Chapitre 23: Jouer avec l'amour, c'est jouer avec la vie

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Chapitre 23 : Jouer avec l’amour, c’est jouer avec la vie

 

Je marchais de plus en plus rapidement dans la noirceur qui commençait à s’installer sur la ville. Il était environ 19h00. À la seule pensée de mettre fin à tout ça me donnait la chair de poule. J’abouti à un petit parc où je m’assis au pied d’un arbre. Mon cellulaire n’arrêtait pas de vibrer. Je me disais que c’était un des gars ou Samantha qui me cherchait, mais je m’en foutais carrément. Et c’était à ce moment qu’ils s’inquiétaient pour moi? Pff… Leur inquiétude, il pouvait bien la mettre là où je le pensais

Le dos accoté sur le tronc, mes genoux à la hauteur de ma poitrine, je laissai tomber ma tête vers l’arrière pour accoter ma tête sur celui-ci comme si elle pesait une tonne. Oui, j’étais épuisé, épuisé de tout, épuisé de moi-même. Je fermai délicatement mes yeux en laissant mes pensées noires envahir mon esprit. Sans que je m’en rende compte, mes yeux s’embuèrent sous mes paupières, puis laissèrent de chaudes larmes rouler le long de mes joues. Ensuite, vous vous en doutiez, j’éclatai littéralement en sanglots. Je portai mes mains et posai mes paumes sur ceux-ci. Je pleurai, pleurai, pleurai, mais vint un temps où je voulais reprendre mon souffle, mais la tristesse m’en empêcha. Puis, au bout de quelques secondes, je parvins à déceler l’oxygène au bout de mon tunnel de sanglots. J’inspirai profondément, comme si ma vie en dépendait et me laissai de nouveau aller en me laissant emporter par mon sentiment de tristesse, de solitude, de peur… Oui, de peur. Nous disons souvent que c’est plus facile à dire qu’à faire. Eh bien, cette règle s’appliquait parfaitement pour mon cas. J’avais la pensée de peut-être m’ouvrir les veines avec un couteau, me noyer ou encore mieux, tout simplement sauter d’un pont, mais mes pensées ne voulaient pas guider mes gestes. Mon cerveau bloquait au moment de transmettre le message à mes muscles. J’étais totalement incapable de passer à l’acte, de me suicider en d’autres termes.

Je pris alors mon téléphone cellulaire, puis décidai d’envoyer un message aux gars et aux filles. Je pris ma messagerie, puis commençai à écrire.

 

« Salut mes amis, vous côtoyer pendant toutes ces années étaient pour moi un véritable plaisir. Je me suis éclaté en votre compagnie. Vous resterez à jamais graver dans ma mémoire. Vous quitter est peut-être une chose difficile, mais je le fais pour le bien de Samantha et de Niall. Samantha, tu trouveras un homme bon pour toi un jour, je te le promets. Niall ne veut pas qu’on soit ensemble et je le comprends. Après tout, je ne suis juste qu’un briseur de cœurs… Peut-être que tu trouveras ça difficile, mais dis-toi que ce l’est pour moi aussi. Je voudrais plus que tout être avec toi, mais les circonstances font que notre couple n’est pas possible. Samantha, je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai…pour toujours et à jamais. Peu importe ce qui arrive dans le futur.

Alors voilà, c’est ainsi que ma vie se termine. Je veux vous dire que jamais je ne vous oublierai. Vous êtes une partie de moi. Pour les fans, expliquez-leurs. Je suis sûre qu’elles comprendront mon geste. Elles s’en remettront. Dîtes-leurs que je les aimais énormément et que pour moi, ce qu’elles avaient faîtes pendant toutes ces années était énorme pour moi et pour le groupe. Et pour ma mère, mon père, mon beau-père et ma sœur, dîtes-leurs que je les aimais plus que tout. Qu’ils étaient là pour moi quand j’en avais besoin et dîtes-leurs des excuses de ma part pour les avoir blessé, mais dîtes-leurs de continuer à vivre, même sans moi.

Louis, Zayn, Niall, Liam, Perrie, Eleanor, Sophia, Samantha et Andréanne, je vous aime. Je vous souhaite que du bonheur jusqu’à la fin de vos jours. Vous le méritez.

Au revoir, Harry xx »

Après avoir écrit ce message, j’étais démoli. Mon pouce arrêta face au bouton "envoyer". Mon cerveau bloquait encore… Ce que je m’apprêtais à faire était décisif. Mais malgré ma conscience, j’effaçai le message jusqu’à "… Alors voilà, c’est ainsi que…". Je n’avais pas la force de continuer à effacer. C’est à ce moment que mes paupières devinrent lourdes, j’avais de plus en plus de difficulté à respirer et je tremblais. Mais que m’arrivait-il ? Peut-être…une crise de panique ? Je n’en savais rien. Mes mains n’eurent plus la force de tenir mon cellulaire, donc elles le laissèrent tomber à mes côtés, mais mon pouce avait eu le temps de toucher sur le bouton "envoyer" avant. Soudain, ma tête se mit à tourner en me faisait affreusement mal, puis je tombai sur le côté et…plus rien. Le noir complet.

Croire Pour Survivre [TOME 1,2,3&4]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant