Les Murmures Du Vent

Chapitre 26

Bonjour, excusez-moi pour cette assez longue interruption. Me revoilà avec les nouveaux chapitres. Je reprend avec une publication tous les dimanches (sauf pour aujourd'hui).

Bonne lecture !

Lorsque je reprend connaissance, la nuit est déjà tombée depuis un long moment. Un feu de bois luit doucement non loin de moi.

Je me redresse avec difficulté, brûlante de fièvre et ravagée par une douleur tenue mais bien présente.

Je remarque la présence à une dizaine de pas sur ma droite du métamorphe, assis en tailleur sur une couverture, la tête maintenue par une main, les yeux fermés. Il n'a pas l'air dans son assiette, à l'instar de ma personne.

Une des deux femmes marchandes s'approche de lui et vient prendre de ses nouvelles.
Je vois Edwin approcher à son tour.

- Que s'est-il passé ?

Le jeune métamorphe prend la parole d'une voix rauque et hachurée.

- La chamane... Il est arrivé quelque chose à la chamane... Elle est... Elle est morte.

Ses doigts se resserrent sur sa chevelure.

- Mais...on a pas pris la relève... Et.... Il n' y a plus... Il n'y a plus de chamane...

Je vois le soldat froncer les sourcils.

- Cela a-t-il un impact sur tous les métamorphes ? Et cela a t-il une quelconque conséquence sur les autres metamorphes ?

Le jeune homme avale avec difficulté sa salive.

- Je... Tous ont dû réagir comme moi...et..tous ont été coupé de leurs dons... C'est.... Là... Là tout de suite.. C'est très difficile d'y avoir accès... Il faut... Il faut à tout prix une nouvelle Chamane.

Il grimace vivement avant de se prendre la tête être les mains.

Mais quel est le rapport entre son état et la crise que j'ai fais au même moment ?

Je repositionne ma main correctement pour me soutenir mais mes doigts rencontrent quelques choses de visceux. Je baisse mon regard ne peut m'empêcher d'écarquiller les yeux de surprise en constatant que la couverture où je me trouve est couverte de sang.

Après inspection, je constate que j'ai une blessure sur le côté droit du front, et que la blessure sur mon épaule s'est réouverte.

La poisse !

Je plisse les yeux.

C'est quand même étrange. Tous ce sang ne semble pas provenir de ces endroits.

Je tâte mon dos et grimace en sentant la substance poisseuse du sang.

- On a un problème.

Edwin tourne son regard vers moi et s'approche. Il tente de me prendre l'épaule pour me tourner et inspecter la plaie, mais j'esquive sa main.

- Ne t'approche pas !

Il soupir.

- Il faudra un jour s'occuper de ce problème.

Pour toute réponse je le fusille du regard.

- Je reviens.

Il se redresse et tourne les talons.

Je soupir de soulagement et décrispe mes muscles qui s'étaient brusquement tendu. Décidément je n'y arriverai pas avec le contact des autres....

Une poignée de minutes plus tard, Edwin revient avec la prêtresse et Keran sur les talons.

Je soupir à nouveau, mais de dépitemment cette fois.