7. Esteban

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Lorsque j'ouvris les yeux j'étais enchaîné à une planche verticale. Je commença à me débattre. Rien à faire j'étais solidement attaché.

- Tiens tiens regardez qui est réveillé. Constata une voix dans mon dos.

C'était un des mastodontes qui se trouvait dans la salle toute à l'heure. Il sortit de la pièce. L'homme revint avec Ginger. Elle marchait avec peine et elle était livide, elle leva les yeux pour passer la porte. Nos regards se croisèrent.

- Ginger. Dis je en me débattant.

- Esteban. Réussi t-elle à prononcer.

Elle était à bout de force. Elle faisait peine à voir. La voir comme ça me détruisait.

- Aller viens. Ordonna l'homme en la tirant par le bras.

Elle grimaça de quoi de douleur ? Putain c'est pas vrai. Je me débattis de toute mes forces.

- Ne la touchait pas ! Hurlais je.

Il me lança un regard provocateur.

- Tu veux dire que je ne peux pas faire ça ? Me demanda t-il en l'embrassant dans le cou.

Non mais c'était une putain de blague. Un putain de cauchemar. Ginger essayait désespérément de s'éloignait mais il était bien plus fort qu'elle.

- Ou est ce que tu veux dire que je ne peux pas faire ça ? Me demanda t-il en promenant ses mains le long de sa taille.

J'allais le tuer.

- Laisse là. Lui ordonna une voix provenant de l'extérieure de la pièce.

Il ricana et l'entraîna dans mon dos. Une femme passa la porte.

- Salut. Me dit elle timidement.

- Salut. Lui répondis je.

- Est ce que tu me reconnais ?

Non je n'avais aucune idée de qui cette femme pouvait être, mais j'avais l'intime conviction que c'était de sa faute si nous vivions tout ça.

- Oui c'est toi la femme qui torture celle que j'aime.

- Oui et c'est aussi moi que tu étais censé épouser.

J'éclata de rire.

- Moi me marier Mais c'est une blague !

Elle me regard ait sans comprendre. Mais d'un coup je compris. Elle était la fille à qui j'étais promise. Lorsque j'étais gosse mon père m'avait promis à une riche famille. Je n'avais jamais compris pourquoi, mais il l'avait fait. Ma mère lui en avait voulu pendant des mois.

- Tu es Sabrina. La fille que je devais épouser.

Elle acquiesça et fit tourner la planche sur laquelle j'étais attaché. Ginger me regardait. Elle ne comprenait pas de quoi on parlait.

- A mais je vois qu'il ne t'a rien dit. Constata Sabrina. Alors lorsqu'il était petit son père et le mien on voulu unir leur forces et donc nous on promit l'un à l'autre. Mais lorsque nous avons atteint notre majorité, monsieur a changé d'avis. Il était amoureux d'une autre alors il a tout fait annuler. Et mon père m'a marié à un porc qui avait au moins vingt ans de plus que moi.

Ginger la regardait stupéfaite.

- Et oui depuis le début il est à moi. Il ne t'a jamais appartenu. Et aujourd'hui j'ai bien l'intention de le récupérer. Cracha t-elle.

- Dans tes rêves pétasse, il à toujours était à moi et il le restera. Lui cracha à son tour Ginger.

- Je me suis occupé de la première et je conte bien m'occuper de la seconde.

- Non. Non. Non. Et non. Tu n'as pas fais ça. Ce n'est pas toi qui l'a tué. C'est toi qui à tirait la flèche qui à tué Ana. J'arrivais à peine à parler.

- Et oui c'est moi. Depuis le début je te tiens. Alors tu vas m'appartenir.

- Non ça n'arrivera jamais. Tu sais pourquoi ? C'est parce que mon cur et tout mon être appartient à la femme en face de moi. C'est elle que j'aime. C'est un ange alors que toi tu n'es rien d'autre qu'une vipère.

Je ne savais pas d'où j'avais sortit tout ça. Sûrement toute la haine que j'avais accumulé pendant toute ces années. Lorsque Ana m'avait quitté je m'en voulais tellement de ne pas l'avoir protégé.

- Très bien je t'ai demandé gentiment mais ça va changer. Voyons voir à qu'elle point tu l'aimes. Me dit elle en sortant un bâton de ses jupons.

Je connaissais ce bâton car j'y avais déjà eu affaire. Ce bâton délivrait une décharge électrique. Je réussirais à tenir. Elle l'orienta vers Ginger.

- Non ! Hurlais je en comprenant ce qu'elle avait en tête.

Elle contait la torturer devant moi.

- Aller on va faire un coup chacun.

Elle toucha Ginger avec le bout du bâton. Ginger hurla.

- Tu l'avantages d'avoir accès à la magie c'est qu'on peut soigner quelqu'un indéfiniment.

Elle me toucha ensuite avec son putain de bâton et je contracta mes abdo pour ne pas lui faire le plaisir de crier. Si je ne lui donnais pas tout de suite ce qu'elle voulait elle allait briser Ginger. Cette femme que j'aimais tant et qui avait la joie de vivre aller perdre goût à la vie. Et cette idée m'était insupportable. Ginger ne tiendrait pas plus longtemps. Je voyais dans ses yeux toute la souffrance. Il fallait que je me soumette.

- Arrête s'il te plaît. La suppliais je.

- Pardon je n'ai pas bien entendu.

Soudain la porte s'ouvrit et une des armoire à glace entra.

- Madame on nous attaque. Il faut partir.

- Non battez vous je n'ai pas encore fini. Lui ordonna t-elle.

Il referma la porte. Des bruits se firent entendre de l'autre coté de la porte.

- Ne bougeais pas je reviens.

InoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant