Inoubliable

84. Esteban

Pourquoi ? Ça faisait au moins une centaine de fois que je me posais cette même question. Je n'avais toujours pas trouvé de réponse. Je ne savais vraiment pas ce qui m'avait pris. Je lui avais brisé le coeur, pourtant je n'avais jamais voulu lui faire de mal. J'aimais cette fille, je l'aimais plus que moi même. La rencontrer a été une des meilleur chose qu'il m'était arrivé, et je l'avais remercié en lui brisant le coeur. Ça faisait maintenant une semaine qu'elle était partie. Chaque secondes où j'étais loin d'elle ne faisait que remuer le couteau dans la plaie ouverte qu'elle avait laissé après son départ. Lorsque nous étions rentré et elle s'était précipité dans la chambre pour ramassé quelques affaires puis elle était partie. Elle m'avait abandonné, je l'avais peut être mérité. Chaque seconde que je passais loin d'elle me déchiré un peu plus le coeur. Il fallait que je la voie. Et si je lui apportais des affaires ? Non tu es con mon pauvre elle va croire que tu ne veux plis d'elle ! Me dit ma conscience. Bon et si je me pointais sans raison, juste parce que j'avais ce besoin viscéral de la voir. Ginger était ma drogue et j'en étais en manque.

Je sortis d'un pas décidé de ma chambre que je n'avais pas quitté depuis ce matin. A présent il était quatorze heures ! Je pris le clé et sortis.

- Tu vas où papa ?

- Je reviens mon grand.

Je monta dans la voiture et démarra. Je roulais beaucoup trop vite, j'en avais parfaitement conscience, mais j'avais besoin de la voir. Ça m'était vital. Une fois devant sa porte, je ne savais pas quoi faire. Et si elle ne voulait pas me voir ? Et si elle n'ouvrait pas ? Et si elle se mettait à pleurer ? J'imaginais toute sorte de scénario. Aller courage. J'eu un rire nerveux. Je m'étais déjà battu avec une arme ou non je n'avais jamais eu peur de mon adversaire. Mais là c'était différent car ce n'était pas un adversaire mais la femme que j'aimais. Lors de combat j'avais toujours était maître de ma propre vie. Une fois encore c'était différent, car je n'avais encore rien fait que ma vie ne m'appartenait déjà plus. Ginger était en possession de mon coeur et elle pouvait aussi bien me le rendre en revenant avec moi, que l'écraser sous mes yeux. J'étais totalement impuissant de ce qui allait ce passer et ça me rendait fou. Mon destin n'était plus en ma possession mais en la sienne.

Je pris une grande respiration et frappa. Comme je m'y attendais ce fut Trish qui m'ouvrit.

- Salut mon beau connard. Me dit elle en souriant.

- Ce n'est plus bel étalon ? Lui demandais je pour plaisanter.

- Après ce que tu lui as fait ? Je crois que ce n'est pas une bonne idée que tu la vois.

- Et moi je crois que ça ne te regarde pas. Lui dis je soudainement sur mes gardes.

- Esteban. Me dit elle en faisant non de la tête.

- Qui est ce Trish ? Demanda soudain une voix derrière elle.

Je reconnu immédiatement cette voix. Putain cerbère j'étais mort. Elle ne me laisserait jamais le voir.

- Ah c'est toi.

Je levais les yeux pour regarder mon interlocuteur. Trish avait disparu et la personne qui se trouvait actuellement devant moi étai sur le point de me mettre plus bas que terre.

- Toujours madame je viens voir votre fille. Lui dis je poliment.

- Tu veux voir ma fille ? Après ce que tu as faut tu oses te pointer et prétendre vouloir la voir. Mais tu n'en as pas eu assez de lui briser le coeur ? Que te faut il de plus ?

Elle avait parlé d'une voix dure. En me regardant droit dans les yeux.

- Madame je veux seulement le voir, s'il vous plait. La suppliais je.

- Non. Me dit elle froidement.

Elle voulu me fermer la porte dessus, mais je mis le pied pour l'en empêcher. Je poussa la porte d'une main et Louise de l'autre.

Je partis à grand enjamber dans le couloir qui menait au chambre. J'entra dans cette de Ginger et verrouilla immédiatement. Je ne m'étais pas retourné mais je savais qu'elle était là. Je le sentais. Je fis demi tour pour la contempler. Elle était sur son lit, le dos contre la tête de lit. Elle me regardait avec des yeux rond de surprise. Elle ne bougeait pas. Elle portait la robe blanche que je lui avais offert pour son anniversaire. Elle était magnifique. Elle avait les yeux gonflé et rouge. Elle avait pleuré j'en étais certain.

C'est toi qui l'a mise dans cet état là Pevensi ! Raya ma conscience.