Partie 22

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(Relisez à la partie 21 jme suis trompée dans les ordres)

Partie 22

On va passé les jours puisque qu'il ne s'est rien passé d'intéressant à part mes crises de larmes et mes remises en question continuelles, donc on passe directement à mon hlel.
Un truc vraiment tout simple, au début mon père ne voulait absolument pas de mariage, juste un hlel, mais ma mère était tellement contente à l'idée d'organiser un mariage qu'il a finalement cédé, et malheureusement j'aurais un grand mariage.

8h30

... : DEBOUT KHEMJAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Je sursaute et me gratte le visage, se trouve là, ma mère, elle me regarde longuement, baisse le regard et part, sur le coup je n'ai pas fait attention et part à la douche et là... Bah j'suis horrible, j'ai encore quelques marques des coups de Nabil, le jour de mon hlel, enfin « mon », c'est un grand mot.

Je m'assois contre la porte, tête dans mes jambes.

« C'est les larmes de mon cœur qui t'écrivent cette lettre, c'est mes blessures qui guident ma plume, c'est ces perles qui longent sans cesse mes joues qui t'expliquent mon ressentit.
Aujourd'hui je me marie, crois moi j'en at vraiment pas envie, par obligation j'ai dis oui, l'orgueil de mon père à choisis ma vie, je crie, je hurle de souffrance, comment te décrire toi lectrices, la marque dans mon cœur qui ne veut pas cicatrisée ?
J'ai le couteau dans la plaie, qu'on ne cesse d'enfoncer encore et encore, faut-il que je meurs ? Pour echapper à ce triste destin ? Certes il y a pire, mais y'a aussi plus heureux, et ce n'est pas de cette homme que je veux.
J'ai dix neuf ans, trop jeune pour me marier, j'suis pas mature, j'suis une gamine, tu m'a choisis ce banlieusard, baba, j'aurais préféré un blédard.
Quand je pense à mon avenir, chères lectrices, j'ai les larmes qui coulent, malgré que les oiseaux roucoulent, le ciel n'est pas bleu, ni rose ou violet, moi je le vois noir, comme cette espoir qui s'attenue de jour en jour jusqu'à cette date.

Aujourd'hui, le commencement de mon enfer, le début d'un chemin sans repère, je pleure, j'suffoque, j'aimerais arrêté le temps mais je n'y peux rien, c'est maintenant que tout se joue, c'est sous ces visages contents que je me dois de me cacher, car par fierté, je ne dirais jamais ce que ma plume t'écris, ce qu'on mon cœur te crie. »

Je me douche, fais mes ablutions et va prier, sur mon tapis de prière je pleure, encore, c'est pas nouveau, c'est mes larmes qui m'ont le plus soutenue, j'implore et demande de l'aide, car je peux le dire, je suis seule.

Après avoir fini, je vois un message sur mon téléphone.

Lyliah « Je t'aime <3 »

Oh ma sœur, t'as de la chance ya oukthy, tu vas pouvoir vivre ta vie, décider de tes choix, personne ne t'obligera à choisir ton âme sœur, oh ma sœur de cœur, même si je ne te dis jamais rien, que je ne t'avoue strictement rien, t'as su lire à travers mes yeux mon appel à l'aide, sâche que moi aussi je t'aime...

J'essuie mes larmes et enfile l'une de mes taktchitas, cette journée je la voit au ralenti, tout ce que je fais, dis ou pense c'est au tempo d'une marmotte, c'est bizarre je ne comprends pas.

Aniah rentre dans ma chambre, et me prends dans ses bras, les yeux pleins de larmes, je me faufille dans ses bras et pleure de plus belle, j'en peux plus, j'étouffe, j'voudrais m'enfuir, fuguer, mais ça m'est impossible, j'y arrive plus, j'peux plus continuer comme ça, c'est impossible.

Je demande à contre cœur à Aniah de me coiffer, un truc simple, elle me fait un chignon en hauteur avec des bouclettes qui descendent, c'était beau, ça aurait été mieux dans le bonheur.

Chronique de Chaïma: Koulchi Bel MektoubOù les histoires vivent. Découvrez maintenant