Inoubliable

98. Esteban

Une fois sous le jet d'eau chaude je commençais à respirer. Lorsqu'elle m'avait embrassé j'avais réussi à me contrôler pour ne pas lui rendre, mais putain ce baiser ! Je me demandais si elle avait compris mon message, qui lui disait de m'accompagner sous la douche. Perdu dans mes penser je n'avais même pas enlevé mon boxer. Je l'enleva et le jeta par dessus la porte de le douche. J'entendis la porte de la salle de bain ce fermer. Elle n'avait visiblement pas compris mon message... Elle ne viendrait pas se doucher avec moi... Je m'adossa au mur du fond et fixa la vitre de la douche. Comme si ça pouvais la faire apparaître ! Se moqua ma conscience.

La porte de la douche s'ouvrit, c'était Ginger. Elle se tenait devant moi nu. Je me redressa instantanément et lui tendit la main pour qu'elle me rejoigne sans glisser. Elle accepta et entra en refermant derrière elle. Nous restâmes un moment l'un face à l'autre à nous détailler.

- Tu m'allumais ? Me demanda t'elle au bout d'un moment, je lui répondis par un sourie en coins.

Elle s'approcha de moi, prit du gel douche, le fait mousser dans ses paumes. Elle leva ensuite les yeux de ses mains pour les planter dans les miens. Elle approcha ses mains de mon torse jusqu'à le toucher, nous fermâmes tout les deux les yeux. Lorsque je les rouvrit elle me regardait avec un sourire en coin. Elle se mit à balader ses mains sur mon corps. Je laissais échapper un soupir de satisfaction.

- Ginger je suis désolé... Je ne voulais pas te faire ça je suis tellement désolé... Elle arrêta de me savonner.

- Esteban arrête de t'excuser. J'ai pleurer pendant suffisamment longtemps. Et je t'ai dit que je te pardonnais. Je te laisse une nouvelle chance de me briser de nouveau le cœur.

- Ginger... 

Elle me laissait une seconde chance ?

- Esteban j'ai bien réfléchi. Tu m'a fais souffrir mais le fait d'être loin de toi m'a fait encore plus souffrir. Une bonne fois pour toute je te pardonne et n'en parle plus ou je change d'avis. Promet moi une chose.

- Tout ce que tu voudras.

- Ne me refait jamais souffrir comme tu l'as fait, je ne suis pas sur que je pourrais le supportait.

- Je te le promet. Lui dis je en la serrant contre moi.

Ces mots furent comme une délivrance. Elle me déposa un léger baiser sur les lèvres. Je n'en pouvais plus. J'encadrais son délicat visage de mes mains, et colla mes lèvres contre les siennes. Je força la barrière de ses lèvres avec ma langue. Elle poussa un soupire et me laissa pénétrer ça bouche. Je laissais mes mains se promener sur son corps. Je la pris par les hanches et la plaqua contre va vitre en buée. Je coupais le jet d'eau et la souleva, elle entoura mes hanches de ses jambes. C'était tellement bon ! Nous nous embrassons sans répit. Putain j'aimais cette femme. Elle était tout pour moi, elle m'avait tant manqué.

Je la collais encore plus conte la vitre. Putain ça m'avait tellement manqué. Mes mains partirent à la re découverte de son corps. Elle me tirait les cheveux. Elle poussai des petits gémissement. Mes doigts trouvèrent vite leurs marques ainsi que son intimité. Deux doigts s'invitèrent en elle et elle arrêta de m'embrasser et laissa sa tête se poser contre la vitre. Mes lèvres s'aventurèrent dans son cou, l'embrassant, la mordillant. Mes doigts accélérèrent leur rythme et Ginger gémit de plus en plus fort. 

- Je t'aime tellement. Murmurais je contre sa peau.

A son tour elle laissa ses mains se promener sur mon corps. Elle me prit en main et fit des va et vient. Je poussa un grognement. Putain que c'est bon ! Je poussa sa main pour qu'elle me lâche. Je retira mes doigts et la pénétra d'un coup de hanche. Un cri lui échappa et elle enfouit sa tête dans mon cou. Putain c'est tellement bon. Je la martelais et elle me mordit le cou. Au bout de quelques minutes elle jouit bruyamment en criant mon nom. Je continuais à lui donner des coup de bassin, et je j'atteignis le point de non retour en murmurant son nom.

Je la reposa sur le sol et colla mon front contre le siens.

- Je t'aime. Me murmura t-elle.

- Je t'aime. Lui dit je essoufflé.

Je ferais n'importe quoi pour elle. Je l'aimais aveuglément. J'était officielement fou d'elle.