Partie 79

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Je pourrais pas oublier une nuit aussi marquante que celle-ci. C'est là que je réalise que c'est lui mon addiction.

Le lendemain matin, je me réveille, la tête posée sur son torse. Ses bras m'entouraient et il était plongé dans un profond sommeil.

Je retire doucement ses bras et vais prendre une douche. Je prenais ensuite mon petit-déjeuner en regardant une chaine d'info, lorsque j'ai eu la surprise de voir...

Future...Il se faisait interviewer, au quartier Ouest.

Journaliste : Trouvez-vous Atlanta plus calme ou plus agitée ces temps-ci ?

Future : Au quartier Ouest et Est c'est tranquille, y'a pas de gang. Mais pour les autres quartiers c'est chaud ! Au nord y'a des incendies la nuit, et le sud fait la guerre contre les flics. Donc j'pense qu'Atlanta est toujours agitée.

J'écoutais attentivement ce qu'il racontait quand August a débarqué dans la cuisine.

Moi : T'as vu ce qui se passe à Atlanta ?

August : J'ai bien dormi et j'vais bien. C'est cool de t'en inquiéter.

Moi : C'est bon, j'ai vu que t'as bien dormi.

Il sourit et me fait un bisou sur la joue. Puis il s'assoit en face de moi et se sert son petit-déjeuner.

August : Il se passe quoi à Atlanta ?

Je lui fais signe de regarder l'écran. Il l'a même pas regardé deux secondes et a entamé sa tartine au nutella. 

August : Écoute pas les conneries que Future raconte.

Moi : Mais c'est pas ton pote ?

August : Si, mais il veut juste faire son intéressant là.

Moi : C'est pas faux.

Je nous ai servi du jus d'orange et j'ai étrangement repensé à toutes les armes que j'avais vu dans sa cave.

Moi : Ça a dû te coûter cher d'acheter toutes ces armes.

Il a arrêté de boire son jus et m'a regardée en plissant les yeux. Toujours il change d'humeur quand je lui parle d'argent.

Moi : J'suis pas une opportuniste, calme.

August : J'le sais ça.

Je souris et bois mon verre de jus. Pour une fois qu'il me lance pas de pique.

August : Mais tu restes quand même une manipulatrice.

J'ai failli avaler mon jus de travers. C'était trop beau pour être vrai. Mais à force, j'ai l'habitude qu'il me dise ça.

Moi : Si tu le dis.

Puis il a changé de chaîne. Et bizarrement, cette chaîne diffusait une pub sur les armes.

Je le fixais pour qu'il parle. Ses armes, la visite d'Omarion, son passage en Nouvelle Orléans, il devait tout m'expliquer. Et il l'a vite compris.

August : J'ai vendu les armes.

Moi : Toutes ?

August : Ouais, enfin j'en ai gardé une.

Moi : Une seule ?

August : Bon, deux.

J'arque un sourcil pour lui faire dire la vérité. Connaissant August, c'est impossible qu'il ait gardé seulement deux armes.

Bad LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant