78. Ginger

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Ce matin je me réveillais à neuf heures. J'avais décidé d'aller un peu courir. J'arrivais dans la cuisine et trouva Hugo en caleçon en train de déjeuner. 

- Je vais allé courir. Annonçais je.

- Depuis quand tu fais du sport ? Se moqua t-il.

- Arrête ! C'est vrai je vais allé courir ! Me défendis je. Tu veux venir avec moi ?

- Sans façon. Dit il en levant les mains.

Je levais les yeux au ciel et partis courir. Ça faisais pas mal de temps, et depuis ma mère venait une fois par semaine au moins. Je voyais bien que ça embêtait Esteban, et ça me faisait rire. Ma mère ne pouvait pas le voir. Je savais qu'elle ferrait tout pour nous séparer. Elle n'allait pas tarder à arriver. Je décidais de faire demi tour. Je n'avais pas couru longtemps pourtant j'étais déjà à bout de souffle. 

Une fois rentré, je ne trouvais personne dans le salon. Je croisa Alfred dans le couloir.

- Savez vous où est Esteban ? Lui demandais je.

- Il est à la salle de sport avec monsieur Morel.

Je fronçais les sourcils, c'était qui ce Morel ?

- Hugo. Me précisa t-il.

- Très bien.

Je tourna les talons et descendis les escaliers qui menaient à la salle de sport. En les descendant je me remémorais quelques mois plus tôt où Esteban m'avait fait visiter la demeure. Je me rappeler du chemin, même si nous nous étions abandonné au plaisir charnel dans ses même escaliers. 

Un sourire se dessina sur mon visage en y repensant. J'ouvris la porte et m'immobilisa en voyant le spectacle qui s'offrait à moi. Hugo était à califourchon sur Esteban et lui assénait des coup de poings sans interruption. J'étais totalement tétanisée. Esteban ne lui donnait pas de coup.

- Tu es un enculé ! Tu le sais ça ? Cria Hugo.

Il s'était calmé et Esteban en profita pour prendre le dessus. Il lui donna un coup dans le ventre. Hugo tomba à terre. Esteban se mit sur lui et lui bloqua les poignets au chaque coté du visage.

- Putain j'ai mal agis je le reconnais, j'ai agit sur un coup de tête ! Je n'aurais pas dût !

- Tu ne nous as même pas demandé ! Putain on est tes bras droit !

Esteban le lâcha et leva la tête. Nos regards ce croisèrent et je fis demi tour.

- Ginger... Dit il.

Je ne fis pas attention à ce qu'il disait et je me précipitais dans la chambre. Pourquoi c'étaient ils battu ? Pourquoi Hugo l'avait traité d'enculé ? Il fallait que je mette des choses au clair. Je sortis de la chambre et trouva Hugo assis sur l'îlot central et Esteban en face sur le plan de travail en train de rire. Ils avaient tout les deux une poche de glace sur l'œil. 

- J'ai une vanne et là je vais gagner ! C'est un stroumchf qui court, qui court et qui tombe et se fait un bleu. Lança Hugo en essayant de garder son sérieux.

Esteban éclate de rire. 

- A moi. Annonce t-il en récupérant son souffle. Je peux te dire que celle que je vais te servir, il y a du niveau ! C'est parti ! Une personne raconte à son ami:

- Dans le désert, j'ai heurté un dromadaire.

- Il n'y a pas eu trop de dégât ?

- Ma voiture n'a rien, mais le dromadaire s'en est tiré avec une bosse.  

Hugo ria à gorge déployer, d'un rire franc. 

- Putain tu as gagné ! S'écria t-il.

- Qu'est ce qu'il ce passe ici. Dis je d'une voix forte.

Ils se tournèrent vers moi surpris.

- Mais rien ma puce. Me dit Esteban en s'avançant vers moi.

- Vous étiez en train de vois battre il y a quelques minutes ! M'exclamais je.

- Ce n'était que boutade. Me dit Hugo.

Je décida de ne pas me prendre la tête avec tout ça, sachant qu'ils ne voulaient visiblement rien me dire.

InoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant