Anna : La Séductrice Célibataire

Chapitre 72 : Psychopathe.

Elle : c'est ça, respire, *rires* Fatma Farouki n'échoue jamais deux fois.

***

Un mal de crâne horrible me force à ouvrir les yeux. Je regarde un peu partout et découvre que je suis dans une chambre, allongé sur un lit.

Je m'assois tant bien que mal sur celui-ci. J'attends que mes vertiges se calment et je me lève. Au même moment la porte s'ouvre sur Fatma.

Fatma : à ce que je vois la belle au bois dormant s'est réveillé.

Moi : contente de savoir que tu n'es pas aveugle.

Elle : t'es pas du genre à te laisser faire hein ?

Moi : la personne pour qui je me laisserai faire n'est pas encore né. Ou du moins sûrement pas toi.

Elle : bref bouffe ça !

Moi : c'est quoi ça ?

Elle : du pâté pour chien, c'est ce que les chiennes mangent non ?

Moi : mdrr si c'est ça que tu manges je comprends pourquoi t'es aussi mince, vu ton corps ton travail de pute ne doit beaucoup t'apporter. En même temps qui voudrait d'un zombie sur patte ?

Elle : lol, mange et tais toi.

Moi : tu m'as ramené où là ?

Elle : à trois heures de Marseille.

Moi : et qu'est ce que tu comptes faire de moi ?

Elle : plein de belle chose. Mange d'abord, c'est mieux.

Moi : tchrr dangadén blalé ( enfant maudit errant, mdrr la traduction ne veut rien dire ).

Elle : t'as dis quoi ?

Moi : que je ne mangerais pas.

Elle : bah tu vas crever écoute.

Elle sort de la chambre et ferme à clé. Putain mais c'est quoi ce truc de fou ? Même si elle fait tout ça, ça va servir à rien.

Puis pourquoi elle n'a pas kidnappé Younes au lieu de me kidnapper moi là tchrr sa vielle tête on dirait fer à repasser.

Je m'assois sur le lit et regarde autour de moi. J'essayais de trouver une sortie. Mais il y avait que dalle, la fenêtre c'était ceux avec les bareaux là.

Impossible pour moi de sortir. Résignée je regarde la montre posé sur la table qui affichait 16h34.

Je voulais prier donc j'ai tapé fort à la porte pour que l'autre dangadén vienne m'ouvrir. Après des minutes à tambouriner elle vient m'ouvrir.

Elle : qu'est ce t'as à frapper comme ça toi ?

Moi : j'veux prier.

Elle me regarde longuement sans parler. Euh on m'explique ?

Moi : eh oh ! J'veux prier j'ai dit !

Elle : et alors ?

Moi : bah pour prier tu vois on prend ses ablutions et on a besoin d'eau pour ça. Tu piges du cul ou quoi ?

Elle : c'est bon ferme ta gueule, les toilettes c'est là.

Elle me montre une porte. J'y vais et prend mes ablutions alors qu'elle me regarde toujours. Après ça je chahad.

Moi : t'as pas un foulard et un tapis de prière ?

Elle : j'ai une tête à prier ?

Moi : non effectivement. Au pire passe moi le foulard que t'avais tout à l'heure.