Partie 4

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Merci à Point de vue de Minou (Chronique de Sarah)

une chronique que j'ai lue qui tuuuuuuuuuuuue<3.

TAHIA EL DJAZAIR IL EST KiFFANT LE MONTAGE MERCII.

Salam Ahleykoum mes frères et sœur fi'Allah<3



Quand je vois descendre ANASS !!

Elle m'avait bien dit d'attendre, je pensais donc que ce serait elle qui se serait déplacée, mais non, elle avait fait expret j'suis sûre !

Il me regarde d'un regard de dégout et de haine, je le voyais bien. Ca se voyait qu'il ne m'aimait pas, lui rien qu'à son regard j'ai vu toute la haine et la rage qu'il me portait. Mais ai-je fait quelque chose pour qu'il me déteste autant ? Certe on allait se marié, d'amour ou de haine c'est la même. Il allait être mon mari quoique je puisse faire et je vous avoues que j'avais du mal à me faire à cette idée, j'avais beaucoup, beaucoup de mal à m'y faire mais c'est dans ma nature, je laisse rien paraître devant les « inconnus ».

Anass : Monte.

Un frisson m'envahit tout le corps, de mon orteil au dernier cheveux de ma tête. C'était la première fois que j'entendais le son de sa voix, une voix cassée et grave, j'ai jamais vue de voix aussi grave que celle-ci, on pouvait y apercevoir de la colère même dans sa voix pour vous dire !

Je bronche pas, je ne lui répond même pas, je me contente de le suivre, vu qu'il avait déjà commencé à partir, on arrive devant une porte mais il s'arrête, me regarde de la tête au pieds et je peux vous dire que c'est désagréable. C'est irrespectueux de regarder une personne ainsi, à croire j'ai la peste ou la gale. J'avais une boule de seum qui montait en moi.

Anass : Je t'aime pas et j't'aimerais jamais, bref j'te dit j'veux pas d'se mariage et j'l'aurais pas.

J'avais ni de la tristesse, ni de la culpalbité, rien de tout ça. Juste le SEUM ! Pas qu'il ne m'aime pas, ça à la rigueur j'm'en fout, mais qu'il croit ou qu'il sous-entende que moi j'veux bien de ce mariage. Il se fout pas un minimum de moi là ? Il est pas modeste c'est abusé.

Moi (énervée) : Ah parce que tu crois que moi j'en veux bien de ce mariage ? Met toi l'doigts dans l'oeil mon coco parce que moi aussi je t'aime pas  !

J'avance pour ouvrir la poignée et sortir digne d'une sortie théâtrale lol mais il me retient le bras et me tourne le bras, j'ai pu comprendre pendant une seconde qu'avec lui je pourrais pas me rebeller et faire sortir la femme libre qui sommeille en moi vue la force de ses simples doigts lol.

Anass (haussant le ton) : Me reparle encore une fois comme ça tu verras, j'suis pas ton shab moi ok ? Prends pas la confiance avec moi, redescend sur terre vieille meuf.

J'allais pour répondre mais il ouvrit la porte et s'avança je n'ai rien eu d'autre à faire que de le suivre.

Arrivés au salon, tous les darons était présents, je les salam tous et mon père prit la parole.

Baba : Benthi le mariage sera repoussé à dans une semaine pour qu'Anass et toi fassiez connaissance, c'est son idée, tu es d'accord ?

Comme si je le serais pas, même si ce Anass je ne le porte pas dans mon cœur pour ne pas être vulgaire, j'aurais voulu lui sauté au coup à cette instant précis mdr (c'est une image les gens, une image lool) Grace à lui le mariage pourra être repoussé et pas pour faire connaissance comme dit mon père mais pour trouver un échappatoire à ce mariage.

Moi : Oui Baba.

Le reste de la soirée s'était  déroulée normalement, on avait mangeait chez eux, et c'était plus fort que moi je jetais des coups d'oeil à Anass qui lui m'ignorait complètement, c'est le mot. Je devrais le remercier pour ce qu'il avait demandé à mon père, la moindre des choses tout de même.

Moi : Mama, je vais rentrer d'accord ? Demain c'est l'école et je suis fatiguée.

(on n'était dimanche)

Mama : Tyé sûr benthi ? Qui c'est qui va te ramené il est tard.

Il devait être dans les environs de 22heures et on était au mois de Mainje crois, il faisait donc un peu sombre à cette heure là.

Moi : Euh...

Anass : Je vais la ramené Khalti... si ça te dérange pas ?

Wah, je peux vous dire que j'ai choqué, déjà de une :

- Pourquoi il s'est proposé si il ne m'aime pas comme il dit si bien ?

Et de deux :

 

- Il a prit une de ces voix douce avec ma mère par rapport à moi loool !

Ma mère me regarde et esquisse un sourire, y'a pas de quoi sourire, elle doit se faire des idées.

Ma mère (tout en me regardant) : Pas de soucis weldi.

Anass s'avance et me laisse donc le suivre, il sort et monte dans une voiture, moi je reste de marbre, il va pas tout de même croire que je vais monté avec LUI, de plus SEULS, à 22HOO ! Y'est fou.

Anass : Bah monte wesh, j'ai pas ton temps tahu.

Moi : J'ai pas le tiens non plus, salem j'y vais.

Je me met à avancer dans une direction qui je l'avoue ne s'est même pas ou elle m'ammène.

Anass roule à côté de moi, lentement pour me parler genre :

Anass : J'AI PAS TON TEMPS MONTE ALLEZ !

Ok, plutôt pour me hurler dessus en fait.                                                         Moi : Non, merci c'est gentil mais.. (il me coupe)

Anass : C'est pas pour toi que je fais ça (sourire provocateur).

Ton sourire tu te le met où je pense !

Moi je le regarde choquée (et vexée) de sa réponse.

Il sort m'attrape le bras violemment et me jette dans sa voiture et roule.

Anass : J'ai pas fait ça pour toi, j'dois faire un ke-tru.

Je mourrais d'envie de demander c'était quoi mais je me suis abstenue.

Moi : Ah... Merci pour c'que t'as dit à mon père.

Anass : C'était pas pour toi, c'est pour moi.

Je comprenais petit à petit son caractère, sec, arrogant, très fier et plutôt méchant. J'arrivais pas à le cerner je comprenais pas, j'ai donc pas répondut.

Il tourne la tête et me regarde.

Anass : Boude pas wesh.

Moi :... Dépose moi chez moi stp.

Anass : C'est ou ?

Moi : ... (je lui dit l'adresse)

Il me dépose, le reste du trajet c'était fait sans bruit.

Anass : Je vais essayé de stoppé ce mariage mais c'est pas pour toi c'est pour... (je le coupe)

Moi : ... pour toi, je sais, c'est pour toi. Allez salem.

Et je le laisse là comme ça, fier de comment je l'avais laissé là comme ça mdr.

La journée se passe, mes parents sont revenus avec le stock de questions plus bizarre les unes que les autres du genre « Vous avez parlez de quoi ? » ; « fait attentions quand même avec les garçons » Comme si j'allais lui dire je t'aime et l'embrasser, OKOK.

J'étais posée dans ma chambre à réfléchir, j'ai commencé à pleuré en silence. Je ne me rendais pas compte en réalité. Au fur et à mesure des jours je commencais à comprendre l'importance des choses. Ma mère et mon père pensaient tout bonnement à l'épousé de force. Comme eux à leur époque. J'avais du mal à me projeter, mon avenir, je ne le voyais pas du tout comme ça.

J'étais paniquée en réalité. Pendant ma minute de déprime j'ai reçu un appel, inconnu... Qui ça peut bien être ?

Chronique de Chaïma: Koulchi Bel MektoubOù les histoires vivent. Découvrez maintenant