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Partie 51

- Samedi, 23h 30.

- On a une heure de libre... Et je vais profiter de chaque seconde, murmure Jayce contre mon oreille.

Ses doigts frôlent ma verge par dessus mon caleçon. Mes dents s'enfoncent violemment dans ma lèvre alors que mon dos se cambre. Ma tête tombe sur son épaule, ses lèvres glissent dans mon cou, ses dents mordillant ma peau. Des frissons parcourent mon échine, mon corps se réchauffe rapidement. J'ai besoin de plus de contact. Pourtant, Jayce est long dans ses mouvements : une de ses mains glissent avec une lenteur exécrable sur mon torse, me faisant languir alors qu'avec l'autre, il passe sur mes cuisses, mon membre, le caressant juste une seconde. Je tente de me retourner mais il m'en empêche, entourant vivement ma taille d'un bras.

-Et si on prenait une petite douche..., souffle-t-il en me poussant vers la sortie.

Mes joues prennent rapidement une couleur tomate :  la dernière fois, c'était chez moi et nous n'étions pas seuls. Cette fois, la maison est à nous et le silence est maître. Tout cela m'excite encore plus : je vais pouvoir profiter de chaque seconde. Quand Jayce nous fait entrer dans la salle de bain,  mes yeux s'illuminent : elle est charmante. Les tons bleus-verts sont très bien accordés à la couleur crème de la douche italienne. Je n'ai pas le temps de regarder le reste de la salle que Jayce me tire déjà sous l'eau, me faisant enfin face. Prestement, il me retire chaque vêtement, bien plus pressé que deux minutes plus tôt. Je pouffe et agrippe sn menton entre mes doigts.

-Tout doux lapin, je ris et il roule des yeux.

-C'est court une heure, réplique-t-il, le regard brillant. Alors si tu veux en profiter, dépêche-toi de retirer ça, grogne-t-il en tirant sur l'élastique de mon boxeur.

Le coeur battant lourdement dans ma poitrine, je glisse mes doigts dans ses cheveux, plaquant mon torse contre le sien. Les siens partent allumer l'eau alors que nous ne sommes qu'en caleçon. Toujours aussi stupide. Mais ce détail devient vite futile quand ses lèvres se pressent contre les miennes, sa langue s'enroulant autour de la mienne rapidement. Un gémissement m'échappe et ses doigts s'agrippe à l'échancrure de mes reins, ses ongles s'enfonçant dans ma peau. Je m'écarte et fais glisser mes lèvres sur sa mâchoire tandis qu'il bascule sa tête en arrière, me laissant champs libre. Mes dents frôlent alors sa pomme d'Adam puis viennent mordiller sa peau, de sa clavicule à son lobe d'oreille. J'adore redécouvrir son corps à chaque fois. Et la saveur de sa peau est exquise. Mon dos se retrouve soudainement collé à la vitre de la douche alors que Jayce s'attaque à son tour à ma gorge. Sa langue glisse le long de ma jugulaire, me faisant frissonner d'une manière peu pure. Mes mains s'enfoncent dans ses cheveux, le tirant plus près de moi. J'entends vaguement son rire se mêler au bruit de succion qu'il fait. Un suçon. Je rougis d'un coup et gémis quand une de ses mains attrape ma fesse, la malaxant. Ma cuisse vient rapidement glisser sur sa hanche, collant mon érection contre la sienne. Et les sensations n'en deviennent que plus intense. Mon coeur jaillit de ma poitrine, mon souffle se fait plus court alors que mes doigts parcourent son dos, cherchant quelque chose à quoi se raccrocher. Parce qu'il me fait perdre la tête.

Vivement, j'attrape ses joues et l'embrasse fougueusement. Il ne se fait pas prier et il presse ses lèvres avec une intensité bestiale plus que flagrante sur les miennes. Mes doigts descendent doucement entre nos deux corps alors que les siens remontent le long de mon dos, caressant ma nuque d'une manière sensuelle. Je veux prendre les devants, ne pas lui laisser le temps de reprendre son souffle.

Alors, sans réfléchir, je fais glisser mes doigts sur son membre, caressant le haut du bout du pouce. Sa respiration se coupe, il soupire et ses yeux se plantant dans les miens. Lentement, guettant chacune de ses réactions, j'entame de lent va-et-vient. Il se mord la langue, ferme les yeux et bascule sa tête sur mon épaule. Ses mains sont contractés sur mes épaules alors qu'il gémit contre mon oreille. Ses dents s'enfoncent dans ma peau, me faisant couiner de plaisir alors que je commence à accélérer mes mouvements. J'aime l'entendre gémir, le voir à ma merci, le sentir en ma possession. Son corps se met alors à onduler contre le mien, cherchant plus de contact. Et mon érection tape contre sa cuisse, me procurant des frissons électriques tout le long de mon échine. Ma seconde main s'agrippe à son épaule tandis que l'autre s'affaire toujours au plaisir de mon petit-ami. Et sans que je ne m'y attende, une de ses mains rejoint la miennes, venant attraper ma verge pour lui imprimer les mêmes mouvements. Je retiens mon souffle puis gémis. Que c'est bon. Ses lèvres capturent les miennes, laissant nos couinements se perdre dans l'autre. Nos mains se touchent, nos membres aussi et nos corps ne cessent de rechercher plus de contact.