Pacify her [Rayan x OC]

Chapitre 39 : Prise de conscience

Qui s'est qui n'a pas publié de chapitre mercredi ? Qui s'est qui ne sais pas gérer son temps ? C'est moi xD Note moins joyeuse, je suis désolée de ne pas avoir mit le chapitre la semaine dernière, amis j'ai eu quelques soucis dont un voyage à l'hosto (par pour moi heureusement).
De plus, je l'annonce à nouveau mais ayant dépassé officiellement le nombre de chapitres que j'avais prévu. Donc, pour votre plus grande joie (et mon plus grand malheur parce que je me trouve pas possible), cette histoire n'est pas prête de se terminer (Pensez à m'arrêter xD).
Bref, c'était les dernières nouvelles et j'espère que le chapitre vous plaira ♥.

Bonne lecture !

L'auteure, Serenaharmonia.

Les jours passèrent et Eden reprit un peu du poil de la bête. Rayan avait prévenu l'université de son état et il avait réussi à lui mettre quelques aménagements en place. La blanche avait, grâce à Chani pu récupérer la plupart de ses cours.

La gothique passait deux à trois heures tous les soirs chez le professeur pour tout expliquer à son amie. Elles en profitaient aussi pour parler un peu de tout et des dernières nouvelles de la fac.

Ce jour-là, la blonde lui apprit que Mélody avait ouvertement dragué Rayan devant tout l'amphithéâtre. La jeune femme pâlit et retint les larmes de couler sur ses joues. Son amie la prit dans ses bras et tenta de la calmer.

Chani entendit la porte se déverrouiller et tourna la tête pour voir la personne qui arrivait. Son regard croisa celui du professeur et se mordit la lèvre. Le brun fronça les sourcils en la voyant avec Eden dans les bras. L'étudiante lui fit signe de ne pas s'approcher. L'homme soupira et alla préparer un thé dans la cuisine.

La blonde releva le menton de son amie et lui adressa un grand sourire. Eden le lui rendit et la remercia pour aujourd'hui. Chani se leva et partit, laissant la blanche ranger ses cours. Elle finit bien rapidement et alla rejoindre son ami dans la cuisine.

Le trentenaire finit de préparer la théière. La blanche ne dit rien, ne voulant pas laisser éclater sa colère au visage du professeur. La jeune femme supportait de moins en moins qu'une autre est l'espoir de lui voler l'attention du brun.

Rayan l'observa et vit les veines pulser sur son front. Un tremblement parcouru sa colonne vertébrale et il sut que son amie l'avait mise au courant des agissements de son assistante. Il prit doucement la blanche par la taille et posa sa tête sur son épaule.

« Si cela peux-te rassurer, je suis allé voir le président de l'université pour défaire Mélody de ses fonctions. Je lui ai expliqué que je ne pouvais plus travailler avec une femme qui passe son temps à me draguer.
- Hum ..., grogna la jeune femme.
- Crois moi ma Séléné, je fais en sorte qu'elle ne m'approche plus, lui déclara doucement l'homme au teint hâlé.
- Qu'est-ce qu'elle t'a fait ? Demanda sèchement Eden.
- Elle ... Elle a insinué que j'ai couché avec elle, avoua le trentenaire. Il y avait le président d'université et ... Et j'ai eu le droit à un interrogatoire sur ça. La seule chose que j'aurais pu me reprocher, c'est d'être ami avec toi.
- Tu l'as laissé faire et tu vas en payer le prix ! S'écria la jeune femme. Tu te rends compte de ce que tu risques ?! Tu risques de réduire à néant quinze ans de travail ! »

Elle s'éloigna de l'homme et alla s'enfermer dans la chambre. Rayan tenta de lui expliquer qu'il ne risquait rien à travers la porte, mais ce fut en vain. Le professeur alla travailler un peu avant de préparer le repas.

Christophe et Clémence arrivèrent comme prévus vers dix-neuf trente chez le jeune homme. Ils le saluèrent et virent l'air inquiet du brun.

« Où est Eden ? Demanda la blonde.
- Elle est dans la chambre, lui répondit-il en soupirant. Elle n'a pas aimé le comportement d'une de ses camarades à mon encontre et elle est partie dans une colère noire. Et bien sûr, elle ne veut pas m'écouter.
- La jalousie, ria la femme. Occupez vous de terminer le repas, pendant que je m'occupe du cœur de ce petit ange. »

Christophe et Rayan la regardèrent partir en direction de la chambre. La gérante toqua à la porte et entra malgré le grognement de son employée. Elle s'approcha de la jeune femme et s'assit à côté d'elle.

« Qu'est-ce qu'il t'arrive ma puce ?
- Je ... Je sais pas ... Je ressens ... Comme de la jalousie. Mais je n'aime pas Rayan ! Pas comme si c'était ... Mon petit ami.
- Tu l'as bien dit Eden ... Tu es jalouse parce que tu es amoureuse de lui, sourit la blonde.
- C'es-C'est pas vrai ! Se défendit la jeune femme.
- Si c'est vrai. Qu'est-ce que tu ressens quand il te prend dans ses bras ? Demanda Clémence.
- Mon corps s'électrise. Et ... J'ai toujours un coup de chaud. Mais pas dans le mauvais sens du terme. C'est une chaleur qui me rassure et me calme. Parfois, il me fait tourner la tête.
- Il t'a déjà embrassé ? La questionna la quarantenaire de manière espiègle.
- Qu-Quoi ?!
- Alors ?
- Et bien ... Oui ... Mais là ... C'est pire. Je ... Je perds pieds. Je veux aller plus loin. Mais à chaque fois, il y a toujours quelqu'un pour nous interrompre, grogna-t-elle. »

La patronne du café sourit et passa une vingtaine de minutes à lui expliquer ce qu'Eden ressentait vraiment pour son ami. Les deux femmes arrivèrent dans le salon.

Christophe se dirigea vers sa fille et la prit dans ses bras. La jeune femme sourit et passa le repas à discuter, à rire et à débattre. Rayan sourit, content de ne plus la voir être en colère contre lui.

Le couple de quarantenaire les laissa peu à avant minuit et Eden l'aida à débarrasser la table. Elle mit les couverts dans le lave vaisselle, tandis que Rayan ramenait les derniers plats. Le brun finit et alla prendre la jeune femme dans ses bras.

« Tu m'en veux toujours ?
- Un peu ... Mais tu as fait les bonnes démarches, admit la blanche.
- Cela me rassure un peu ma Séléné, sourit-il.»

Il retourna la jeune femme pour lui faire face et embrassa doucement ses lèvres, colorant ses joues d'une jolie nuance de rouge. Le professeur le remarqua et sourit un peu plus, content de l'effet qu'il lui faisait.

Le couple se sépara pour laisser le brun se laver. Eden se changea avec un peu de difficulté et massa son genoux tout en repensant à la conversation avec sa patronne.

« Tu sais ... Même si pour le moment vous ne vivez qu'une relation physique, cela va basculer dans une relation plus profonde, lui sourit Clémence. Ce que tu ressens ... Toute cette jalousie ... C'est n'est que le début. Je l'ai observé plus d'une fois alors que tu travaillais au café, et je peux t'assurer qu'il est fait pour toi. Mais il va falloir que tu lui fasses confiance. Si tu y arrives, tu verras que votre relation ira bien mieux. »

L'étudiante soupira. Elle avait raison. Mais c'était plus fort qu'elle. Et si elle lui en parlait ? Un frisson parcourut son dos et la peur lui prit le ventre. Ce n'était pas le moment. Et puis ses sentiments ne sont pas encore très clair à son sujet.

Le brun revint juste vêtu d'un boxer. Il avait dans une main la crème que la blanche mettait sur sa jambe blessée. Rayan s'assit et l'appliqua pendant une dizaine de minutes. Il alla se laver les mains et revint vers son amie. Ils se couchèrent et Eden attendit qu'il s'endorme.

Elle caressa son visage en souriant. Plus les jours passaient, plus la jeune femme trouvait qu'il était beau. Son sourire grandit et elle embrassa tendrement les lèvres de son ami.

« Je ne sais pas vraiment ce que je ressens pour toi, murmura-t-elle. Mais tu as réussi quelque chose que je ne pensais plus possible. »

La blanche se lova contre lui et s'endormit pour de bon.