Partie 34

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Salam  Ahleykoum

Lyliah « Oui... »

Ce « Oui », je voulais pas l'entendre. Non, je voulais pas m'y faire. Car ce « Oui » il est la preuve de toute la trahison dans laquelle j'étais. Au milieu de tout ce qui s'est passé, sous mes yeux, je n'ai rien vu venir. Trop occupée à m'appitoyer sur mon sort, j'ai rien compris. C'est arrivé comme ça.
Ce « Oui », il signifie ce que je suis, une mauvais amie. Quand elle venait chez moi, et que Nabil était présent, ses regards d'amour de Lyliah envers Nabil, et cette envie perverse de Nabil envers Lyliah, j'ai rien vu de tout ça. Mais j'aurais du, mon égoïsme, et ma pseudo souffrance n'a rien à voir avec celle de Lyliah.
Elle va donner la vie, elle a pêché, et on l'a trahie, de quoi devenir folle pas vrai ? Et moi, je vais voir, chaque jours, l'homme, enfin le batard qui a rendu ma sœur de cœur comme ça, et ce batard c'est mon grands frère, mon modèle normalement, celui qui doit me conseiller, m'apprendre les règles de la vie, le sage, tout le contraire ouais. C'est encore un gamin dans sa tête, assumer un enfant n'est certainement pas dans ses cordes, et encore moins si il n'a même pas le moindre sentiment pour la fille enceinte en question, qui est Lyliah en plus de ça...
Je ne comprenais pas le comportement de Nabil.
Je le savais arnaqueur, celui qui va utiliser des putes pour faire ce qu'il a à faire (heshek), mais je ne le savais point aussi rusé, pervers, de là à utilisé l'amour faible et aveugle d'une fille, ma meilleure amie de plus, pour ses besoins... haram. Surtout que c'était du passé normalement pour lui tout ça, il trafiquait encore mais il était censé être posé avec Myriam. Ses délires de je hmhm à droite à gauche c'était terminé. Je me suis trompée. Je pensais leur relation assez sérieuse quand même...

J'ai gardé la bouche ouverte un temps, sans dire un mot, avec seule ma pensée qui parlait, parlait, parlait, je vais pas vous la retranscrire. Ce serait trop vulgaire, en gros, j'insultais mon frère, j'avais honte, honte de ce qu'est mon frère, une vermine, un shlag... Pff, il me dégoutaît.

Lyliah « Parle s'il-te-plaît... »

Après ces mots elle baissa la tête, j'allais ouvrir la bouche, quand j'ai vu une larme tombait de son oeil pour se déposer sur la moquette du sol.

Lyliah a mal, elle souffre, je n'ai du voir Lyliah pleurer que deux ou trois fois, lors des bastons avec ses frères, ni plus ni moins. Là elle pleure, et ce n'est pas les coups qui l'affaiblissent, mais l'amour qu'elle porte qui va à sens unique, qui la tue un peu plus chaque jours. J'aurais jamais pensé que l'amour pouvait faire aussi mal, j'aurais jamais pensé qu'une souffrance qui vient du cœur pouvait tuer plus que des coups physiques.
Mais c'est vrai, c'est réel, les mots blessent, mais l'ignorance tue. Et Lyliah est victime d'une ignorance si grande, qu'elle en est venue à se donner, à cœur ouvert, avec le seul but d'être aimée en réalité.
Elle est tombée si bas, tellement bas... Mais pouquoi n'ai-je rien vue putain ?!

(Oui c'est une chronique fictive, mais sachez mes sœurs, que chaque jour, des filles comme Lyliah ont vécu ça, vivent ça, où vont vivre ça Allah y ster, et c'est une triste réalité. Beaucoups d'entre vous, ne vous mentez pas à vous-même, on critiquait ces filles, de putes, de kehbas, de filles sales, vous vous êtes dit, ou avez dit que vous ne les compreniez pas, pourquoi faire ça ? « Faire ça par amour », c'est si stupide pour vous. Car l'amour ne rends pas comme ça, c'est impossible. Mais faut ouvrir les yeux, on vit dans une société, mes sœurs, où les sentiments et l'amour n'ont plus de place, trop souvent balayés par la trahison, l'infidélité, la souffrance. C'est une réalité, triste je l'avoue, mais c'est vrai.
On vit dans la fin des temps, mes sœurs, trop de signes nous le prouve, et les enfants hors mariage sont une preuve parmis tant d'autres, comme Mohamed salat alayhi wa salam l'avait prédit, une hausse de la fornication (et donc par conséquent, des enfants hors mariage) sera dans l'époque de la fin des temps... C'était un petit rappel mes sœurs, alors aidez vos prochains. )

Chronique de Chaïma: Koulchi Bel MektoubOù les histoires vivent. Découvrez maintenant