Chapitre 73 : Violences.

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Elle : la prochaine fois tu réfléchiras avant d'agir.

Je la regarde avec le plus de haine possible dans mon regard. J'avais l'impression d'avoir mon coeur dans mes pieds tellement la douleur était vive.

Elle : tu sais Anna, tes larmes et tes cris ne vont rien changer à ta douleur hein.

Voyant que je ne peux pas répondre elle m'enlève le foulard de la bouche.

Moi : et toi tes actes ne feront que de te précipiter vers l'enfer.

Elle : ne t'inquiète pas pour moi. Le diable et moi sommes de très bons amis.

Sofiane : on va faire quoi d'elle maintenant ? Elle ne peut plus rien faire.

Fatma : écoute fais en ce que tu veux.

Sofiane : sah ?

Fatma : bah ouais crétin.

Il s'approche de moi et me touche partout. Je me débattais du mieux que je pouvais. J'hurlais même.

Sofiane : comment t'es trop bonne toi !

Moi : LÂCHE MOI ! ME TOUCHE PAS CONNARD ! *pleurs*

Fatma : *rires* arrête de te débattre, je sais que t'aimes ça, pas vrai ?

Moi : NON ! Je t'en supplie *pleurs* je t'en supplie Fatma dis lui d'arrêter. Je ferais tout *pleurs*... tout ce que tu veux.

Fatma : tout ce que je veux tu dis ?

Moi : *pleurs* tout ce que tu veux.

Fatma : SOFIANE LÂCHE LÀ IMBÉCILE !

Sofiane : wesh t'es sérieuse là Fatma ?

Fatma : bah ouais, bouges.

Il arrête enfin de me palper tandis que mes larmes continuent toujours à couler. Il allait me violer. J'aurais préféré qu'il me tue plutôt qu'il me touche comme il l'a fait.

Je me dégoûte, il me dégoûte. Déjà moi j'suis quelqu'un de grave pudique donc le fait qu'il me... pff. Ya Allah aide moi à supporter cette épreuve.

Je regarde Sofiane s'en allé. Il me répugnait. Une fois qu'il franchi la porte d'entrée je souffle de soulagement.

Fatma : souffle pas encore hbiba. T'as dit que t'allais faire tout ce que je voulais alors au travail.

Elle me détache. Et me regarde d'un air malicieux. J'avais la trace des cordes sur tout mon corps. J'étais à bout. J'en pouvais plus.

Fatma : lève toi.

Moi : je peux pas.

Mes pieds me faisaient troop mal pour que je puisse prendre appuie dessus.

Elle : lève toi j'ai dit !

Elle me tire par mon bras me forçant à me tenir debout. Aussitôt je m'écroule au sol. La douleur était trop forte.

Elle : fais pas ta miskina et lève toi ! Pour une simple brûlure tu fais des tmeniks. C'est rien ça !

Je ravale mes larmes et me tient debout. Je sentais plus mes pieds mais je préfère mille fois mieux cette douleur que les sales mains de Sofiane me touchant.

Elle : ahh mais voilà ! Maintenant tu bouges ton gros terma et tu me fais à manger.

Si je ne disais rien et que je faisais tout ce qu'elle me demandait de faire c'est parce qu'elle tient une arme entre ses mains.

La connaissant je sais qu'elle est capable de me tirer dessus.

Moi : tu veux quoi ?

Elle : des pâtes.

Anna : La Séductrice CélibataireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant