Le cagnard de Rio m'avait étrangement manqué. Les couleurs vive des façades des maisons aussi. La vitre de la voiture grande ouverte, je laisse le soleil pénétrer ma peau et le doux vent insinuer mes cheveux, me concentrant sur l'éternelle souvenirs de mon enfance ici. Je ferme les yeux un instant, me laissant submerger par les sensations que dégagent l'été. L'odeur des arbres feuillus suivie par celle exhalée par la ville envahissent mes sinus. Je ne pense à rien, je profite simplement de ce moment et je me sens étrangement bien. Soudainement, la main d'Alec sur ma cuisse me surprend.-A quoi tu penses ?
La voix d'Alec m'interromps dans ma tentative d'ouverture d'esprit pour me détendre avant la confrontation avec Leila. Je ressens à nouveau toute cette rancœur et cette tension m'habiter alors que je venais de réussir à m'en échapper. Je soupire et me tourne vers lui.
-Rien, j'essayais de me décontracter, sachant que dans quelques minutes j'aurais des envies de meurtres.
Il rit chaudement, sans quitter la route du regard et serre un peu son étreinte sur ma cuisse.
-Leila n'est pas si méchante que ça.
-Elle n'est pas méchante, elle est juste irrémédiablement insupportable, c'est différent.
Il secoue sa tête en souriant mais ne me répond pas. Je descend légèrement mon siège et monte mes pieds à la fenêtre pour être étendue au maximum.
-Tu veux bien me dire ce que tu comptes faire maintenant pour Alessio ? Dis-je en direction d'Alec qui fixait mes pieds salirent le bord de sa voiture chérie.
Il hausse les épaules en me donnant une tape sur les jambes.
-Je n'aime pas répéter les choses. Je te le dirais quand on aura rejoint Leila à l'appartement. Descend tes pieds de ma bagnole.
-Quel appartement ? Dis-je en me redressant subitement.
Il arque un sourcil et répond brièvement :
-Le mien.
-Ah, donc elle a les clés de ton appartement, super.
Il soupire et je croise mes bras contre mon torse, l'air boudeuse.
-Elle devait dormir quelque part, alors je lui ai laissé un de mes appartements. Et puis je n'ai pas à me justifier. Retire tes chaussures, putain !
Je roule du regard et descend enfin mes pieds de la fenêtre, ce qui ma vaut un regard satisfait de sa part.
-Elle a dû fouiller tes placards, porter tes vêtements et se parfumer de ton parfum, psychopathe comme elle est.
Il sourit et me lance un regard amusé avant de poser sa main sur ma cuisse.
-Jouer la fille jalouse te va plutôt bien, ça me plaît.
Je lui lance un regard surpris et souris sans pouvoir m'en empêcher. J'étais persuadée qu'il n'aimait pas ça, du coup, je ne sais pas si je dois le croire ou non J'ai toujours une partie de moi qui me dit de me méfier de ce qui peut sortir de sa bouche.
-Je suis pas jalouse. A moins que j'ai des raisons de l'être.
-Tu n'as pas de raisons de l'être.
-C'est ce qu'on verra, dis-je en haussant les épaules.
Il sourit et gare la voiture dans une ruelle. Les deux immeubles qui nous entourent sont les mêmes, blancs et immenses, sur plusieurs dizaines d'étages.
-On y est, dit-il en sortant de la voiture.
Une fois que nous soyons tout les deux sortis, il reprend :
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INCANDESCENCE
RomanceOn s'est tous déjà demandé, si on devait changer quelque chose à notre vie, qu'est-ce que ce serait ? C'est la question que Sara, une jeune femme qui attire les problèmes, se pose tous les jours. Excédée par la vie qu'elle a en Californie où elle...