Chapitre 90

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J'ai proposé aux filles de rester dormir à la maison n'ayant pas le courage de dormir seule et puis une soirée pyjama avec mes meilleures amies c'est ce qu'il me faut.
J'ai prévenue ma mère et elle m'a dit qu'elle irait acheter tous nos petits plaisirs pour nos soirées pyjama habituelles et qu'elle dirait à Kail de garder Lucille un soir de plus.
Donc nous sommes en train de rentrer.

Moi : Vous ne voulez pas qu'on passe à l'hôpital un peu d'abord ? Il est tôt encore, seulement 18h30.

Emilie me regarde et son regard est compatissant et s'accompagne d'un petit froncement de sourcil agréable.

Emilie : Bien sûr qu'on va y aller chérie.

Je sourie faussement et baisse la tête. J'ai vue les mains de Laure se refermer sur le volent. La mort de David lui fera tellement de mal à elle aussi... Laure est une personne assez pessimiste et chaque événement un peu compliqué va la torturer pendant des jours, j'ai peur pour elle. Mais j'ai encore plus peur pour moi. Elle change de direction, au lieu de prendre la route pour ma maison, elle tourne vers l'hôpital.

On y arrive en 15 minutes à cause des embouteillages. On laisse nos sacs dans la voiture et entrons dans l'hôpital. Je connais le chemin par cœur. Quand on y arrive la mère de David est la.

Elle me regarde puis regarde mon ventre et se met à pleurer. Je ne sais que faire. Elle essuie ses larmes et se lève.

Mère de David : Katrina, j'aimerais que vous veniez manger à la maison demain soir si vous le pouvez. Ce serait pour parler du bébé. David ne sera pas là pour élever son fils mais ça ne veut pas dire que nous nous ne le pouvons pas... Alors j'aimerais qu'on en discute.

Moi : Bien sûr. Je viendrais.

Elle fait un signe de tête de remerciement et sort de la chambre. Emilie, Laure et moi entrons et je me met sur là tabouret à côté du lit et déposé ma tête sur le torse de David. J'écoute son cœur. Lui et moi c'était magnifique. Notre histoire devrait être écrite... J'ai une enfant avec lui, il sera à tout jamais son père et je sais que si il n'avait pas eu cet accident il en aurait pris soin. Je sais qu'il m'entendra si je parle.. Je relève la tête et ce n'est que maintenant que je vois que les filles sont en train de refermer la porte derrière elles pour me laisser discuter. Enfin, avoir une conversation sans retour.

Moi : Salut, ça fait quelques jours hein. On m'a annoncé la nouvelle hier. J'ai tellement pleuré. Je ne voulais pas ça... Tu vas tellement me manquer. Des milliards d'images de nous avant se bousculent dans ma tête. Tu te souviens le jour où tu m'as demandé de sortir avec toi ? Je t'avoue que je t'ai trouvé vraiment ridicule.

Flashback

Il s'approche de moi et mon cœur se met à batte plus vite. Ça fait 30 minutes au moins que je l'attends sur le pont. Un pont ravissant d'ailleurs, il est en métal noir et il y a des fleurs blanches de partout. Dommage que ce ne soit pas des roses.

David : Je suis tellement désolé de mon retard... Si je te dis la raison pour laquelle je le suis tu vas me trouver bête.

Moi : Dis là moi et on verra bien.

David : J'avais le trac. J'avais très peur en faite.

Je ris doucement. C'est ridicule.

Moi : Et ça fait 30 minutes que les gens me dévisagent voyant bien que ça fait une éternité que j'attends quelqu'un et ils doivent littéralement se foutre de ma gueule pensant que je me suis pris un lapin.

David : Tu veux que je me ridiculise moi aussi ?

Moi : La n'est pas la..

David : Regarde.

Il sort son téléphone et met de la musique. Une musique vraiment ridicule qui parle de choses qu'on mange. Il se met en plein milieu du pont et se met à danser comme du n'importe quoi en faisant des gestes. Quand la musique dit " manger " il fait comme si il emmener une fourchette à sa bouche, quand ça dit " remuer " il bouge ses fesses etc...

Et c'est tellement hilarant ! Je pleure même de rire en le filmant.

Retour présent

Moi : Tu n'as pas idée le nombre de fois où j'ai regardé cette vidéos juste par plaisir de rire. Tu sais, avant toi j'avais jamais vraiment aimé. Je pensais que je le faisais mais quand je t'ai rencontré ma vie entière à basculée. Et vraiment beaucoup vu l'état de mon ventre !

Je me met à rire puis reprends mon sérieux.

Moi : Non sérieusement David... Tu vas me manquer.. Je ne t'aime plus à l'heure d'aujourd'hui mais tu es vraiment important pour moi sache le.. Je vais y aller je repasse demain... Je lui déposé un baisé sur le front et quelques larmes coulent le long de mes joues.

Je sors de la chambre et à cet instant une infirmière entre dans sa chambre. Nous sortons de l'hôpital et rentrons à la maison.

Quelques heures plus tardes je reçois un appel d'un numéros que je ne connais pas.

Moi : Allo ?
...: Bonjour, je suis le docteur Dusta, je suis le médecin en charge de votre ami David.

Mes mains tremblent.

Involontairement dans la merde. { Terminé. Réécriture. }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant