Salam Ahleykoum
(Personne n'a trouvé, dommage !)
J'ai senti une main me caresser le dos, j'ai relevé la tête et j'ai vu, Aniah ! Ma sœur, elle était devenue encore plus belle qu'avant et avait un peu perdu des joues et avait maigri mais elle était toujours aussi magnifique, un petit sourire inquiétant se dessina sur son visage, j'avais les joues remplies de larmes, je les ai essuyé et j'ai sauté dans ses bras.
Comment vous expliquer tout l'amour que je porte envers ma sœur, ce petit bout de femme qui en a vu de toutes les couleurs, des belles et des pas mûres, elle a tout vécu. Elle est revenue du Sud, enfin, elle avait prit des couleurs. Juste sublime.
Elle me retira un peu d'elle et me demanda ce que j'ai.
Je suis la grande, j'ai un minimum de fierté. Je ne vais pas me confier à me petite sœur, elle est trop jeune, enfin, c'est ce que je pensais, je ne voyais pas qu'Aniah était devenue une femme en l'espace de quelques mois, voir quelques semaines.
Aniah : C'est Anass ?
Moi : ...
En vrai, je ne sais même pas pourquoi je pleure. Si vous regardez bien, c'est parce que Nabil m'a frappé non ? Mais c'est un surplus de sentiments, un surplus de problèmes, je suis faible. Faible face à ces épreuves, faible face à ce que m'inflige mon Créateur.
La religion... Je l'ai abandonné depuis. Et c'est ça qui m'a encore plus affaibli, je ne vous cache pas que ma foi en a prit un coup, et pas un léger ! Il m'arrivait de douter, mais je tournais la tête en direction de la fenètre, le ciel, le soleil... Toutes ces belles choses nécessitent un Créateur, c'est sûr.
J'ai tourné la tête négativement, elle n'avait pas l'air de me croire. D'un coup, on entends la porte d'entrée claquait, j'ai sursauté, et mes larmes ont recommencé à couler. Aniah me regardait inquiétée.
Nabil : ELLE EST OU ?!! ELLE EST OU CETTE SALOPE ?!
Yemma : Nabil ? Qu'est ce qui t'arrives ?
Nabil : C'EST TA FILLE ! TA FILLE LA KEHBA LA !
Yemme : Chkoune ?
Nabil : CHAIMA !
Mon être tout entier tremblait, il ouvra la porte de la chambre en grand, d'un coup. Ses yeux noir me mitraillaient, dès qu'il m'a vu en train de pleurer il est devenu enragé.
Nabil : AH ! TU PLEURES MAINTENANT HEIN !
Aniah : C'est tout Nabil, calmes toi.
BAM ! Il la baffé. J'étais choquée, Aniah se tenait la joue, ses larmes commençaient à couler, elle est restée en état de choc, sans bouger, sur place. Quant à moi la peur m'empêcher de réagir. J'étais comme tétanisée.
J'ai toujours eu peur de Nabil, ses regards, sa haine, sa carrure aussi. Mais il n'a jamais levé la main sur moi, comme certaines le disent, les hagras continuelle des frères je ne connais pas, je suis de nature discrète, travailleuse, je n'ai jamais manqué de respect à mes frères, malgré mes colères jamais je n'ai ouvert ma bouche, ce sont mes aînés. Alors même en l'absence de coup, ils me faisaient peur, je les craignaient. C'est encore plus horrible car ce ne sont même pas leurs forces qui me fait le plus peur, mais leurs charismes naturel et l'autorité qu'ils ont sur moi.
Il s'est approché de moi, m'a tiré hors du lit et m'a jeté contre le sol, Aniah l'implorer de ne rien faire, sous peine de regretter ses geste, mais meskina c'est elle qui se prenait les trehas qui m'étaient destinées.
Nabil : ALORS ? T'ETAIS OU ?
Moi : Mais... mais nulle part.
Nabil : PREND MOI POUR UN HMAR AUSSI !
Je ne voulais pas lui dire que j'étais avec Anass, trop de fierté, et puis j'avais peur de sa réaction.
Moi : ...
Nabil : REPOND PUTAIN !
Il s'est jeté sur moi, oui oui jeté. Puis m'a envoyé un énorme coup de poing dans la figure, je sentais mon nez craqué, j'ai poussé un hurlement de douleur. Ma mère a accouru dans la chambre, elle hurlait et suppliait mon frère d'arrêter, des larmes ornaient ses joues.
Personne n'était là, mon père travaillait, et Issam à du sortir. Maneyl ne fait plus partie de ma famille à mes yeux.Nabil ne s'arrêtait pas pour autant, il m'envoyait des coups partout, mais visait surtout le visage.
J'ai senti un énorme coup dans le ventre. Une remontée amer venant du tréfonds de mes tripes m'a fait recraché du sang, l'horreur. Ma mère a hurlé à mon frère de se s'arrêter. Mon frère m'a regardé et est sorti. Ma mère m'a sauté dessus, me disait des paroles que je ne comprenait pas, puis trou noir. J'ai du m'endormir quelques minutes, puisque après, je sentais Issam qui me tapotait sauvagement les joues.
Issam : Oh oh ! Chaïma réveille toi !
Chaïma : J'ai mal...
Ma voix était très faible, Issam m'a porté, j'avais une impression que tous mes os étaient en train de claquer. Il m'a déposé sur mon lit, et m'a dit de dormir. J'ai vu Aniah dans ma chambre avec des cotons et de l'eau et je me suis endormie, fatiguée.
Dans la nuit, je me suis reveillée avec une douleur au niveau de... Bah partout en fait.
J'ai poussé un petit gémissement, c'était la nuit. Maneyl dormait, et Aniah aussi.Je suis sortie du lit malgré la douleur atroce, et je me suis dirigée vers la salle de bain.
Quand j'ai vu ma tête, j'ai pas pu empêcher mes larmes de coulaient. Mes cheveux c'était la guerre mais fallait s'en douter, ce qui m'a le plus attristé c'est mon oeil, il était violet/bleuté. J'ai passé mes doigts dessus et j'ai sursauté légèrement. Ca faisait mal et ça me lançait. Putain, j'ai mon hlel en plus.
Oui, oui j'ai pensé à mon hlel. Après avoir penser à ça, j'ai ouvert grand les yeux. Mon frère m'a battu, et la seule chose à laquelle je pense c'est mon hlel ? J'avais envie de me mettre des baffes pour m'amochir encore plus. Décidément, je ne suis plus la même.
J'avais des égratignures un peu partout, mais à ce que je vois, Aniah m'avait désinfecté, les blessures étaient bégnines, pas profonde. J'avais le corps éraflé de partout donc la douleur a beau être supportable elle n'est pas moins désagréable. J'ai passé un peu d'eau sur mon visage, ça me piquait et me grattait, je suis retournée dans mon lit, un peu calmée mais toujours choquée. Nabil m'a battu.(Petite partie j'ai la flemme d'écrire j'vous promet)
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Chronique de Chaïma: Koulchi Bel Mektoub
Lãng mạnReprise de ma chronique sur Facebook (avec réécriture parfois) Chronique finie - 80 parties