté les manches et ouvert les trois premier boutons. Il portait un jean noir. Il était parfumé et tenait une veste en cuir sur l'épaule. Je sentais que ce soir je n'allais pas résister longtemps. 

- Enfin ! S'écria Thibault en se levant.

Il passa derrière Esteban et lui pinça les fesses. 

- Aller on y va barbie ! Se moqua Thibault.

Esteban lui répondit par un regard noir et un grognement.

- Hou là, couché mon grand. Se moqua de nouveau Thibault.

- Tu es trop bizarre. Dit Taylor en arrivant dans le salon.

- C'est normal il n'a pas baisé depuis une semaine. L'informe Thibault.

- Je comprend mieux. 

Esteban poussa un autre grognement. Nous éclatons tous de rire.

Une fois sur place les garçons vont nous chercher à boire, et Kara et moi partons à la recherche d'une table. Une demi heure plus tard Esteban se leva et me demanda si je voulais aller danser avec lui.

- Non merci chéri.

Il me déposa un baisé sur le front.

- Attend je viens. Dit Kara en se levant.

Esteban partis avec Kara. Je les suivis de regard jusqu'à ce qu'ils s'engouffrèrent dans la foule. Je m'installa à coté de Thibault et nous nous mîmes à discuter. Au bout de dix minutes Kara réapparut seule.

- Esteban est resté sur la piste. Cria t-elle pour couvrir la musique qui était bien trop forte. 

Je hochais le tête et me leva. Avec Thibault nous avions commandé dix shots de vodka chacun, pour voir lequel de nous deux tenaient le plus l'alcool. C'était visiblement lui.

- Je vais me rafraîchir. Lui dis je à l'oreille.

Il m'offrit un sublime. Il avait comprit que ça n'allait pas et qu'il avait gagné. 

Pour atteindre les toilettes qui se trouvaient de l'autre coté de la piste, je dus jouer des coudes. Je réussi tant bien que mal à m'engager dans le couloir. Une fois arrivé je m'adossais au mur. Je ne tenais décidément pas l'alcool, je sentais mes jambes flageolaient et ma tête tourner. La musique était moins forte dans cette partie de la boite.  

Je tenta d'ouvrir la porte mais elle était verrouillée. Je frappa une première fois, je n'eu aucune réponse. Je frappa une seconde fois plus violemment. 

- Dégagez ! C'est occupé ! Cria une voix à l'intérieur. 

Je la reconnu instantanément. C'était l'alcool ce n'était pas possible, ça ne pouvait pas être lui. C'étai un mauvais tour que l'alcool me jouait. Je me mis à tambouriner à la porte. Elle s'ouvrit brusquement et je sentis mon cœur se briser. Je chancela légèrement. Ce n'était pas l'alcool qui me jouait des tour, ni mon imagination.

Il était bien la, devant moi la chemise ouverte et le pantalon sur les chevilles. Il me regardait livide. Ses lèvres étaient rouge. Je pouvais voir des suçons apparaître sur son cou et son ventre. 

Je ressentis un violent dégoût monter en moi.

Cet homme me dégoûtait, cet homme que j'aimais me dégoûté. Esteban m'écœurait, il disait m'aimé. Comment une homme qui aimait une femme pouvait la tromper ainsi ?

InoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant