67. Esteban

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Ça faisait deux jours que Ginger était parti, pas un appel et même pas un texto. Elle me manquait horriblement. De plus Thomas et Iseult ne me lâchaient pas. Ils voulaient tout savoir, comment on s'étaient rencontré, où, quand, avec qui... Putain raz le bol ! 

Il était plus de vingt heures quand je décidais d'aller chez Ginger. 

Lorsque je frappais à la porte ce fut une femme d'âge mur qui m'ouvrit.

- Bonjours, je peux vous aider ? Me demanda t-elle gentiment.

- Bonjours je viens voir Ginger. Annonçais je poliment.

Elle me détailla des pieds à la tête. 

- Non désolé, ma fille ne traîne pas avec des gens comme vous. Me cracha t-elle en me claquant la porte au nez. 

Quoi ? Putain ça veut dire quoi des gens comme moi ? Putain de merde c'était sa mère ! Et putain qu'est ce qu'ils ont mes fringues ? Je portais un polo Ralph Lauren blanc, un jean Lewis noir et des chaussures Lacoste.

Je décidais alors d'aller acheter un bouquet de lys blanche pour la mère de Ginger et une rose rouge pour ma dulcinée.

Une fois de retour devant la porte, je frappais de nouveau à la porte. Pour la deuxième fois ce fut sa mère qui m'ouvrit. Je lui tendis le bouquet avec mon plus beau sourire. 

- Re bonjours, je viens voir Ginger.

- Désolé mais non. Me dit elle d'un ton ferme.

- Ecoutez..., Dis je en cherchant mes mots.

- Non c'est vous qui allez m'écouter. Me coupa t-elle. Ginger n'est pas intéressait par des gosses de riche dans votre genre !

- Qui est ce ? Lança une voix depuis le couloir.

- Personne chérie. Lui répondit sa mère avec un sourire hypocrite. 

- C'est moi Ginger. Lui criais je depuis le palier.

C'est alors qu'elle apparut dans l'encadrement de la porte. Elle sortait de la douche et portait une simple serviette. 

- Grand dieu Ginger, tu es folle. Ne te montre pas dans cette tenue devant un inconnu ! 

- Mais enfin maman ce n'est pas un inconnu, c'est mon copain Esteban. 

Sa mère se retourna et je lui offris mon plus beau sourire. 

- Et puis je peux vous dire que d'habitude c'est moi qui la met dans cette tenue ! M'exclamais je.

Le mère de Ginger me lança un regard noir. Et Ginger pouffa. La mère de Ginger se retourna vers sa fille et lui lança un regard noir. J'en profitais pour me faufilé à l'intérieure. 

Je m'approcha de Ginger et l'embrassa doucement. 

- Tu m'as manqué. Me murmura t-elle.

- Tiens c'est pour toi. Lui dis je en lui tendant la rose.

- Merci Esteban.

Elle plaqua ses lèvres contre les miennes pour me remercier. C'est elle qui force la barrière de mes lèvres et je la laissais faire avec plaisir. Je la plaqua contre moi. Elle passa ses mains dans mes cheveux. Nous fumes interrompu par un toussotement. Je me détachais d'elle et posa mon front contre le sien.

- Tu m'as manqué. Lui murmurais je.

- Toi aussi.

Ginger se détacha de moi pour me présenter à sa mère. 

- Maman voici Esteban mon copain, Esteban voici ma mère, Louise.

- Enchanté, lui dis je poliment. 

- Enchanté. Me dit elle d'une voix pleine de mépris.

- Maman s'il te plait. La reprit Ginger.

- Ce garçon pu le fric !

- Maman je l'aime ! S'exclama Ginger horrifié.

- Ne dis pas de bêtises s'il te plait chérie. Ce garçon peut avoir toute les filles qu'il veut. Il finira par te laisser tomber et te faire souffrir.

Ginger m'aimait. Putain ! Je décidais de m'interposer :

- Madame je ne ferais jamais de mal à votre fille voyons, elle est bien trop précieuse à mes yeux. Je l'aime.

Ginger se tourna vers moi et me sauta dans les bras, faisant tomber sa serviette au passage.


Deux semaine plus tard.

Ginger venait habiter chez moi et sa mère ne pouvait toujours pas me voir. Faut dire que lorsqu'elle m'avait sauté dans les bras elle m'avait supplié de l'emmener à sa chambre. Et tel un gentleman je n'avais pas refusé. Tandis que nous nous retrouvions dans le lit, sa mère était venu frapper à la porte à de nombreuses reprise. Elle avait eu pour seule réponse les gémissements et cris de plaisir de sa fille. Alors tu m'étonnes qu'elle pouvait pas me blairer la belle mère, j'aurais pu faire mieux comme première impression !

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N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce chapitre. Je me suis beaucoup amusé à écrire la rencontre de la mère de Ginger et d'Esteban.

InoubliableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant