Désolé du retard, j'ai complètement zappé de publier mon chapitre dimanche soir (je travaillais sur la suite de l'histoire_ de mémoire le chapitre 30 je crois) et hier je n'ai pas vraiment eu le temps.
Malgré cela je vous souhaite bonne lecture !Je joue machinalement avec un couteau de lancé, les sens en écoutent. Un poste de guet que je n'ai pas quitté depuis la veille, calé contre la porte.
Keran dort encore, récupérant de ses jours de torture. Il faudrait que j'en touche deux mots au premier chasseur après ma prochaine mission. Je tapote machinalement l'endroit où est caché le parchemin. Hiego va me faire une deuxième fois ma fête en rentrant et j'en aurai suremment pour quelques années pour me débarrasser de sa présence dans mon sillage. Si j'en sors vivante...
Je me sers une infusion, tentant d'endormir un peu la douleur avec les propriétés de celle-ci.
Il faudrait peut être que je laisse mes brûlures sécher...mais il faudrait aussi que je reste tranquille pendant ce lapse de temps et je sais pertinemment que cela est impossible. À moins que je ne laisse le soldat veiller pour nous deux ce qui est une option inanvisagable. Il est déjà une menace par sa présence proche de la mienne, alors lui donner le pouvoir de me veiller est strictement impossible. Il représente déjà un danger non négligeable, alors pour en rajouter une couche...je préfère encore m'enfoncer moi-même une lame dans ma poitrine plutôt que ce soit une Ombre de la communauté qui le fasse à ma place.Ma prise se resserre sur la petite lame tandis que mes muscles se bandent, prêt à l'action.
Je suis une Ombre de Sa, plus l'apprentie prêtresse d'un temple de l'île du vent, mon ancienne vie est définitivement terminé.Je serre les dents et me relève. Les prochains jours seront rude.
Je vide mon sac sur le parquet pourri et fait l'inventaire de ce que je possède. Peu. Mais à la fois beaucoup.
Je sangle correctement le sac, nerveuse, avant de remplir un bol d'infusion et de la tendre en direction du soldat qui vient de se réveiller.Il l'attrape sans un mot et en bois le contenue d'une traite, en grimaçant sous le goût infame. Puis, nauséeux, il se recouche, le teint cireux.
Sans un mot je me redresse et me plante devant le hublot, les yeux dans le vague mais les sens toujours à l'écoute.
- Tu ne dors jamais ?
Je ne répond pas à la question, comme à toutes les précédentes.
Je l'entend soupirer.
- J'ai vraiment besoin de penser à autre chose que ce roulis incessant, met s'y un peu du tient.
Je le regarde du coins de l'œil quelques secondes avant de reposer mes yeux sur les vagues de l'autre côté de la vitre.
- Tu es aussi bavarde qu'un mort ! Cela ne t'arrive jamais de décrocher quelques mots ? Tu sais ce que c'est que la communication au moins ? Le fait de parler, d'échanger avec quelqu'un d'autre ?
- Je n'ai aucune envie de parler avec toi. Ni maintenant, ni dans dix minutes, ni dans une heure. Alors pour ton bien et le mien, tait toi.
- Toujours aussi charmante....tu es habituellement aussi sociale ou tu fais un effort ?
- Es-tu sourd ou as-tu réellement envie que je ne te fasse taire par la force ?
Je me tourne complètement vers lui et lui lance un regard féroce.
Il fronce les sourcils avant de soutenir mon regard, inconscient du danger qui le menace.
- Tu es insupportable. Une vrai porte de prison. Quel est ton intérêt de m'aider alors que tu ne supportes pas le contact des autres ? Je paris que tu regrettes amèrement maintenant...
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Les Murmures Du Vent
FantasyLes voix des vents sont impénétrables, et, tel un guide sur un destin tortueux, vont ouvrir la voie sur un futur parcemé d'embûches. Tels des dieux façonnant la vie, ils vont doter une jeune fille de pouvoirs titanesques et lui créer des chaînes imm...