Chapitre 19

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Sorry du retard, mais je ne pouvais pas me résoudre à publier sans une petite relecture.
Bonne lecture !

Que faire ?
Si je reste ici je condamne à coup sûr la citadelle, mais si je m'enfuis il y aura de forte chance que non seulement les soldats seront à mes trousses, mais également les ombres de Sa. De plus, physiquement comme mentalement je ne suis pas au mieux de ma forme. Si je m'enfuis maintenant je cours à ma perte.

Je lance un bref coup d'oeil à la fenêtre. Cette dernière donne sur une cour d'entrainement pour les soldats.

Que faire ?

Mes yeux dérivent dans le vague.

Quoi faire ?

La porte s'ouvre brusquement, me tirant de mes pensées.
Stephane apparaît, un grand sourire sur le visage.

- Alors comme ça tu as envoyé Keran sur les roses ? A cause de toi toute la citadelle pâti de sa sale humeur et de son sale caractère. Tu devrais voir la tête d'Edwin et d'Yven.

Je détourne le regard.

- Il ne comprend rien.

- A quoi ?

- La situation.

Il penche la tête sur le côté, ne voyant pas où je veux en venir.

- Quelle situation ?

Je fais un bref signe de la main pour lui dire de laisser tomber.

Il hausse les épaules.

- Sinon le médecin a dit que tu pourrais marcher d'ici deux à trois jours.

- Pourquoi n'est-il pas venu me le dire lui-même ?

Il éclate de rire.

- Parce que tu as traumatisé tous les toubibs de la citadelle pardi !

- Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle.

Il fait la moue.

- Ce que tu es de mauvais poils.

Je détourne le regard.

On dirait un gosse.

- Bon...et bien je vais te laisser à ta mauvaise humeur, nous avons un entraînement. A plus !

La porte se referme derrière lui, ramenant le silence.

Que faire ?

.....

Deux jours passent dans le calme. Hormis un assistant qui m'amène les repas et change mes bandages, personne ne franchis la porte, à mon plus grand contentement.

Tenant à nouveaux sur mes pieds, je me lève de bonne heure et quitte la pièce, habillé des habits de cuire des ombres de Sa.

Je me faufile dans la cour juste sous ma fenêtre et prend une des lances accrochées au mur.

Puis prise d'une soudaine impulsion, je me met à pourfendre des ennemis imaginaire. Mes gestes sont lent et maîtrisés pour réhabituer petit à petit mon corps. Il serait stupide de déjà me faire mal.

Après quelques dizaines de minutes, je repose la lance et revient sur mes pas.

Ne me reste plus qu'à guérir.

....

Quatre autres jours passent sans que personne ne viennent me déranger.
D'ennuis j'ai passé de longues heures à déambuler dans la forteresse, et à m'entraîner lorsqu'il y avait personne au terrain d'entraînement, réhabituant par la même occasion mon corps à l'effort.
Aucune chance que je m'encroute sur un lit d'infirmerie.

Les Murmures Du VentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant