Inoubliable

19. Ginger

Ça faisait déjà deux mois que j'étais arrivée. Esteban me manquait terriblement, mais j'avais toujours l'espoir de le voir apparaître dans le salon. Au bout d'un mois ma routine s'était déjà installé. Je me levais vers sept heure et partais travailler, puis je rentrais et je dîner devant la télé puis je partais au lit. Je n'avais rien de spécial pour égailler mes journées. Je vivais seule, je regrettais de ne pas avoir pris mon chient. Mon adorable petit berger allemand.

Je me réveilla ce matin de bonne humeur, je ne savais pas pourquoi. J'avais le pré-sentiment que quelque chose allait arriver ce soir. Toute la journée j'avais attendus de rentrer chez moi. La maison était bien trop grande pour une seule personne. J'avais également une plage privée, la piscine était dans la terrasse, et à débordement elle était gigantesque. Il y avait aussi un jacuzzi extérieur que j'avais déjà essayé. La maison possédait huit chambres dont la moitié étaient des suites. Toutes les suites possédaient une douche et une baignoire jacuzzi. Le salon était super grand et la baie vitré donné sur la terrasse. Esteban avait vraiment choisi une super maison.

J'adorais mon travail. Ça avait toujours été un rêve de petite fille de devenir décoratrice d'intérieurs et je l'avais réalisé. J'avais aussi eu la chance deux réaliser mes deux autres rêves qui étaient aller à Hawaii et à Los Angeles.

Je poussa la porte de l'agence et sortis. Une voix dans mon dos m'appela. C'était ma patronne elle voulait que je lui présente ce que j'avais prévu pour la famille à qui je devais refaire le salon. Il était déjà dix huit heure et je n'étais pas d'humeur. Mais c'était ma patronne je ne pouvais rien dire. Je monta au jusqu'à son bureau.

Je frappa et elle m'invita à entrer. Ma présentation prit une demi heure et elle me posa des questions pendant environ un quart d'heure et je pus m'en aller. J'avais l'impression que ma tête allait exploser. Il faisait plus de trente degrés et je mourrais de chaud. J'avais mis une robe courte ce matin mais ça ne suffisait pas. Je monta dans ma voiture et mis la clim. C'était définitivement la meilleure invention de l'homme. J'arriva rapidement chez moi, aucune voiture n'était garé. Je rentra mangea un bout et partis me mettre en maillot.

J'avais vraiment eu l'espoir que quelque chose viendrait perturber ma routine mais rien. Je me traîna jusqu'à la piscine. Au début j'étais excité à l'idée de vivre toute seule et de subvenir à mes besoins. Mais au fur et à mesure une routine s'est installé et tout est devenu fade. J'avais laissé mon chien chez Esteban et il me manquait car lorsque je rentrais plus personne ne me faisait la fête.

J'entra dans l'eau sans difficultés car ce qui était bien à Hawaii c'est qu'il faisait tellement chaud que l'eau des piscines était quelque degrés en dessous de celui de l'air. Je posa mes coudes sur l'endroit où débordé la piscine et contempla ma plage privée. Quel est l'intérêt de posséder autant de chose si on ne peut pas les partager ? Me demanda ma conscience. Je ne pouvait pas lui répondre car je ne connaissais pas la réponse, parce que même dans mes rêves les plus fou je n'avais pas autant. Esteban m'avait répété que rien n'était trop bien pour moi maos que c'était moi qui étais trop bien pour tout. Esteban m'avait toujours mit en valeur. Il me manquait tellement.

La sonnerie retentit soudain me tirant de mes pensées. Je sortis de l'eau et m'entoura de ma serviette.

J'ouvris la porte.

- Salut. Me dit l'homme qui se trouvait sur me pas de ma porte.

- Salut.

Il était venu. Il avait une valise cabine derrière lui et un taxi était garé dans l'allée.

- Je suis désolé de te le demander mais tu aurais de la monnaie. Je n'ai pas encore tiré d'argent.

- Oui pas de problème.

J'attrapa mon sac et me dirigea vers le taxi. Durant mon cour séjour à Hawaii j'avais eu l'occasion d'apprendre quelques mots.

- Aloha. Dis je gaiment au chauffeur en me baissant.

- Aloha. Me répondit ce dernier.

Je lui paya sa course. Je voyais que ses yeux ne regardaient pas les miens quand je lui parlais, mais plutôt le haut de ma poitrine qui n'était pas caché par ma serviette.

- Mahalo. Lui dis je en me redressant.

Il me fit un signe de la main et démarra. Je trottina jusqu'à la porte. Esteban était devant et il m'attendait. Je ne l'avais pas invité à entrer du coup il n'avait pas bougé.

- Entre je t'en pris. Lui dis je en attrapant sa valise.

Il me suivit sans rien dire.

- Ginger il faut que je te parle. Me dit il calmement.

- Je te donne ta chambre et on parle après. Lui dis je excité.

Je tira sa valise jusqu'à la chambre que je lui avais attribué. La mienne était à l'opposé. Esteban m'avait suivit en silence. Il était étrangement calme.

- Je me change et je reviens. Me dit il en entrant dans la chambre.

Je retourna à la piscine. Je posa ma serviette sur un transat et retourna dans l'eau. Esteban était tendu depuis qu'il était arrivé.

J'étais dos à la maison et je contemplais l'océan. Mes pensées m'assaillaient de toutes parts. La principale était notamment, pourquoi était il venu ?

Quelqu'un toussota dans mon dos. Je me retourna pour découvrir Esteban en maillot. Je marcha jusqu'aux escaliers et sortis de l'eau. Esteban écarquilla imperceptiblement les yeux lorsque je sortis de l'eau. Il s'avança lentement vers moi, il ne me quittait pas des yeux.

- Je dois te demander un truc. Me murmura t-il à l'oreille.

- Je t'écoute. Lui répondis je en souriant.

Nos lèvres étaient à quelques centimètres l'une de l'autre. Et je ne pouvais m'empêcher de les fixer. Il soupira et s'éloigna.

- Tu veux t'asseoir ? Lui demandais je en lui désignant un transat.

Il hocha la tête et me suivit, toujours silencieux. Il s'assit face à moi.

- Tu peux te couvrir s'il te plaît ? Me demanda t-il en dévorant mon corps des yeux.

Je m'enroula dans ma serviette, et ses yeux retrouvèrent les miens. Il avait toujours cet air sérieux sur le visage. Il inspira un grand coup en se passant la main dans les cheveux.

- Ginger, qu'est ce qu'on est ? Je veux dire nous deux on en est où ?

Il me regardait avec d'adorable yeux. Mais je ne savais absolument pas quoi répondre. C'est toi qui a les cartes en main. M'annonça ma conscience. Esteban venait de me confronter la question à laquelle je ne voulais pas répondre. Et maintenant il fallait que je face face et que je lui réponde, parce qu'il attendait et je ne voulais pas le perdre. Mais après tout ce qu'il m'avait fait... Je ne savais réellement pas quoi dire.