20. Esteban

64 7 4
                                    

J'étais pendu à ses lèvres attendant qu'elle me donne la réponse tant attendu. Je voyais dans son regard qu'elle commençait à paniquer. Elle ne s'était pas préparée à cette question. Elle n'y avait même pas pensé. Elle détacha ses yeux des miens pour observer l'océan derrière elle.

Au bout d'un moment elle se retourna vers moi et planta ses yeux dans les miens. Elle triturait ses cheveux, elle faisait ça lorsqu'elle était nerveuse.

- Esteban tu sais que je t'ai pardonné, mais je ne te fais plus confiance comme avant. Il va me falloir un peu de temps.

- Pas de problème. Lui dis je en hochant la tête.

J'étais déjà content qu'elle m'est pardonné. Tu savais qu'elle te pardonnerait Pevensi, c'est pour ça que tu t'es permis de le faire ! Et c'était en partit vrai. Putain de conscience. Voyant que j'attendais une réponse plus précise elle reprit :

- On est toujours ensemble. Enfin si tu le veux toujours.

Elle me regardait comme si j'avais le pouvoir de lui dire non. Je relâcha mon souffle dont j'ignorais que je le retenais.

- Je n'ai jamais cessé de le vouloir. Lâchais je en me jetant sur elle.

Elle était allongée sur le transat et moi sur elle. Je plaqua mes lèvres sur les siennes. Elle m'avait tant manqué. Son odeur m'avait manqué. Sa peau.

Mes doigts la dépouillèrent de sa serviette. Elle avait ses jambes autour de mon bassin et essayait de retirer mon maillot.

- Doucement ma belle. La repris je en attrapant ses mains, pour les remettre le long de son corps.

Elle me regardait sans comprendre.

- On va se baigner ? Lui demandais je en lui adressant un grand sourire.

Elle hocha la tête et je me redressa. Elle se leva et marcha lentement vers la piscine. Elle descendait lentement les marches tandis que je couru derrière elle pour lui plonger devant. Je l'entendis protester dans mon dos. Lorsque je remonta à la surface je me retourna vers elle. Elle me fusillait du regard.

- Esteban tu sais que j'aime pas être mouillé avant de rentrer dans l'eau ! Me dit elle irrité.

- C'est bon tu vais être trempé dans deux seconde quand tu te décidera de descendre ces putain de marche. Lui répondis je en passant ma main autour de moi.

- Esteban ne t'avise pas de faire ça. Me prévint comprenant mes intentions.

J'eus un sourire diabolique tandis qu'elle me faisait non de la tête en reculant.. Je sortis brusquement ma main de l'eau, ce qui créa de légère éclaboussure.

- Esteban. Gronda t-elle.

Je me mis à l'éclabousser généreusement. Elle hurla et sortit de l'eau. J'avais mal au ventre tellement je riais.

- Je vais me doucher. Me dit elle en me fusillant du regard.

Elle attrapa sa serviette et disparue. Je décida de faire quelques longueurs, histoire de faire un peu d'exercices. Je sortis de l'eau.

- Ginger. Hurlais je en entrant dans la maison. Où sont les serviettes ?

Je n'entendais même pas l'eau couler tellement la maison était bien isolé.

- Bon je vais sécher en cuisinant. Dis je pour moi même.

J'ouvris tout les tiroirs que je trouvais. Putain elle avait que des légumes. Qu'est ce que je pourrais faire avec toute cette verdure.

- Putain. Soupirais je en passant une main dans mes cheveux.

Je passa au moins dix minutes à trouver une poêle et encore dix bonne pour trouver comment allumer la plaque. Je coupa les légumes en morceaux et mis de l'huile dans la poêle le temps qu'elle chauffe.

- Putain Ginger ne me dit pas que tu as que ça. Murmurais je entre mes dents.

Je mourrais littéralement de faim et il n'y avait pour l'instant que des légumes sur le menu. Il me fallait de la viande. J'ouvris le congélateur et trouvis des lardons, je ne pus m'empêcher de ricaner. Cette femme n'était pas possible. Des lardons ?

- Putain Ginger. Jurais je.

L'huile commençait à grésiller dans la poêle. Je versa les légumes et les lardons. Ils dégagèrent aussitôt une splendide odeur. Je sortis la vaisselle pour poser le couvert. Je voulais que tout soit bien fait. Ginger et moi étions ensemble et je voulais fêter ça, mais avec les moyen du bord évidemment. Ginger apparût alors dans le couloir qui venait de l'aile droite de la maison. Elle avait une mini robe bustier blanche. Elle ressemblait à une déesse grec. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules.

- Esteban ça va ? Me demanda t-elle.

- Oui. Lui répondis je en refermant la bouche.

- Ok va te doucher et t'habiller, je m'occupe de la suite. M'ordonna t-elle.

Je hocha la tête et partis dans la direction d'où elle venait.

- Esteban. M'appela t-elle.

Je me retourna et elle me fit signe que je devais aller dans l'autre sens. Je tourna les talons et suivis son conseil.

InoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant