Chapitre 84 : Confrontation dans un couloir

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Hey ^^ 
Voilà le second chapitre de la journée ^^ Je me permet de mettre un petit disclamer. Présence d'un peu de violence verbale (je vous laisse deviner de qui xD). De plus, je préviens tout de suite, mais le prochain chapitre est un lemon. Voilà, voilà ^^"
Sur ce, bonne lecture.
L'auteure, SerenaHarmonia.
Édit pour ceux qui ont lu : Je me suis permise de faire quelques corrections suite à la découverte de quelques coquilles.
Bisous ❤

Septembre passa lentement, mais sûrement. Eden rentrait de l'université, un grand sourire sur ses lèvres. Elle avait réussi à décrocher un emploi de chargée de TD pour les premières années d'histoire de l'art. Et ce avec l'aval de son directeur de thèse.

Elle releva le courrier avant de monter rapidement dans l'appartement. Ses yeux améthyste parcoururent les lettres tandis qu'elle ouvrait la porte. Tout en chantonnant, elle se débarrassa de sa veste, de son sac et de ses chaussures avant de s'asseoir nonchalamment sur le canapé.

Cela se résumait principalement à des factures et de la publicité. Mais une lettre attira l'attention de la jeune femme. Elle portait le sceau du palais de justice et le stress commença à empoisonner le sang de la doctorante. D'un geste légèrement tremblant, Eden l'ouvrit avant de parcourir le message.

La blanche ne bougea pas et les larmes commencèrent à couler en silence sur ses joues pâles. Elle avait complètement oublié son ex petit ami et le procès qui était lié. Mais tout était revenu d'un coup.

Le professeur d'art moderne rentra chez lui une heure plus tard, quelque peu éreinté. Les licences 2 avaient été des plus bavards et le brun avait eu du mal à se faire respecter dans sa propre classe.

Il n'entendit rien en entrant et le trentenaire commença à s'inquiéter pour Eden. Moon arriva dans ses jambes et miaula avant de se frotter contre ses jambes pour repartir dans le salon pour aller réconforter sa mère.

Rayan se rendit dans la pièce et il vit sa compagne dans un état de choc en train de pleurer en silence. Il lui posa plusieurs la question pour savoir si elle allait bien, mais il ne reçut pour réponse qu'un geste rageur lui tendant le papier de la part de la blanche.
L'homme au teint hâlé parcourut les lignes rapidement avant de regarder sa petite amie. Il comprenait maintenant sa réaction. Lentement, mais doucement, Rayan pris Eden dans ses bras et il la berça dans ses bras. La soirée allait être très longue.

La semaine passa et Eden dû se présenter au tribunal. Après avoir été bien accueilli par la secrétaire, faisant grimacer la blanche, le couple monta à l'étage menant au bureau du juge d'instruction.

L'avocat de la doctorante ne tarda pas arriver. Il salua le couple avant de prendre quelques minutes pour parler avec sa cliente. La blanche l'écouta avant de respirer un bon coup. Le juge d'instruction finit par ouvrir la porte de son bureau et l'invita dans un premier temps à venir.

Eden accepta d'un léger geste de la tête et salua le magistrat du siège. Elle s'installa en face de lui et le juge commença à lui poser des questions sur ce qu'il s'est passé lorsqu'elle était en couple avec William et ce qu'il s'était passé en avril.

Après avoir laissé échapper un tremblement violent, la blanche aux yeux mauves commença son récit, non sans montrer quelques larmes ou s'arrêtant pour reprendre un peu de contenance et ne pas laisser ses émotions éclater au grand jour.

Le magistrat l'écouta en notant rapidement quelques notes sur un carnet avant de faire rentrer l'avocat de la doctorante. Il leur parla des poursuites qui allaient avoir lieux et Eden observa ses mains, se sentant quand même un peu honteuse de la situation.

Ils ne tardèrent pas à sortir et Rayan prit sa compagne dans ses bras, voulant la consoler. La blanche se laissa aller contre son torse, mais cela ne dura pas longtemps. Car William était arrivé avec son avocat, entouré de trois gendarmes.

Il ne lui fallut pas longtemps avant de remarquer la jeune femme et il laissa échapper un rire très gras. Tout le monde se gela et il s'avança en direction du couple. Pourtant, les membres des forces de l'ordre l'arrêtèrent à quelques pas du couple.

« Tiens ... Mais qui voilà ? Ma petite catin adorée. Encore dans les bras du vioc ?
- Ferme là et rentre dans le bureau, déclara de manière bourrue l'un des gendarmes. »

D'un geste brut, les deux autres collègues du gendarme l'empoignèrent  pour faire rentrer le roux dans le bureau, non sens lui glisser qu'il devrait respecter un peu plus l'être humain.

Eden leva son regard vers Rayan et le pria en silence de rentrer le plus rapidement possible. La jeune femme fut inconsolable durant toute la soirée, prenant au dépourvu son amant, qui fit du mieux qu'il pouvait pour la consoler.

Quelques jours passèrent et la blanche était dans la salle de repos en train de corriger les quelques copies que lui avaient donnés les premières années. Son regard mauve laissait transparaître sa concentration. Mais elle fut troublée par son téléphone. Un soupir se fit entendre et elle décrocha.

« Eden Marks à l'appareil. Que puis-je pour vous ?
- Mademoiselle Marks, je vous appelle au sujet du procès en cours. »

La jeune femme se leva pour faire les cents pas au milieu de la pièce. Elle écouta avec attention ce que lui disait l'homme de loi. Toute la pression que la doctorante avait en elle remontait petit à petit alors qu'il lui faisait un résumé de ce qu'il s'était passé. Mais qu'elle fut son soulagement quand elle sut que les poursuites continueraient. L'appel se termina et Eden arrêta dans la pièce.

Son esprit semblait ne plus penser. Tout était si lointain et en même temps, proche. Le regard vide, elle sentit une main lui presser doucement l'épaule. La doctorante se retourna et la jeune femme eut à peine le temps de voir la silhouette d'un homme avant de s'effondrer.

Lors de son réveil, Eden pu sentir l'odeur d'antiseptique. La blanche devina donc qu'elle était à l'infirmerie. Le bruit de la porte lui parvint à l'oreille et elle ouvrit enfin les yeux. L'infirmier et Rayan s'approchaient d'elle. Elle sourit un peu avant de se relever.

La doctorante se laissa examiner avant de sortir, non sans avoir promis de faire une prise de sang et prendre un rendez-vous chez son médecin traitant. Sur le chemin du retour, Rayan donnait plusieurs coups d'œil rapide, quelques peu inquiets. La jeune femme soupira en le regardant avant de sourire.

"Tu t'inquiètes trop mon amour.
- Mais en même temps, tu t'es évanouie ma belle, rétorqua calmement son compagnon.
- Je ... J'ai ... Je suis désolée Rayan, murmura la blanche, ayant quelques remords. J'ai juste reçu un appel de mon avocat. Les poursuites continuent et ... Et je n'ai plus à m'occuper de ça.
- C'est une bonne nouvelle, sourit le professeur. En espérant que ça calme tes crises d'angoisses.
- Merci Ray. Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime ma Séléné."

Pacify her [Rayan x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant