Chapitre 61

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Moi : Eum.. Il est.. Il est lui..

Samuel : Non mais tu as compris ma question.. Comment il est Kat ?

Moi : Sam, il est endormie ok ? 

Il me regarde et ne dit rien de plus. On arrive rapidement à l'hôpital et je me souviens de la chambre de David alors je me dirige vers cette dernière accompagnée de Samuel. On arrive devant la porte, Samuel et moi on se regarde et on prend notre inspiration en même temps avant que je n'ouvre la porte. On pénètre tout deux dans la chambre et peu à peu, le corps sans vie de mon ex petit ami apparaît devant nous. Juste avant de pouvoir voir sa tête, je sens la main de Samuel se glisser dans la mienne. On avance encore un peu et le voilà.

Mon cœur se sert et je m'avance vers lui. Samuel me lache la main. Je me rapproche de David, prend sa main et la dépose sur mon ventre.

Moi : Coucou, je passe avec Samuel. Il n'ose pas parler, il n'y arrive pas. Mais il va le faire. Moi je suis là, et le bébé aussi. Je sais que ta voix lui manque. Elle me manque à moi aussi même si la seule chose qu'on fait c'est se hurler dessus. Je suis souvent fatiguée mais sinon je pète la forme. Samuel vient pour une semaine donc je penses qu'on passera tous les jours. Comme ça si il n'arrive pas à parler aujourd'hui, il y arrivera un autre jour.

Je marque un temps de pause quand je vois Sam se rapprocher et s'asseoir sur un fauteuil à côté de David. Il le regarde les coudes appuyés sur ses genoux, les mains entre-lassées et le menton déposé dessus. Il a les larmes aux yeux, ils sont rouges vif et je peux très bien voir l'eau qui menace de s'échapper.

Moi : Je sors un instant, je vous laisse seuls.

Je me lève et j'allais sortir de la pièce mais Sam prend ma main et me fais m'asseoir à côté de lui. Il attrape la main de David et commence à parler.

Samuel : Salut Bro... Ca fait quelques mois on s'est pas vus hein. Je ne peux vraiment pas te laisser seul dis donc.. Tu.. J'arrive pas à te voir comme ça. J'ai l'impression qu'elle est loin l'époque où on se bourrait la gueule à en tomber raide tous les deux. Je trouve ça débile de te parler alors que je suis sur que tu n'entends rien de ce que je dis. Mais je penses que psychologiquement c'est bon pour nous.. Nous tous.. A Kat surtout je penses.

Je fais un léger bon en arrière.

Samuel : Ouais. Elle ça doit être la pire. Elle fait comme si de rien était mais je sais. Elle à peur. Tout le temps. Mais elle ne montre jamais rien, c'est dingue. Bro, sort de ce foutu coma là. On a besoin de toi, je te parle de Kat, de moi. De tes parents... De ton enfant. T'as raison il n'est pas né. Mais il le sera bientôt. Donc bouge toi le cul parce que Kat n'arrivera pas à gérer la grossesse seule. Même si je suis là et que sa mère et son entourage aussi. Tu sais qu'elle à besoin de toi et que ton bébé aussi.

Moi : Samuel, s'il te plait, tait toi.

Il se tourne vers moi et ses sourcils se froncent quand il me voit pleurer. Lui aussi pleure. C'est fou.

Sam : Pleure pas chérie.

Il me prend dans ses bras et je respire longuement son odeur pour me calmer. Je l'entends faire la même chose. Une ois un peu calmé, un bruit nous fait relever la tête. C'est la mère de David.

Mère de David : Oh Katrina. Tu es la.

Moi : Bien sur.

Mère de David : Je croyais que c'était fini entre vous.

Moi : Ca l'est. Mais n'oubliez pas que c'est le père de mon enfant.

Mère de David : Oui. Je pourrais être seule avec mon fils ?

Samuel : Bien sur.

Mère de David : Oh tu peux rester Samuel. Tu es le bien venu ici.

C'est une blague j'espère ? Je suis sidérée.

Samuel : Euh non. Je repasserais.

On se dirige vers la sortie.

Samuel : Avec Kat.

Il referme la porte et se laisse tomber contre cette dernière. Je m'accroupie avec difficulté et le regarde. Il à la tête baissée et se tire légèrement les cheveux.

Moi : Il va se réveiller, je le sais mon ange. Tu verras. Il se réveillera avant la naissance de mon petit bébé. Dis, je sais que normalement c'est le père qui décide du parrain mais je sais déjà qu'il te choisira toi donc tu veux être le parrain de mon bébé ?

Il relève la tête et ses yeux brillent. Ils sont mélangés entre le bonheur et la tristesse.

Samuel : Oui ! Oui, merci Kat, je t'aime.

Il me prend dans ses bras et on reste un petit moment comme ça. Je sais que ça le réconforte..

Involontairement dans la merde. { Terminé. Réécriture. }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant