Désolé du retard. Je vous publie les deux chapitres aujourd'hui X)
Bonne lectureJe pousse un grognement de mécontentement. Ma démarche semble si lourde que j'ai l'impression de ressembler à un ours. Un ours lesté de plomb et obèse. Mes blessures sont en voie de cicatrisation certes, mais encore assez douloureuses pour m'empêcher de me mouvoir à mon aise.
Et Dieu sait que cela me pèse !Je m'approche de ma démarche légèrement claudiquante et frappe avec appréhension à la large porte que l'on m'a indiqué il y a de cela quelques minutes.
Keran n'avait pas mentit. À peine réveillé, qu'à l'aurore on avait demandé m'a présence pour statuer de mon cas.
Je me frotte légèrement le bras. C'est fou comme je devine sans mal que je ne vais guère apprécier le moment que je vais passer dans cette pièce. En oubliant ma légère claustrophobie et le fait que je ne supporte la présence de personne à moins de dix mètres sans avoir envie de prendre mes jambes et mon cou, les sujets que je vais devoir évoquer en cette pièce ne vont sans aucun doute guère me plaire d'avantage. Le tout est de la jouer suffisamment finement pour ne pas, ni faire un détour par le cachot, ni prendre la porte. Et Dieu sait que ce n'est pas gagné.
Une voix grave et autoritaire étouffée par le bois dense et épais de la porte se fait entendre.
J'ouvre prudemment la porte, sait-on jamais. Et la referme lentement dans mon dos.
Je me retourne sur un vieille homme à la face couverte de cicatrices et aux longs cheveux argentés, qui a tout sauf l'air de vouloir se taper la discute autour d'une tasse de thé.
Il porte une armure légère ouvragée, et une longue cape immaculé brodé d'argent. Le symbole des soldats du vent éclatant sur sa poitrine.
Sûrement le commandant.Je me penche légèrement vers l'avant en signe de respect avant de me redresser, droite comme un piquet de pâture, guère à l'aise.
Je met quelques secondes pour constater la présence du capitaine Edwin en arrière plan. Son regard acéré rivé sur ma personne.
J'ai décidément la chance d'avoir un accueil des plus chaleureux. Manquerait plus qu'une dizaine d'armes pointé sur moi et ce serait le comble.
- Neika Duvent je suppose ? J'ai beaucoup entendu parler de toi.
Suis-je censé répondre quelque chose ?
- D'après les rapports de mes soldats tu es une prêtresse qui aurait quitté son temple il y a de cela cinq ans avant de devenir membre d'un équipage marchand. Tu t'ai faite enlever il y a de cela deux ans par des mages noirs avant de te faire secourir par un de mes soldats. Je me trombe ?
- Non.
- J'ai quelques questions à te poser si tu veux bien avant de statuer de ton cas.
Il passe ses doigts sur son bureau et semble regarder avec attention de la poussière imaginaire.
Sans attendre de réponse il reprent avec un temps de latence.- Qu'as-tu fais pendant ses deux ans ?
Que suis-je censé dire ? Il doit sans doute connaître l'existance des Ombres de Sa. Mais que sait-il exactement ? Que lui a-t-on dit précisément ? J'aurai dû demander à Keran avant de venir ici.
- Le bâteau sur lequel j'étais retenue prisonnière il y a deux ans à été attaqué ensuite par une organisation secrète qui combat les mages noirs.
- Les Ombres de Sa. Je suis au courant. Continue.
Que puis-je lui dire d'autres ?
Je fixe quelques secondes le carrelage couleur crème à mes pieds avant de répondre.
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Les Murmures Du Vent
FantasyLes voix des vents sont impénétrables, et, tel un guide sur un destin tortueux, vont ouvrir la voie sur un futur parcemé d'embûches. Tels des dieux façonnant la vie, ils vont doter une jeune fille de pouvoirs titanesques et lui créer des chaînes imm...