105. Ginger

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Ça faisait une semaine que les parents d'Esteban étaient là. Il étaient vraiment gentil, je ne comprenais pas pourquoi Esteban en faisait toute une histoire. Sa mère m'a dit qu'ils vivaient en Thaïlande et qu'ils rentraient de temps en temps pour voir leurs famille et leurs amis. D'ailleurs cette semaine nous ne les avions presque pas vu. Ils avaient rendu visite à leurs amis.

Hier j'étais allé acheter des cadeaux pour tout le monde, les magasins étaient plein de monde. L'horreur. Heureusement j'avais eu des cadeaux en moins à faire vu que les filles allaient passer noël avec leur famille.

Ma mère ne m'avait toujours pas appelé pour me demander de le passer avec elle. Je n'allais pas me plaindre.

Ma mère n'approuvait toujours pas ma relation avec Esteban, et ça m'était compétemment égal. Nous nous aimions et c'était tout ce qui comptait.

Je me réveilla ce matin au coté d'Esteban. J'étais délicieusement courbaturait suite à nos exploits de la veille. Je m'étirais dans le lit en essayant de ne pas le réveiller, en vain. Ses paupières papillonnèrent.

- Salut. Murmura t-il.

- Aller debout on est le vingt quatre décembre, tu peux pas faire la grasse matinée ! Lui annonçais je en sautant du lit.

Il grogna et se tourna. Ce matin j'étais de bonne humeur. Nous étions la veille de noël il neigeait c'était le rêve. Esteban avait fait installer des guirlandes tout le long des barrières des enclos et un ciel lumineux dans l'allée. C'était magnifique.

Je sortis de la chambre. Je déjeuna en compagnie d'Aliénor.

***

Putain je sais pas quelle mouche avait piqué Ginger. Mais putain qu'est ça qu'elle était chiante ! Sous prétexte que c'était la veille du réveillons elle avait ouvert grand les fenêtres. Je vous laisse imaginer l'ai glacé de décembre vous réveiller de bon matin.

Lorsque je m'étais levé ma mère et elle couraient dans tout les sens. J'avais mal à la tête rien qu'en les regardant. Je m'installa sur une chaise haute avec mon chocolat chaud et les regarda.

***

Les oncles et tante d'Esteban allaient arriver et rien n'était près. Sa mère et moi courions dans tout les sens au plus grand plaisir de ce dernier qui nous observait derrière sa tasse, qui n'avait visiblement pas l'intention de nous aider. Je commençais à avoir un peu peur. Comment me trouveraient t-ils ? Comment fallait il que je me comporte ?

Des baisers dans mon cou me tirèrent de mes pensées. Esteban avait passé ses mains autour de les hanches, me serrant contre lui. Aliénor avait disparut je ne sais où.

- Ça va chérie ? Tu as l'air bizarre.

- Ouais. Soufflais je.

- Qu'est ce qui se passe ? Tu es toute tendu. Me dit il en me massant les épaules.

- Je stress. Lui confiais je.

- Pourquoi ? Me demanda t-il en m'embrassant dans la nuque.

- Je suis sur le point de rencontrer ta famille !

- Je ne devrais peut être pas te le dire, mais mes parents ont invité leurs meilleurs amis. Ça fait longtemps qu'ils ne les ont pas vu tu comprends.

- Merci je suis encore plus stressé. Lui dis je en m'éloignant de lui.

Il ne savais plus quoi dire. Je sentais la tension grandir de plus en plus en moi. Il ne m'avait pas du tout rassuré loin de là, il avait fait tout le contraire. Je commençais à paniquer. En plus de rencontrer sa famille j'allais aussi rencontrer leurs meilleurs amis. Comment devais je m'habiller ? Je devais faire bonne impression, et je ne devais pas faire vulgaire. Je chercha dans le placard une tenue qui pourrait convenir. Je jeta mon dévolu pour une robe qu'Esteban m'avait offert. Elle était blanche et m'arrivait légèrement au dessus du genoux. Le décolleté était drapé. On aurais dit la robe de Marilyn Monroe. Esteban entra dans la chambre. Il s'arrêta lorsque son regard se posa sur moi.

- Tu es magnifique. Réussi t-il à articuler.

Je ne lui répondis rien et passa à coté de lui.

- Ginger. Me dit il en me retenant par le bras.

Il me fit pivoter et m'embrassa. Le contact de ses lèvres sur les miennes me firent tout oublier et je me détendis instantanément.

- Si je t'aime ils t'aimeront obligatoirement. Me murmura t-il contre mes lèvres.

- Je t'aime. Murmurais je.

- Bon aller il faut que je me trouve une tenue pour ce soir.

Il se mit à fouiller dans les tiroirs. Il sortit un jean noir.

- Hou regarde ce que j'ai trouvé ! S'écria t-il en sortant un pull rouge.

Il l'enfila et j'éclatais de rire. Il était ridicule. Sur son pull il y avait une énorme tête de reine, à chaque extrémité des cornes il y avait des grelots.

- Ben quoi ? Me demanda t-il.

Je n'arrivais plus à respirer tellement j'étais hilare. Je m'étais allongé sur le lit en me tenant le ventre. Il s'approcha de moi en me regardant intensément. Il s'allongea au dessus de moi et plaqua ses lèvres sur les miennes. J'encadrai ses hanches de mes jambes.

Au bout d'un moment nous entendîmes des voix provenant du salon.

- Je crois que les réjouissances commence sans nous.

Nous nous levâmes, il posa une main sur la poignet de la porte et l'autre autour de ma taille. Mon rythme cardiaque accéléra. Je pris une respiration et il ouvrit la porte. Nous arrivâmes dans le salon l'un contre l'autre.

Je leva les yeux et m'arrêta net, ce que je vis me stupéfia.

InoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant