Involontairement dans la merde. { Terminé. Réécriture. }

Chapitre 42

Je regarde Lucille un instant. Je lui prend la main et j'aperçoit Marco pas loi. On marche jusqu'à lui et il prend Lucille dans ses bras. Puis il me regarde et je me jette sur lui tellement j'ai besoin de sentir sa présence.

Je chuchote doucement à son oreille.

Moi : Je t'aime aussi Marco.

Il ressert son étreinte autour de moi. Je souffle un coup et il me lâche. On marche tous les trois jusqu'à la terrasse du bistro. Je n'ai pas vu mon père depuis tellement longtemps que je ne suis pas sur de le reconnaitre. Au moins Marco lui à plus de souvenirs. Finalement je ne suis pas sur que ce soir une si bonne chose. Marco à tellement été blessé lui aussi par le départ de l'autre.

Marco : Kat.. Tu vois l'homme qui fait un geste de la main ?

Moi : Oui.

Marco : C'est lui.

Mon sang se glace. Mais je me souviens de la raison pour laquelle j'ai accepté de venir ici. Je regarde Lucille un instant.

Moi : Chérie, Marco et moi on revient dans quelques minutes, retourne à la voiture de Liam, on va parler à ton père.

Elle me sourit et repart. Je me redresse, me racle légèrement la gorge avant de souffler un bon coup.

Kat, tu es enceinte. Tu es enceinte. Balance lui tout à la gueule il ne va pas revenir comme une fleur après tout ça !

Pour une fois que ma conscience ne dit pas quelque chose de gênant.

Je me retourne et emboite le pas. Je marche avec fureur. Je dépose furieusement mes mains sur la table et c'est là que je reconnais ces yeux, ces yeux qui autre fois, me faisaient sourire. Je n'ai jamais connu un tel rage.

Père : Katrina... Tu es..

Moi : Non. Déjà, on m'appelle Kat. Ensuite. Qu'est ce que tu veux ? Qui es-tu pour débarquer comme ça du jour au lendemain ?

Père : Kat.. S'il te plait assis toi. J'ai des choses à vous expliquer.

Moi : Oh non !

Je me met à rire sarcastiquement.

Moi : Oh non tu n'as rien à m'expliquer. Tu es partit. Tu es lâche. Tu nous as laissés. Maman, Marco, Lucille et moi ! Tu ne sais absolument rien de nous. Rien du tout ! Tu veux que je te dise ce que ta fille est devenue ? Ce que ta petite princesse, ton ancien petit rayon de soleil est devenu ?!

Je hausse le ton. Marco dépose sa main sur mon bras que je repousse avec la force d'une furie.

Marco : Kat. Calme toi ! Des gens nous regardent !

Je sourie en coin.

Moi : Des gens nous regardent ?

Marco : Oui.

Je me redresse avec un regard vangeresque.

Moi : Bonjour à tous, excusez moi pour le dérangement ! Je m'appelle Kat, j'ai 16 ans. Et voici mon père ! Enfin, il ne porte que le nom. Cet homme m'as laissé quand j'étais petite et s'est barré sans se retourné me laissant seule avec ma mère, mon frère et ma petite sœur qui était à peine bébé ! Aujourd'hui il revient tel une fleur, mais je vais vous dire ! Sa jolie petite princesse qui portait des robes bouffantes rose pâle n'est plus là !

Je me retourne à nouveau vers mon géniteur.

Moi : Et oui "papa" ta douce fille, elle n'est plus là. Je vais te dire qui je suis devenue. J'ai fêté mes 16 ans il y a un peu plus d'un mois et encore une fois, tu ne me l'as pas souhaité. Tu sais ce que je faisais pendant ce temps là ?

Marco : Non Kat.. S'il te plait.

Moi : Marco. Laisse moi. Tu ne sais pas.

Il se tait et je recommence.

Moi : Et bien cher père, j'ai eu ma première relation sexuel. Et tu ne sais pas quel est le pire ?! Je suis enceinte. Et oui, je suis enceinte de déjà un mois. Mais ça aussi tu l'as raté. Alors ta princesse ou est elle passée ? Il y a 10 ans, je portais une robe rose comme celle de la belle au bois dormant. Aujourd'hui je porte un bébé. Alors sache bien que tes excuses ou tes explications, je m'en branle. Je n'en ai absolument rien à foutre. Tu t'es barré et bien tu peux retourner te foutre dans ton coin perdu je ne sais où. Moi je n'ai plus besoin de toi. Je n'en aurais plus jamais besoin. J'espère que Marco arrivera à te pardonner. Mais pas pour toi. Juste pour qu'il puisse avoir une figure paternel. Pour qu'il sache quelles erreurs il faut éviter. Pour que tu lui montre comment fonder une famille et la tenir. En espérant que l'élève dépasse le maitre et réussis à garder sa famille autour de lui. Je te souhaite bonne chance Kail. Moi je dois aller m'occuper de moi et de mon bébé.

Je me suis redressée, ai regardé tous les gens qui nous regardaient.

Moi : Désolé pour le dérangement mesdames et messieurs. Bonne fin d'après midi.

Et je suis partie sans même me retourner laissant Kail avec Marco.