Baby Gangster

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Chapitre 3

Alyanna

Assis sur les marches de la maison, Riley allume sa cigarette et tire dessus avant de recracher la fumée vers le ciel.

« - Alors comme ça tu travailles dans le marketing.

- Oui.

- Ça te plaît ?

- Ça va.

- Tu veux reprendre l'agence de ton père ?

- Je ne crois pas qu'il me laisserait les rênes de son entreprise.

- Pourquoi ?

- Parce qu'une femme n'a pas l'étoffe pour être PDG. »

Riley me regarde en tirant sur sa cigarette.

« - Je suis sûr que tu signerais beaucoup de contrat. »

Je rigole.

« - Et toi tu travailles dans quoi ?

- Pas grand chose. » il se gratte le sourcil. « Je me fais de l'argent en réparant des caisses et des motos.

- Tu répares des voitures de luxe ou quoi ? Tu as vue où tu vies ? »

Il rigole et tire sur sa clope.

« -Joey l'a hérité de ses parents. »

Je regarde l'entrée de la maison éclairée par des lumières.

« - Des frères et sœurs ? Me demande t-il.

- Un frère, Alan.

- Plus grand ?

- Plus petit, il a 16 ans. » je lui réponds en me passant la main dans les cheveux.

« - Tu as l'air dépité.

- Il se prend pour un vrai caïd, la racaille du quartier. »

Riley rigole.

« - Vraiment ?

- Oui, il s'attire des problèmes et revient avec un coquard à chaque fois qu'il sort. Et je ne te parle même pas de ses conquêtes.

- On a qu'une vie. »

Je le regarde écraser sa cigarette et la jeter dans un pot de fleur.

« - Je sais mais...

- Tu t'inquiètes pour lui et c'est normal.

- Il a déjà fini aux urgences après avoir reçu un coup de couteau et quand il ne donne pas de nouvelles je m'imagine toujours le pire. » je regarde mes mains.

Riley replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je lève la tête et je le regarde, son pouce caresse ma joue et je sens les battements de mon cœur s'accélérer. Mes yeux quittent les siens pour se poser sur ses lèvres. J'humidifie mes lèvres en passant ma langue et les lèvres de Riley s'étirent en un sourire. Rapidement ses lèvres se retrouvent sur les miennes.

Essoufflée je mets fin au baiser, je m'éloigne légèrement et je le regarde en me mordant la lèvre. Il regarde mes lèvres en se léchant la lèvre inférieure, je souris. Une légère brise vient caresser ma peau et je frisonne.

« - On devrait rentrer.

- Oui. »

On se lève et je le suis, il ferme la porte à clé derrière nous. Je me tourne vers lui.

« - Il y a une chambre de libre ? » je lui demande alors qu'il se rapproche de moi.

« - Oui, la mienne. »