Chapitre 49 : Passer par la médecine

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Hey ^^
Voilà votre chapitre hebdomadaire. Je suis désolée de mettre autant de temps entre chaque chapitres, mais je tente vraiment de prendre le temps pour retravailler tout ça. J'en profite pour dire que tous vos com's (de rage xD) me font extrêmement plaisir ♥ SI vous avez des choses à dires (que ce soit sur la cohérence des actions d'Eden ou de ses proches, ou sur la situation), n'hésitez pas à laisser en com's pour qu'on en discute. Comme d'habitude, je vous laisse les liens et je vous souhaite une bonne lecture.
L'auteure, SerenaHarmonia

Les liens :
Harcèlement : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32247
Violences sexuelles : 3919 (appel anonyme et gratuit)
https://stop-violences-femmes.gouv.fr/
Forces de l'ordre : 17


Le lendemain matin, Clémence préparait un thé en souriant. Elle avait bien dormi et elle ne pouvait pas nier que son amant y était pour quelque chose. Le temps que sa boisson infuse, la blonde se dirigea vers la chambre où Eden dormait.

Elle toqua doucement et la quarantenaire n'entendit aucune réponse. La croyant encore dans les bras de Morphée, elle rentra en souriant et se dirigea vers le lit. Mais à sa plus grande surprise, Clémence ne vit pas le corps endormit de la jeune femme dans son lit.

La patronne du café se retourna et la chercha avec un regard paniqué. Ce ne fut pas bien long, car elle la vit recroquevillé dans un coin de la chambre. La blonde s'approcha de la blanche et posa doucement sa main sur son épaule.

Eden sursauta et releva la tête, les yeux noyés par ses larmes et la terreur qui la prenait. Clémence fut prise d'une rage folle, ainsi que d'une grande tristesse. Elle n'avait pas la preuve tangible que William était de retour, mais elle allait lui faire payer ce qu'il faisait subir à celle qu'elle considérait comme sa propre fille.

« Eden ... Tu as dormi cette nuit ? Lui demanda doucement la blonde.
- N-Non ... Il était l-là ... Il ... Il ...
- Chut ... Calme toi ma chérie. Il ne te fera rien ici, la rassura Clémence. Je vais appeler ton médecin. Tu es d'accord ?
- Je- ... Oui. »

Clémence l'aida à se lever et alla la coucher. Elle la borda avant d'embrasser le front de la jeune femme. Elle sortit de la chambre sans fermer totalement la porte. Même si Eden avait besoin de calme, la blonde savait qu'il fallait endormir la psychose de la blanche en la laissant entendre ce qu'il se passait autour d'elle.

Clémence prit son téléphone et composa le numéro du médecin. Elle attendit quelques instants avant de pouvoir prendre un rendez-vous à domicile pour l'étudiante. Elle n'eut qu'à expliquer rapidement ce qu'il se passait pour que le praticien lui affirme qu'il sera là d'ici une heure.

En attendant, la blonde envoya un message pour demander à son amant de gérer seul la boutique. Il lui répondit favorablement et elle put enfin déguster sa boisson chaude. Son regard se porta sur les feuilles qu'elle avait gribouillées la veille et soupira.

Le cauchemar d'Eden était bel et bien sorti, mais l'homme en liberté n'avait pas été condamné pour viol. Non, le William qui était sorti avait été accusé pour vol et agression. Une partie de son esprit commençait à douter sur la sincérité des propos de l'étudiante, mais il y avait trop de choses troublantes pour que ce soit un hasard.

Ses yeux se fermèrent un instant et elle laissa ses pensées dérivées. La sonnette de la porte la fit sursauter, la sortant de ses pensées. Clémence posa sa tasse et se leva pour aller ouvrir. Le médecin salua la quarantenaire et entra.

La patronne l'emmena dans la chambre et vit Eden pleurer et parler des divers sévices qu'il lui avait fait subir. L'homme écarquilla les yeux et faillit faire tomber son sac. Il regarda Clémence et elle hocha tristement la tête avant de réveiller la blanche.

« Pourquoi refait-elle une crise ? La questionna-t-il.
- Elle s'est fait agresser par un homme qui ressemble beaucoup à William McDuncan. Depuis, elle est dans un état de panique constant.
- Mais il n'est pas censé être en prison ?
- J'ai quelques doutes. Eden n'a pas fait de crise depuis la fin du procès il y'a un an, avoua Clémence.
- Hum ... Je suppose que vous avez cherché s'il est sorti ?
- Oui. Mais ce n'est pas très concluant. Il y a beaucoup de détails troublants, mais pas de véritable lien.
- Je vois ... »

Eden ouvrit les yeux, sortant de sa torpeur cauchemardesque. Le médecin lui sourit et l'ausculta. Il finit par lui prescrire des anxiolytiques et du repos pendant quinze jours, avec interdiction de rester trop longtemps sur un appareil électronique.

La blanche hocha doucement la tête et se leva pour aller dans la cuisine. Clémence soupira et la remit au lit, lui proposant de lui préparer une boisson chaude. La blanche accepta bien rapidement, étant trop fatiguée pour débattre.

La quarantenaire se leva et raccompagna le médecin, qui lui promit de faire quelques recherches de son côté. La blonde le remercia pour croire en la jeune femme et le laissa partir. Elle se dépêcha de préparer un chocolat chaud pour l'amener à l'étudiante.

Eden la remercia et but le chocolat en silence. Elle finit par s'endormir peu après et Clémence sourit. La quarantenaire sortit et vit son compagnon arriver. Elle alla dans ses bras pour lui voler un baiser.

« Cela te dérange de garder un œil sur ta fille le temps que je règle quelques trucs ?
- Bien sûr. Tu en as pour longtemps ?
- Deux heures tout au plus. »

La gérante sourit et sortit pour prévenir l'université de l'arrêt de l'étudiante puis alla chercher ses médicaments. Elle rentra et fut accueillie par une image touchante. Eden était en train de cuisiner des pâtes bolognaises avec son père.

Clémence sourit mais se rendit bien vite compte que l'état joyeux de la jeune femme n'était sincère. Elle mentait délibérément à son père. Un soupir s'échappa de ses lèvres sachant que cela ne durerait pas.

Pacify her [Rayan x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant