Chapitre 18

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Bon et bien voici le deuxième chapitre du jour.

Bonne lecture !

Tout mon être se fige. Se crispant dans  une position douloureuse.
Un jeune homme aux yeux bleues et aux longs cheveux blancs s'avance dans la pièce, avec un regard stupéfait.

- Qu'est-ce que ....

- Qui êtes-vous ? !

Mon voix sèche et légèrement affolée le coupe net dans son élan.

- Je m'appelle Yan.

- Que voulez-vous ? !

- Je suis ici pour

Mon attention se concentre sur sa main qui part dans son dos pour revenir avec un objet. Avant même de voir ce dernier, je plonge sur l'homme et lui tord le bras dans le dos en le plaquant violemment contre le mur, mu par un reflexe ancré profondément dans mon être.
Son bras émet un craquement sinistre, suivis par un cris de douleur.

Dans un sursaut je le lâche  et me recule pour me rattraper de justesse à la table. Les yeux aveugle à cause des points noirs qui dansent devant ces derniers. Malgré tout, je l'entend partir en courant dans ce qui me semble être un couloir.

La douleur me coupe le souffle et je manque de peu de tomber dans les pommes. Je me laisse tomber par terre dans un bruit sourd, incapable de tenir debout.

Ébété, je ne réagis pas avant de longues minutes, transis de douleur et d'incompréhension.

De peur que la douleur ne revienne, je ne bouge pas, restant adossée au pied de la table.

Il n'avait pas l'air de me vouloir du mal. Alors pourquoi ai-je réagis aussi violemment ? Aussi...instinctivement ?

Et puis où suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Qui m'y a emmené ? Et Keran ? Et qui est ce fameux Yan ?

....

Un mouvement pourtant léger me tire de mon sommeil. Un bruissement de tissu à peine perceptible. Dans un sursaut je me redresse d'un bond et envoie à l'aveuglette un coup. Un geste de défense désespéré qui aux plus grand des hasards par s'écraser dans la mâchoires du malheureux qui essayait vraisemblablement de me mettre une simple couverture.

Le jeune homme se frotte vivement la mâchoire, en me lançant, d'après ce que je peux voir dans la pénombre environnante, un regard noir.

- Je....

- Je pensais que Yan exagérait, mais tu es une vrai sauvage.

Le jeune pousse un bref grognement avant de tourner les talons sans que je n'ai le temps de bouger.

Qu'est-ce que je suis en train de faire ?

Mes mains s'aggripent dans mes cheveux, les tirants à me les arracher.

Pourquoi je réagis aussi vivement ? Qu'est-ce que je fais ?

Dans un geste incontrôlé, j'ouvre l'armoire et prend au hasard une cape que j'enfile avant de sortir précipitamment de la pièce.

Je tombe sur de longues arcades qui entourent une cour intérieur. Je prend ensuite un petit passage qui descend dans un long couloir qui rejoins à son tour, après plusieurs tournant, un autre couloir, qui donne à son tour sur un énième couloir, et enfin sur une autres séries d'arcades qui donne sur un long terrein d'entraînement parsemé de mannequin de bois. Empreintant une autre port , je tombe sur un autre couloir qui donne sur un autre couloir qui donne à son tour sur un grand hall vide. Je le traverse et empreinte encore plusieurs portes et couloirs, ainsi que de multiples escaliers avant de me retrouver sur une terrace qui domine la ville désespérément silencieuse à cette heure avancée de la nuit.

Les Murmures Du VentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant