Partie 4 - Chapitre 50

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Déjà la quatrième partie... C'est l'avant dernière. Et oui, doucement, mais surement, on se rapproche de la fin de cette histoire!

Personnellement j'ai hâte de vous dévoiler la fin, savoir ce que vous en pensez xD

Allez, stop les blablas inutiles, je vous laisse avec le chapitre.

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Partie 4 - Sâme 


Il faisait encore froid pour un début de mois d'avril. Le printemps devait être là, pourtant Zeik frissonnait sous les couvertures. La paille isolait un peu, sans le protéger totalement du froid régnant dans la grange.

- Tu veux que j'aille chercher une autre couverture ? Proposa Ekel.

- Tu vas réveiller ton oncle.

- Ne t'inquiète pas, je sais où elles sont et je me ferais discret !

Ekel se leva, quitta l'étage, la grange.

Une personne en moins, le froid se fit encore plus intense. Plus que cette fraîcheur, Zeik ressentait du vide. Le manque de quelque chose qu'il venait tout juste de retrouver. La peur de perdre quelqu'un d'important. Pourtant, Ekel était simplement parti chercher une autre couverture. Il allait revenir, dans quelques minutes à peine.

Pour se réchauffer, Zeik se roula un peu plus en boule. Dans le noir, il écouta les bruits de la nuit, cherchant à entendre le retour de son copain. Il lâcha un soupir. Les seules choses qu'il entendait, c'étaient les battements de son cœur et le hululement d'un hibou au loin. Pas de signes d'Ekel. Il n'était pas parti depuis cinq minutes, qu'il voulait déjà qu'il revienne.

Pourquoi avait-il autant peur ?

Il n'y avait aucune chance pour que l'étudiant soit totalement parti, en le laissant seul là.

Zeik sursauta lorsque quelque chose lui sauta dessus. Un poids resta sur son ventre, puis remonta jusqu'à sa tête. A la lueur des faibles rayons de lune rentrant dans la grange, il distingua un museau, des moustaches, deux oreilles pointues, un pelage qu'il devina tigré. Les yeux verts brillèrent dans cette obscurité.

Le chat ronronna en enfonçant ses pattes et ses griffes dans les couvertures. Satisfait, le félin finit par s'allonger sur lui. La chaleur se dégageant de l'animal vint chasser les frissons que le garçon pouvait ressentir.

- Je m'absente quelques minutes et il y en a un qui en profite.

Zeik essaya de bouger pour voir Ekel, qui s'éclairait avec son portable. Le chat bien installé le bloquait totalement et le garçon ne voulait pas le déranger.

L'adolescent sentit une couverture de plus se poser sur lui, recouvrant le chat, tandis qu'Ekel reprenait sans place dans le lit de paille.

L'étudiant caressa l'animal sous le menton, lui tirant un nouveau ronronnement de plaisir. Un confortable matelas et une couverture sur lui, le chat était trop bien pour bouger de là.

- Percy, tu peux me rendre mon copain, s'il te plaît ?

Le chat remua les moustaches, sans bouger d'un seul centimètre. Il s'étala même un peu plus.

- Je crois qu'il est bien installé, trop pour avoir envie de bouger de là.

- Je ne lui laisse pas le choix !

Ekel prit Percy d'une main, le sortit de sous la couverture et le posa plus loin. Le félin lui jeta un regard noir pour avoir été dérangé. Il retourna sur le lit et se contenta de s'allonger à leurs pieds, gardant un regard sur eux.

- Si elle le pouvait, je pense que Citadelle viendrait aussi dormir avec nous.

- Je ne crois pas. J'ai l'impression que ce chien ne m'apprécie pas beaucoup.

Ekel prit l'adolescent dans les bras. La chaleur du corps de l'étudiant, contre le sien, lui fit totalement oublier le froid extérieur.

- Elle est simplement méfiante, elle ne te connaît pas assez, voilà tout. Aussi gentille soit-elle, cela reste un chien de garde. Elle défend son territoire.

Ekel chercha à l'embrasser, se contenta d'un baiser dans le cou lorsqu'il vit que, dans cette position, il ne pouvait pas faire mieux.

- Au fait, tu as fait comment pour convaincre tes parents de venir passer le week-end ici ?

Zeik eut un petit sourire malicieux qu'il ne put lui cacher.

- Pour eux, je passe le week-end chez Sâme.

- Je vois. Elle est au courant ?

- Oui.

L'adolescent sentit le soupir d'Ekel dans son cou.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien du tout.

Zeik le repoussa un peu pour pouvoir voir ses yeux, et plonger son regard dedans.

- Ekel, dit-moi ce qu'il y a ?

- Ce n'est pas une situation qui peut durer éternellement Zeik. Faire croire à tout le monde que tu es avec Sâme, y compris à tes parents, ne t'aidera pas.

- Peut-être... Mais cela me permet d'avoir la paix. Je suis avec Sâme, je ne suis plus le petit gay du lycée et mes parents sont rassurés ! Mon père surtout. Il a cessé de me regarder de travers.

- Eux oui, certainement. Ne crois pas pour autant que tu trompes tout le monde avec cette « illusion ». Ce n'est pas le cas. Tu fais taire l'ensemble de la foule, mais une partie continue de murmurer dans ton dos. La partie qui ne se fait pas avoir par votre histoire...

Zeik ne répondit pas. Il préférait garder le silence, il savait qu'Ekel avait raison.

Un jour ils comprendrontOù les histoires vivent. Découvrez maintenant