Inoubliable

64. Ginger

Thomas et Iseult rentrèrent. Esteban ne me rejoignit pas tout de suite. J'en profitais pour me remémorer ma journée. Il avait fait beau toute la journée et j'avais rencontré le frère et la belle sœur d'Esteban. Je commençais à entrer dans sa famille et dans sa vie. Je ne peux pas m'empêcher de culpabiliser, j'étais presque intégré à sa famille tandis que lui n'avait même pas rencontré ma mère.

Au bout d'un petit moment il vint s'installé à coté de moi. Je voyais bien qu'il était préoccupé. J'entama la conversation.

- On dirait que ça fait longtemps que vous ne vous êtes pas vu. 

- Oui en effet, on se voit qu'exceptionnellement. Se contente t-il de me répondre toujours distrait. 

- Exceptionnellement ? Lui demandais je en fronçant les sourcils.

- Oui car après leur mariage, Iseult a dut rentrer en Angleterre pour son travail, et Thomas a tout plaqué pour la suivre. Depuis quatre ans ils vivent ensemble à Londres.

Nous restâmes quelques minutes silencieux. Thomas avait tout plaqué pour suivre sa femme en Angleterre. Si ça ce n'étais pas de l'amour je ne savais pas ce que c'été. Il avait lâché sa famille, ses amis et son travail pour partir vivre à Londres avec Iseult. je ne pensais pas qu'Esteban pouvait faire pareil. Quitter sa famille et ses amis pour moi. Il ne faut pas trop en demander quand même. C'est vrai que nous étions pas ensemble depuis longtemps, mais je commençais à m'attacher à lui. J'avais remarqué qu'il avait un problème pour exprimer ses sentiments. Comment pourrais je rester avec un homme qui ne me fait pas part des ses sentiments ? Esteban ne parlait plus depuis un bon moment.

- Esteban tout va bien ? Lui demandais je.

Il hocha la tête. Je posa ma main sur sa joue et il frissonna. Il tourna la tête pour planter ses yeux dans les miens. Je voyais bien dans son regard que quelque chose le tracassait. Il s'avança et plaqua ses lèvres contre les miennes.  Je sentais le besoin dans son baiser. 

Sa langue força la barrière de mes lèvres. Il posa une main sur ma nuque et me fis m'allonger précieusement. Il passa s'allongea ensuite sur moi. Il lâcha ma nuque pour attraper mon menton. Il passa son autre main sous mon short et ma culotte. Lorsqu'il avait décidément des doigt de fée. Je poussa un grognement et mordis sa lèvre inférieure. Il poussa un grognement. 

- Putain Esteban... murmurais je.

Je m'impatientais et commença à déboutonner son jean. Il sourit contre mes lèvres en faisant de même avec mon short. Il arracha ma culotte et je descendis son jean et son boxer en un même mouvement. D'un coup de hanche il me pénétra. Ses lèvres étaient toujours sellé au miennes. Il me pénétrait à une telle vitesse que je ne pouvais pas m'empêcher de crier à chacun de ses coups de hanches. Dès que j'étais sur le point d'atteindre un superbe orgasme il s'arrêta net. Je poussais un grognement de frustration.

- Putain... Grogna t-il.

Il attendit que je me détende et il se remit à bouger. Et cette fois ci il fut plus doux, il m'embrassa dans le cou, me mordilla le lobe de l'oreille ce qui me fit gémir. Il accéléra de plus en plus. Il poussait des grognement rauque. Nous essayons d'atteindre la jouissance discrètement. Ce fut bien évidemment peine perdu.

Le lendemain matin je me réveil vers huit heure mais Esteban n'était pas encore rentré de son jogging. Lorsque j'arrivais dans la cuisine Thomas était en train de déjeuner. Je me rendis soudain compte que je portais un tee-shirt d'Esteban et un de ses boxer. J'avais accise cette facheuse habitude depuis que je vivais avec Esteban. Je voulu faire demi tour mais c'était trop tard.

- Salut, bien dormis ? Me demanda Thomas en levant les yeux de son bol un sourire malicieux aux lèvres.

- Salut, très bien merci ! Lui répondis je en souriant.

- Vous aviez l'air content de vous retrouvez seul hier soir ! Me taquina Thomas. 

Je n'avais pas les idées claires hier soir, il faut dire que j'avais beaucoup bu hier au repas. Des flash de la soirée me revenait. L'herbe, le canapé, le couloir et enfin la chambre. Esteban m'avait dit que le chambre était insonorisée donc ça devait aller. Quel soirée ! 

Thomas continuait à me taquiner gentiment et moi j'étais de plus en plus rouge. 

- Vous avez parlé avec Esteban ? Me demande t-il soudainement. 

Ce fut à ce moment qu'Esteban rentra torse nu avec le tee-shirt sur l'épaule. Lorsqu'il me trouve, écarlate, il lança un regard interrogateur à son frère. Esteban m'embrassa et me prit dans ses bras en collant son corps contre le mien. 

- Bah tu es plein de transpiration, ne me touche pas ! Lui dis je en le repoussant.

- Tu viens avec moi ? me demanda t-il d'un air malicieux.

- Tu rêves là ! M'exclamais je en riant.

Il partit donc en direction de la chambre en traînant des pieds.