Chapitre 17

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Ah! Je vais assassiner wattpad! J'avais pourtant bien appuyer sur le bouton "publication"! Je suis désolé je n'ai pas fais attention et le chapitre s'est mal publié. Enfin, plutôt pas publier du tout.

Bon et bien vous aurez deux chapitres aujourd'hui du coup...

Mes yeux papillonnent longtemps avant que je ne puisse totalement les ouvrir.
Mon regard s'arrête sur les longues traînées pourpre, puis sur les murs écaillés.
Depuis combien de temps suis-je ici ?

Je tente de me redresser mais me plis de douleur sous l'assaut de mes blessures.

C'est vrai. J'avais presque oublié qu'il m'avait quasiment battu à mort. Parce que j'avais hurlé, parce que j'avais parlé.
Parce que j'avais refusé d'obéir.

C'est n'importe quoi.

Qu'est-ce qui m'a prit ?

- Tu te réveille enfin ?

Mon corps entier se crispe.

- Sache que si tu le tue je te libère.


- Sa vie vaut-elle le prix de ma liberté ? Est-ce que la liberté que tu m'offres vaut ce sacrifice ?

- Tu sombres petit à petit. Si ton corps ne se brise pas, ce sera ton esprit. L'obéissance ou la mort.

Je ricane. M'étouffant presque avec le sang qui envahit la bouche.

- Tu changes de méthode ?

- La souffrance te fera sombrer. Plus les jours passent et plus l'éclat de ta fougue s'amenuise. Tout est bientôt finit.

- Oui. Tout est bientôt finit.

Je me plis en deux et crache le sang qui m'empêche de respirer.

- Range toi et la douleur s'arrêtera.

Je me relève difficilement, et avance de quelques pas incertains dans sa direction.

- Il y a des douleurs qui ne partent jamais.

Je tombe à genoux, incapable de bouger.

- Je ne veux plus tuer.

Ma vues s'obscurcit progressivement.

- Je ne veux plus souffrir.

Mes forces me lâchent et je sombre sans pouvoir me rattraper. Vers, je l'espère, un sommeil éternel.

....

Le noir. Total.
J'ai l'impression de flotter dans le néant. Seule. Sans repères.

Puis le froid. La douleur.

Je voudrais hurler, mais à la place je suffoque.
Je tente de remplir à nouveau mes poumons mais rien ne se passe.

J'ouvre brusquement les yeux et tente de me débattre. Mais je ne fais que me fatiguer inutilement. Des points noirs dansent sur le visage de Hiago avant que ce dernier ne me lâche le cou et ricane bruyamment.

Je m'écrase sur le sol, et mon souffle se bloque à nouveau brusquement sous le coup de la douleur qui m'envahi. Un gémissement étranglé franchis la barrière de mes lèvres, tandis qu'un nouveau ricanement secoue le monstre qui me fait face.

- Tu vois. Vous n'êtes que des larves qui rampent à mes pieds. Jamais vous ne sortirez d'ici.

- Oh que si sale face de porc ! Et tu creveras ici pendant que je cracherais sur ton corps encore chaud !

Un bruit sourd de coup et un autre ricanements.

- Je t'imaginais plus balèze. C'est sûr que tu te ramolis à force de taper sur un cadavre.

Les Murmures Du VentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant