Chapitre 72

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Cela fait trois jour que j'ai parlé avec Keran. Depuis je me planque dans la citadelle et fait mon maximum pour ne croiser personne. Cela à relativement bien fonctionné pendant près de soixante-douze heures. Cependant on a finit invariablement de me retrouver.

Yven et Stéphane ont finit par me coincé au détour d'un couloir alors que je revenais des cuisines avec un casse-croute pour la journée. Je soupir à leur visage fermés et sérieux qu'ils ne sont pas venu pour me lancer des fleurs. Peut être que Keran leur à parler de notre dernière "discussion".

Ils se sont placés de chaque côté du couloir pour me bloquer toutes les issues. Je suis visiblement prise au piège, et je ne pourrai échappé à la conversation désagréable qui se profile.

Je soupir. Je ne suis vraiment pas d'humeur.

- Je crois être tombée dans un véritable guet-apens. Que me vaut cette honneur ?

Yven me fusille du regard.

- Ça fait trois jour que l'on te cours après ! Tu n'es pas sans savoir que Keran est revenu d'entre les morts. Nous sommes tous à peu près certains que c'est grâce à toi et que tu étais la première au courant. Cependant on aimerait bien savoir ce qui c'est passé pour que vous soyez tous les deux d'une humeur de chien !

Stéphane reprend la relève.

- Il n'y a bien que toi pour le mettre d'aussi mauvaise humeur ! Nous sommes bien content qu'il soit de nouveau sur pied mais il est tout simplement insupportable. Que lui as-tu dit Neika ?

Je croise les bras sur ma poitrine.

- Je vois. Puisque vote collègue ne vous a rien dit vous tentez votre chance avec moi. Pourquoi pensez-vous que je vous en dirais plus ?

Mon expression se fait mauvaise. Après tout, si ils ne souhaitent plus de ma présence à leur côté, il n'en sera que plus facile de partir.

Stéphane lève les yeux aux ciels et lâche un soupir de dépitement.

- C'est pas vrai ! Vous ne pouvez pas vous arrêter deux minutes ? Il faut vraiment que vous appreniez à communiquer les deux !

Je serre les mâchoires.

- C'est inutile. Après cela je doute que nous nous reparlerons un jour. Nous sommes trop différent, nous n'arriverons jamais à parler librement. Vous vivez dans un autre monde par rapport à moi. Inutile de s'acharner.

Je passe devant Yven qui me lance un regard mauvais.

- Alors c'est tout ? Bon sang qu'est-ce que vous avez bien pu vous dire pour que cela se termine ainsi ?

Je me referme.

- Je ne veux pas en parler. Laissez-moi.

Je m'enfonce dans le couloir sans un regard en arrière.

.

Je me fixe dans le miroir avec une moue dégoutée. Bien que cela ne m'est pas arrivé depuis des années, pour ma dernière soirée dans le "monde normal", j'ai consentis à bien m'habiller pour la fête prévue par mon père. Bien que la robe soit très jolie, mes cicatrices jurent avec le vêtement. C'est une robe simple, blanche, retenu au cou par un anneau couleur or, qui descend jusqu'à mes pieds. Mon dos est complètement ouvert, et sur l'avant, une ouverture laisse apercevoir un léger décolleté sur le haut de ma poitrine. Le tissu, plutôt moulant au niveau du buste, s'évase très légèrement au niveau des jambes. Un ouverture au niveau de ma hanche droite m'octroie une grande liberté de mouvement, et une fine chaîne couleur or repose sur mes hanches. Même si d'origine la tenue n'est pas fait pour, je pourrais me battre si jamais la situation dérape. J'ai relevé mes cheveux en un chignons natté, haut. Simple. Je parfais ma tenue avec un de mes lacets cuire qui retient quelques plumes. C'est dernière retombent souplement au creux de mon coup. J'ai attaché ma pierre d'invocation sur une de mes cuisses à l'aide d'une bande de tissu. Ainsi je suis parée.

Les Murmures Du VentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant