Pacify her [Rayan x OC]

Chapitre 89 : Commencer

Hey ^^
Je suis désolée de ne pas avoir publié de chapitre durant les deux derniers jours. J'ai été rattrapée par ma vie ^^" Mais passons, voilà le chapitre du jour.
Petit disclamer, le vocabulaire est quelques peu grossier (bon, vous avez l'habitude avec moi non xD ?). De plus, pour le procès, même si je me base sur des pratiques réelles, je suis obligée de romancer un peu pour le bien du scénario (merci de ne pas me spammer avec ça xD).
Sur ce, bonne lecture ^^
L'auteure, SerenaHarmonia.

Au bout d'une heure au commissariat, Rayan pu enfin rentre chez lui. Il était fatigué et sa mine était sombre. Une fois qui ferma la porte derrière lui, le professeur d'art fut accueilli par Moon en miaulant joyeusement.

Eden arriva et alla dans ses bras pour lui faire un gros câlin, et le professeur d'art moderne la serra dans ses bras tout en la berçant. La jeune femme se laissa faire et sourit. Le brun mit quelques minutes avant de pouvoir lui expliquer la situation.

Et il ne s'attendait pas à la réaction de sa compagne. Pas un mot. Pas une larme. Pas un cri. Juste quelques tremblements de rage. La blanche releva sa tête vers lui et le professeur pu voir son regard améthyste s'assombrir d'un éclat meurtrier.

« E-Eden, fit-il en ayant un peu peur de la jeune femme. J'ai porté plainte et elle devrait paraître en comparution immédiate d'ici quelques jours. De plus, j'ai contacté un ami pour cette histoire.
- Mais pas moi pour me dire que tu arrivais en retard ? Souffla-t-elle non sans laisser transparaître une partie de sa rage.
- Je suis désolé pour ça, soupira le brun. J'avais besoin d'un avocat, et il l'est. En plus, je ne voulais pas t'inquiéter ni t'en parler au téléphone.
- Hum ... »

La jeune femme se mit à gonfler ses joues alors qu'elle retournait dans la cuisine bouder. Le trentenaire la laissa faire et aller se changer avant de mettre la table dans la salle à manger. Il valait mieux pour lui ne pas mettre plus en colère son amante.

Il avait bien compris qu'elle ne lui en voulait pas tant que ça, mais étant trop inquiète pour lui, la blanche lui faisait payer le manque de communication. Un doux sourire se dessina sur ses lèvres, trouvant que parfois elle en faisant trop.

Le repas se passa dans un silence quasi religieux au début avant que l'homme au teint hâlé lui demande comment elle se sentait et si le bébé ne lui prenait pas trop d'énergie. La jeune femme fut assez surprise, avant de lui avouer que ça allait. Eden lui appris qu'elle était allée voir le président de l'université pour lui annoncer sa grossesse et lui demander les aménagements possibles.

Rayan l'écouta, heureux d'avoir pu passer outre sa petite crise de calgon et le couple passa une soirée des plus tranquille.

Le mercredi arriva un peu trop vite au goût du professeur d'art. Il n'avait pas envie de revoir Mélody, mais ce qui le rassurait, c'est qu'une fois ce mauvais moment passé, il pourrait se concentrer sur sa compagne et sur la préparation des fêtes.

Il finit de nouer sa cravate avant de sortir de la chambre. Le professeur aperçu la jeune femme dormir dans le canapé et sourit. Le brun se pencha sur elle et l'embrassa sur le front avant de partir en direction du tribunal.

Il fut rejoint par son ami et les deux hommes discutèrent de tout et de rien avant de rentrer dans la salle d'audience. Le procès commença et l'ancienne étudiante de Rayan se tenait tranquille. Beaucoup trop tranquille pour le professeur d'art moderne.

« Donc vous êtes bien Mademoiselle Mélody Martin, 23 ans et née le 16 septembre 1996 ?
- Oui Monsieur le juge.
- Vous avez actuellement une procédure en cours pour complicité d'harcèlement envers la personne d'Eden Mark, une ancienne étudiante de Master 2 en Histoire du droit. Est-ce vrai ? Demanda le magistrat.
- Elle l'avait cherchée. Cette ... Femme ... Non fillette a décidé de me voler l'homme de ma vie, cracha la brune. Elle me l'a volé ! Elle doit payer po-
- Ce n'est pas le sujet Mademoiselle ! Calmez-vous ! S'écria le juge. »

Le silence fut présent quelques dizaines de secondes avant que l'homme de loi reprenne.

« Donc lundi soir, vous avez abordé Monsieur Rayan Zaidi, votre ancien professeur d'art moderne à Antéros Academy. Vous avez discuté quelques instants avant que vous lui fassiez des avances alors qu'il est en couple avec Mademoiselle Eden Mark. Vous avez fini par insulter cette dernière en disant, je cite « Non ! Elle vous manipule ! Qu'est-ce qu'elle vous a fait croire pour que vous restiez avec elle ? Une promesse de vous épouser ? La volonté de vivre avec vous ? De vouloir fonder une famille avec vous ? Ou encore pire, vous dire qu'elle est enceinte de vous ? », fin de citation. Vous niez les faits ?
- Je ne nie pas ... Elle le manipule vraiment. En trémoussant son cul devant les hommes pour les appâter et les mettre dans son lit. Son comportement est immoral et révoltant ! Se faire passer pour une fillette vierge et innocente, c'est révoltant quand on ne l'est pas !
- Mademoiselle, calme-
- Non ! Vous êtes tous sous son charme ! Mais c'est une pute ! Et je vais lui faire payer ! Une fois que je serais libre, je la tuerais ! Et je vais récupérer celui qui m'appartient ! Rayan est à moi et à moi seule ! Et toutes les personnes qui vont s'opposer à moi vont mourir de mes mains !
- Mademoiselle ! »

Le juge dû faire intervenir les forces de l'ordre pour contenir la brune qui continuait de menacer et insulter toutes les personnes présentes. Le calme revint et après une petite pause pour tout le monde, le procès recommença.

L'homme de loi écouta Rayan et son avocat avant d'annoncer la sentence pour Mélody. Elle refit une crise avant de crier de rage.

« WILLIAM MCDUNCAN SORTIRA ET LUI FERA PAYER SON COMPORTEMENT ! ET JE L'AIDERAI S'IL LE FAUT ! »

Un froid se fit sentir dans la pièce et le procès prit fin. Le professeur d'art sorti et il tirait une tête quelques peu mortifié. Son ami le força à sortir et il lui proposa une cigarette, que le brun accepta avec grand plaisir.

« Net'inquiète pas Ray ... Elle ne fera rien à ta petite amie. Elle a fini en pris-
- Compagne, le coupa le professeur d'art.
- Quoi ? S'étonna l'avocat.
- Eden est ma compagne. Elle vit avec moi, partage tout avec moi et ... Et elleporte mon enfant, Math.
- Euh ... Merci de m'annoncer ça comme ça Ray, déclara le fameux Math en étant un peu choqué. Tu aurais pu m'en parler avant.Enfin, m'en dire plus. Donc elle est si importante que ça ?
- Si tu savais ... Elle a réussi à me réconcilier avec mes parents, sourit lebrun.
- Je vois ... Tu as intérêt de me la présenter mon vieux, exigea l'homme de loi en riant. J'ai de plus en plusenvie de connaître celle qui t'as guéri depuis la perte d'Eva et qui a réussil'exploit de te réconcilier avec ta famille.
- Ne t'en fait pas. Quelque chose me dit que ça va venir trèsrapidement. »