Les Murmures Du Vent

Chapitre 16

Hey! Voici mon premier chapitre publié sur ordinateur!

Cependant je tiens à vous prévenir que ce chapitre est un petit peu crash alors préparez-vous. Je vous souhaite une bonne lecture malgré tout!

Mes pieds vacillent sous mon poids. Et tandis que la lame se retire dans une gerbe de gouttelettes, je m'effondre sur le plancher du pont.

Sans perdre de temps, un des deux mages noirs attache mes mains derrière mon dos avec une corde et pose une lame sous ma gorge.

- Un seul geste de votre part et vous y passez tous les deux.

Mon coeur bat au ralenti tandis que mon cerveau tourne à plein régime malgré la douleur qui l'embue.
Nous sommes tous les deux incapables de bouger. Et ne nous reste plus qu'une infime chance de nous en sortir.

Je serre les dents et tente de bouger légèrement pour évaluer ma marge de manoeuvre. Je ne fais que m'entailler la gorge inutilement.

Contre toute attente, une arme de jet part se planter dans la poitrine de l'homme en face de moi, tandis que celui qui me retient relâche subitement sa prise. Deux bruits sourd résonnent sur le plancher qui se part déjà de rosaces écarlates tandis qu'une silhouette atterrit souplement non loin de nous.

Keran pousse un cris de douleur tandis qu'une lame se plante dans sa cuisse, suivis de près par un violent coup derrière la nuque qui le fait tomber inconscient au sol.

Un regard de braise se plante dans le mien, me faisant sérieusement douter de mes chances de m'en sortir.

- Comme on se retrouve petite fille du vent.

Un lent sourire sadique s'étire sur les lèvres de Hiego, tandis qu'une goutte de sueur dégouline le long de mes omoplates.

Je suis fichu.

....

Une solide poigne me jette au sol, avant que des liens de fers ne se referment sur mes poignets et me pendent au murs.
Keran me rejoins, toujours dans les vapes.
Je me débats, essayant de me défaire de mes liens, un geste inutile qui ne fait que m'entailler profondement les poignets.

- A trois contre un tu t'en ai bien sortis petite fille du vent. Malheureusement certains points restent à revoir. Notamment tes diverses manoeuvres pour sauver la peau de ton petit copain du vent. Une perte inutile de temps et d'énergie à mon humble avis...

Je serre les dents. J'ai échoué, nous ne sortirons ni l'un ni l'autre de ce guêpier.

- ...Parce que vois-tu ? Sa vie ne tient qu'à un fils.

Je serre les points tandis que sa main effectue une large cercle et plante une nouvelle fois une lame dans la cuisse du soldat. Ce dernier hurle de douleurs, sortant brusquement de son état de semi-conscience.

- Mais grâce à toi, il vient de gagner quelques jours de répits. Je me rend compte que ton apprentissage n'est pas terminé, et qu'il reste encore du chemin avant qu'il ne soit complètement abouti. Ta ténacité à raison des valeurs que je cherche à t'inculquer, mais ne t'inquiète pas, j'ai toujours réussi à modeler mes novices en la forme que je désire. Et c'est seulement lorsque tu seras prête que tu pourras enfin prendre sa vie.

Je me crispe impuissante.

- Tu deviendra mon arme, et tu m'obeira, je te le promet.

Et sur cette promesse, il tourne les talons, nous laissant tout les deux pantelants de douleurs.

Le porte de la cellules claque, me faisant presque sursauter.

- On va mourir non ?

Je tourne légèrement la tête vers le soldat. Son état fait peine à voir.