Anna : La Séductrice Célibataire

Chapitre 36 : Ma fierté me perdra.

Après ça, je rentre dans ma voiture et prends la direction de ma maison. Une fois arrivé comme par magie je retrouve Younes assis à ma porte.

Lui : alors comme ça tu comptes te marier avec Hussein.

Moi : tout à fait.

Lui : ça veut dire que t'allais voir ailleurs alors qu'on était ensemble ?

Moi : peut être que j'ai juste fait la même chose que toi. Et puis n'inverse pas les rôles.

Lui : combien de fois je t'ai dit que j'étais désolé et que je ne me souvenais de rien ?

Moi : pas assez de fois en tout cas. Quoi qu'il en soit je suis passé à autre chose.

Lui : jure moi que quand je parle à une autre que toi ça ne te touche pas, jure moi que mon regard sur une autre que toi ne t'atteins pas, jure moi que le contact de mes mains sur une autre que toi ne te détruit pas, jure moi que tu ne m'aimes pas Anna.

Il s'était approché de moi. Je sentais son souffle sur mon visage. Je le regarde, les yeux remplis de larmes et la gorge nouée. J'arrivais à peine à parler. D'une voix presque inaudible je lui avais dit :

Moi : je te déteste.

Lui : tu m'aimes.

Moi : je te déteste putain...

Lui : tu m'aimes comme je t'aime.

Là j'ai rien compris à ma vie mais je me suis mise à pleurer. Mais vraiment, j'ai trop accumulé. Depuis le début je n'avais pas pleuré à part le premier jour. Je pleurais jusqu'à suffoquer. Il m'avait prise dans ses bras. Je me débattais pour qu'il me lâche.

Moi : *pleurs* LÂCHE MOI ! NE ME TOUCHE PAS !

Lui : calme toi, shh arrête de pleurer.

Moi : JE TE DÉTESTE DE TOUTE MES FORCES ! *pleurs* regarde ce que je suis devenue à cause de toi. *pleurs* une putain de vielle meuf qui pleure. LÂCHE MOI ! JE TE DÉTESTE !

Lui : CALME TOI BORDEL !

Je me suis calmée direct. J'ai arrêté de me débattre. J'en avais plus la force. Il m'a prise dans ses bras et s'est approché de la porte. Il m'a pris les clés des mains et a ouvert la porte. Il est rentré dans le salon toujours avec moi dans ses bras et s'est assis dans le grand fauteuil.

J'étais assise sur lui, la tête dans son cou. Personne ne parlait, je pleurais silencieusement dans ses bras tandis que lui me caressait les cheveux. Une fois calmée je me leva de lui et m'assis de l'autre côté du fauteuil.

Moi : je veux plus de tout ça Younes...

Lui : tu veux qu'on arrête tout sur un petit malentendu ?

Moi : c'est pas un petit malentendu Younes, tu m'as trompé...

Lui : ok.

Moi : comment ça ok ?

Lui : bah ok, on arrête tout. J't'ai demandé pardon combien de fois ? J'l'ai fermé toute cette semaine alors qu't'avais un bon nombre de pd qui t'collait au cul putain. Ouais ok. Tu peux m'oublier c'qui est sûr c'est que ya un moment où moi aussi je sature STOP ! Vasy chacun sa vie.

Il se lève et sort de ma maison en claquant la porte. Je me recroqueville sur moi même et laisse mes larmes coulées. Il a peut être raison mais j'me suis sentie humilié aussi. Et puis mieux vaut que tout se termine comme ça.
Comme il l'a dit lui même chacun fait sa vie.

**Dans la peau de Younes Amir Khane **

Qu'on m'dise plus qu'j'ai pas fait d'effort. J'ai fait le pd à courir après elle toute la semaine. Elle a dit qu'on arrêtait tout non ? Ok on arrête tout.