61. Esteban

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Assis sur mon lit j'étais perdu dans mes pensés. Dès qu'on étaient rentré, Ginger s'était réfugié dans la chambre d'amis. Putain comment j'ai pu être aussi con ? Comment j'ai pu la confondre avec cette meuf ! Putain Ginger était mille fois mieux que cette pute ! Ginger était unique. Et si elle voulait rompre. Je ne le supporterais pas. Je ne préférais même pas imaginer cette solution. Elle m'aimait je le savais. 

Je me levais de mon lit, et sortis de la chambre. Je me dirigea vers la chambre d'amis. Je me plantais devant la porte. Est ce que je devais entrer. Peut être qu'elle voulait rester seule. Je mis fin au débat intérieur que me tiraillait, et ouvris la porte. 

Je la trouvais allongée sur le lit, elle fixait le plafond. Elle ne fit pas attention à moi. Je m'assis dans un coin du lit. Je décidais de lui dire ce que j'avais sur le cœur.

- Ginger je sais que tu ne veux pas me parler, et c'est pour ça que je te demande juste de m'écouter. 

Elle se redressa pour me dévisager. Je repris :

- La première fois que je t'ai vu tu étais pour moi un objectif à atteindre. Mais avec le temps j'ai appris à te connaitre, et j'aime ce que j'ai découvert. 

Je voyais dans le regard qu'elle me lançait qu'elle était surprise par toutes ses confidences.

- Je suis désolé de se qu'il s'est passé ce soir. Je ne sais pas comment j'ai pu te confondre avec cette fille. Mon visage se tordit de dégoût en y repensant.

Je me rapprocha d'elle et murmura :

- Je n'ai jamais étais en couple, sauf une fois mais ce n'était pas pareil. Apprend moi Ginger. Ne m'abandonne pas, s'il te plait Ginger, pardonne moi. 

Oui c'est vrai que j'avais besoin d'elle. Je ne savais pas si je l'aimais, mais ce dont j'étais sur c'est que j'aimais l'homme que j'étais que j'étais avec elle. Elle me rendait meilleur. 

Elle avais baissé la tête, quand elle le releva nos lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètre. Je voyais que sa respiration était irrégulière. Je retins ma respiration. Mes doigts effleurèrent sa cuisse nue. Je vis quelque chose apparaître dans ses yeux. D'un coup elle me sauta dessus. Elle m'embrassa passionnément et je le lui rendis volontiers. Je pouvais enfin me remettre à respirer. 

Elle ne portait qu'un tee-shirt et une culotte. Je la lui arracha sans un remord. Elle se rallongea pour me laissais passer au dessus. Nos corps étaient à présent collé l'un contre l'autre. Elle entreprit de déboutonner mon jean, mais elle était beaucoup trop lente et je pris sa suite. Elle se redressa pour me faire comprendre qu'elle voulait passer au dessus. 

- C'est hors de question ma belle. Ricanais je contre ses lèvres.

- S'il te plait. Gémit elle.

Putain je ne pouvais décidément rien lui refuser. Je poussa un grognement de résignation et la laissa me chevaucher. Je retirais rapidement mon jean, il se trouvait que par ailleurs je n'avais pas mis de boxer. 

J'étais sur le dos, et la contemplais. Elle s'empala sur moi en rejetant la tête en arrière. 

- Putain Ginger... Grognais je. 


Lorsque je me réveillais ce matin, il était neuf heures. Autant dire que c'était une grasse matinée pour moi. J'avais très bien dormis. Même si j'avais passer la nuit dans le chambre d'amis. Lorsque j'arrivais dans la cuisine, Thibault était accoudé à l'îlot central. Il mangeait un bol de céréale tout en lisant le journal. 

- Salut. Me dit il en levant les yeux de son article.

- Salut mec ! M'exclamais je en lui donnant une tape dans le dos. 

- Tu as l'air de bonne humeur ce matin. Remarqua t-il.

- En effet je le suis ! Par contre toi, je ne peux pas en dire autant !

- Ouais je sais. Je crois que j'ai trop bu hier.

Je ricanais et me servis un bol de céréale à mon tour.

- Alors vous vous êtes réconciliez sur l'oreiller hier ? Me demanda t-il d'un ton taquin.

- Ta gueule !

Néanmoins il continua en roulant des hanches et en disant :

- Oh putain Ginger.

Il était tellement ridicule que je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Il me regarda sans rien dire avant de faire de même.

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J'ai choisi de changer de temps durant l'histoire car je trouve préfère écrire au passé. J'espère que ça ne vous dérange pas.

InoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant