Chapitre 74 : La délivrance ?

15.3K 1.8K 112
                                    


Je ne vous dis même pas quand de la javel est rentré dans les plaies que j'avais aux pieds.

Mercredi 06 février 201*, 06h20, Appartement de Fatma.

Je suis épuisée et mon angine est encore plus présente. J'ai de la fièvre aussi. Ma tête tourne toujours autant.

Ce que vous ne savez pas c'est que j'ai pas dormi de la nuit. Fatma ne m'a laissé aucune minute de répit.

Vu qu'elle avait pris je ne sais quel cachet hier soir bah elle n'arrivait pas à dormir donc vu qu'elle ne dormait pas elle a décidé que moi non plus je ne dormirais pas.

C'est seulement maintenant qu'elle a réussi à dormir. Me voilà donc toute courbaturée dans mon lit. Je dois avoir de ces cernes immenses.

Et je sens toujours les battements de mon coeur dans mes pieds. La douleur est insupportable.

****

14h04.

Fatma : je vais sortir pour aller chercher quelqu'un si je reviens et que t'as essayé de t'enfuir je te tue, cette fois pour de bon. Capiche ?

Moi : oui.

Elle : oui qui ?

Ding dong..

Ouf ! Sauvée par le gong. Elle me regarde en me disant de rester ici.

Elle : n'essaie même pas de crier sinon...

Moi : tu me tues.

Elle : exactement.

Je roule les yeux tandis qu'elle se force à faire bouger ses fesses imaginaires vers la porte.

Je m'assois donc sur mon lit la tête entre les mains. De toute façon même si j'essaie de m'enfuir j'pourrais pas aller bien loin.

Avec mes pieds enflés mes blessures qu'on voit très distinctement ou encore mon vertige permanent c'est perdu.

Voyant qu'il n'y a plus aucun bruit dans la maison je sors discrètement de ma chambre pour voir ce qu'il s'y passe.

Entendant des pas se rapprocher de ma chambre je m'empresse de me jetter sur le lit comme si de rien n'était.

Puis après la porte de ma chambre s'ouvre une vielle femme. J'observe qu'elle me regarde avec pitié, je saute limite sur l'occasion.

Pour moi c'était LA meilleure chance de toute ma vie. C'était mon seul et unique espoir de m'en sortir.

La vielle femme : pauvre enfant.

Moi : madame, madame aidez moi à sortir d'ici. Je vous en supplie.

Elle : ne t'inquiète pas, ils ne reviendront plus.

Moi : qui ça ?

Elle : Fatma m'a dit que tu t'es faites agressé et que depuis tu en as perdu la raison. Pauvre enfant à ton âge tu es déjà folle.

Moi : c'est faux ! Madame je ne suis pas folle, il faut que vous me croyiez. Si je suis comme ça c'est à cause de Fatma, c'est elle qui m'agresse.

Elle : mais non, il ne vous arrivera plus rien. Je te le promets. Tout va très bien.

Moi : non madame tout va pas bien appeler la police s'il vous plaît. Elle m'a kidnappé.

Elle : *rires* ma pauvre vous êtes complètement folle !

Moi : laissez moi partir, pitié ! Je ne suis pas folle.

Elle : calme toi ma chérie, il ne t'arrivera plus rien. C'est fini, ils ne reviendront plus. Il faut que tu te calmes.

Anna : La Séductrice CélibataireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant