88. Esteban

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Lorsqu'elle sortit de la maison, je voyais bien qu'elle s'était remaquillé. Je l'aida à ce mettre en selle. Elle avait une lueur dans les yeux. Je pensais aller à la cascade, bon il faisait un peu froid mais bon.

- Ginger je voudrais te proposer quelque chose.

Je vis que je venais d'attirer son attention. Elle posa son regard sur moi. Je repris alors :

- Je voudrais qu'on reprennent tout à zéro, on est peut être aller trop vite. 

- Ginger de Cambridge, enchanté. Me dit elle en me tendant la main.

- Esteban Pevensi, enchanté. Lui dis je en lui serrant la main.

Nous nous mîmes ensuite à discuter comme si de rien n'était. Ça faisait du bien de pouvoir parler normalement avec elle. Je ne pouvais m'empêcher de penser pourquoi je l'avais trompé. Je pense avec le recul que c'était pour me prouver que je tenais vraiment à elle. Pour me prouver cette chose, je lui avais brisé le cœur. Putain d'orgueil, si j'avais accepté mon amour pour cette femme, jamais je ne lui aurais fait autant de mal.

Une fois arrivé aux écuries nous décelâmes les chevaux. Je fini avant elle et la rejoignis. Elle était en train d'enlever la selle de sa jument. Je tendis les bras vers elle pour la récupérer, elle la posa sur mes bras et nos peau se touchèrent. Putain. Je laissa tomber la selle et poussa Ginger contre une paroi du box. Elle affichait un grand sourire. NON ! Hurla ma conscience. Putain fait les chose bien jusqu'au bout !  Me reprit elle. 

Je repris conscience et fis demi tour. Je ramassa la selle que j'avais laissé tomber, et sors du box. Je l'entendis soupirer. Je rentrais dans la sellerie et ce fut à mon tour de respirer. Je jeta la selle sur le trépied. Je me retourna et vis Ginger qui se tenait contre la porte. Elle me regardait. 

- Pourquoi tu es partis toute à l'heure ? Pourquoi ne m'as tu pas embrassé ? Me demanda t-elle en s'avançant lentement vers moi. 

Une fois qu'elle arriva devant moi je lui répondis posément :

- Parce que je veux faire les choses comme il faut. Et je veux qu'on prennent notre temps. Après ce que je t'ai fait je veux ma racheter au près de toi. Je veux que tu es à nouveau confiance en moi. Je veux avoir une relation normale avec toi, même si je n'en ai jamais eu, tu m'apprendras. 

Elle se rapprocha un peu plus, elle était beau coup trop près... Je tentais désespérément de repousser l'envie de l'embrasser et de la baiser dans cette putain de sellerie. 

- Esteban... Murmura t-elle à quelque centimètres de mes lèvres, tout en passant ses bras autour de mon cou. Tu me manques. Tout chez toi me manque, toutes les sensations que j'éprouve quand tu me touches, quand je te touche. 

Je ferma les yeux en savourant ses paroles. Elle enfoui son visage dans mon cou et m'embrassa, traçant un chemin de mon cou à ma mâchoire. Par moment elle me mordillait et j'adorais ça. Je poussa un long soupire de satisfaction et elle s'arrêta instantanément.

- Continu... Lui murmurais je.

Elle reprit immédiatement en se mettant sur la pointe des pieds. Cette fois ci ce fut un grognement qui m'échappa, elle ne s'arrêta pas pour autant. Je me sentais baisser les bras petit à petit... Lorsqu'elle atteignit ma bouche elle força la barrière de mes lèvres nos langues se mirent à danser un ballet des plus sensuel. Je me sentis complètement perdre les pédales. Je rassembla mes dernières forces pour la repousser gentiment. Elle persista. 

- Ginger je suis sérieux quand je dis que je veux regagner ta confiance. Lui dis je à bout de souffle.

- Très bien, mais ne crois pas que ça va être aussi facile que la première fois. Me lança t-elle sur un ton de défi.

- Ah mais j'espère bien ! Lui déclarais je sur le même ton. 

Elle m'embrassa et me lança un petit sourire. Elle fit demi tour et sortit.

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