77. Esteban

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Je me réveillais de bonne humeur, je repensais au événement de la veille. Ginger m'avait provoqué avec son soit disant défiler, et ses présumé nouveaux sous-vêtement. Je la revoyais se plaindre car elle n'avait eu le temps de me montrer tout ce qu'elle avait prévu. Elle m'avait montré trois assortiment sur six. Je trouvais que c'était plutôt pas mal, j'avais tenu la moitié et c'était plutôt pas mal ! Elle m'avait cherché en même temps ! Elle m'avait tourné autour en se frottant à moi et lorsque j'avais essayé de la toucher ou de l'embrasser, elle s'éloignait. Le moins qu'on pouvait dire c'est qu'elle savait s'y prendre avec un homme.

Ginger n'était plus à coté de moi. Il était dix heure et d'habitude elle était encore au lit à cette heure là. Putain c'était trop tard pour que j'aille courir. En plus aujourd'hui la mère de Ginger venait manger à la maison ce soir. Ça fais deux mois que nous habitions ensemble et que Kara et Thibault avaient emménagé ensemble. Et Louise la mère de Ginger venait une fois toute les semaines. Putain mais elle avait qu'à emménager ici tant qu'elle y était ! En plus elle ne pouvait toujours pas me voir. Bon c'est vrai que je n'avais pas dut lui faire une très bonne impression, après tout j'avais baisé sa fille et elle l'avait entendu crier.

Je partis à la salle de sport pour évacuer tout mes problèmes. Hier en allant à Erynlad j'avais appris que les forces ennemies avancé. Elles avançaient lentement ce qui me permettrait de trouver un lieu adéquat pour les affronter. Toute cette histoire prenait des proportions beaucoup trop grandes. J'alluma le tapis roulant et me mis à courir. 

Malheureusement je ne pouvais pas me sortir cette putain d'histoire de la tête. La guerre était imminente et inéluctable. Depuis que mon père était partit de Erynlad c'était le gros bordel. Tout les seigneurs savaient qu'il était absent et donc profitait pour se dresser contre l'autorité. J'essayer tant bien que mal de les remettre à leur place, mais tant que je n'avais pas l'autorité suprême je ne pouvais rien faire. Tant que mon père ne me couronnait pas il y aura toujours des problèmes. Et maintenant même les peuples nomades sont au courant, notamment celui des Pictes, en plus ses enculés pratiquaient la magie. C'étaient des putain de sorciers ! Et c'est pour ça que je rencontrais pas mal de problèmes.

Je me demandais comment je pourrais les affronter. Est ce que je pouvais en parler à Thibault ? Maintenant qu'il avait emménagé avec Kara et qu'il allait bientôt avoir un gosse, je ne pouvais pas risquer sa vie. Mais il reste quand même mon bras droit, je ne pouvais pas lui cacher. Il fallait que je trouve une solution. 

- Tout va bien ?

Je sursauta et failli me casser la gueule. Hugo se tenait à coté de moi et m'observait perplexe.

- Putain tu m'as fait flipper ! M'exclamais je.

- Tu pensais à quoi ? Me redemanda t-il.

- A rien ! M'énervais je.

- Oh tu te calmes de suite. Dit il en haussant la voix.

- Maintenant dit moi ce qu'il se passe. Reprit il.

- Les  Pictes vont attaquez, et je n'arrive pas à apaiser les tensions.

- Et comment tu vas faire ?

- J'en sais rien ça me prend la tête toute cette merde. Grommelais je.

Il ne dit rien. Je repris alors :

- Je pense que je vais rentrer en guerre.

- Tu es sérieux ? Me demanda t-il surprit.

- Oui, mais je ne sais pas encore si je vais en parler à Thibault. Murmurais je.

- Pourquoi c'est ton bras droit. Me dit il. Et moi je suis ton second bras droit alors répond, pourquoi ?

- Parce qu'il va devenir père et que je ne peux pas risquer ça vie ! J'ai déjà du mal à risquer la tienne !

Je voyais dans son regard qu'il comprenait parfaitement ce que je voulais dire.

- Bon on à le temps, ils sont encore loin. Je pense qu'ils ne seront pas là avant plusieurs mois. J'ai envoyé des hommes pour les ralentir.

- Putain mais tu es un malade ? Esteban tu les a envoyé à une mort certaine ! Tu en ai conscient ou pas ? Putain regarde moi quand je te parle ! M'ordonna t-il.

Comment osez t-il me parler comme ça ? Putain il se prenait pour qui ? Le leva alors les yeux vers lui.

- Tu te prends pour qui pour me parler comme ça ? Je suis ton prince et tu me dois obéissance ! Dois je te rappeler que tu m'as juré allégeance ? Lui cri ai je en serrant les poings.

Il ne baissa pas les yeux et me provoquait. Je sentis son poing s'écraser sur ma mâchoire. Je réagi instantanément en faisant de même. Et voilà comment ça se passer entre nous. Dès que un de nous deux n'était pas d'accord avec l'autre on se battait. Putain de vrai gamin.

InoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant