Chapitre 51 : Prendre conscience

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Hey ^o^
J'ai été assez déter pour corriger la suite et la publier plus tôt que prévus. Je vous remercie pour tous vos commentaires ! C'est super motivant !
Sur ce, je vous laisse les liens et je vous souhaite bonne lecture.
L'auteure, SerenaHarmonia.

Les liens :

Harcèlement : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32247
Violences sexuelles : 3919 (appel anonyme et gratuit)
https://stop-violences-femmes.gouv.fr/
Forces de l'ordre : 17


Le médecin avait été choqué par l'état de la jeune femme. Il l'avait pourtant suivi durant plusieurs années et avait été l'un de ses soutiens les plus importants lors du procès pour viol. Mais rien qu'en voyant la psychose qui avait gagné Eden, il se doutait lui aussi qu'il y avait anguille sous roche.

Un soupir s'échappa de ses lèvres et il passa ses mains sur son visage tiré par la fatigue. Ce qu'il avait apprit de part son collègue de la prison l'avait fait frissonner. William McDuncan avait un homonyme en prison.

Ce dernier avait bien été condamné pour vol et agression. Il avait comparé leurs physiques et il se trouvait être de parfaits sosies. Cela l'avait mit dans un état dubitatif. Ce genre de cas était extrêmement rare. Trop rare pour que cela puisse se produire. Mais la vie est tellement joueuse. (NDA : Oui je suis une auteure flemmarde xD Aimez mes raccourcis scénaristiques xD)

Le plus troublant était la suite. Son collègue avait bien vite remarqué l'échange et déclaré l'erreur, mais il n'avait pas été écouté. Et cela faisait plus d'un mois et demi. Pourtant, les expertises psychiatriques avaient clairement établie que William était un pervers narcissique avec des penchants psychopathe.

Le médecin prit son téléphone et appela la gérante du café. Il lui fit part de toutes ses trouvailles et le praticien ressentit la terreur dans la voix de la quarantenaire. Elle le remercia et le salua avant de raccrocher.

L'homme laissa échapper un autre soupir avant de sentir deux bras serpenter contre son torse finement ciselé. Il sourit et ferma les yeux profitant du contact que lui offrait son amant.

« Dis-moi ce qui te tracasses Cal ?
- C'est bien toi qui t'occupes d'Eden Marks ? Le questionna le brun.
- Oui ... Mais cela fait plus d'une semaine qu'elle n'est pas venu au cabinet, lui apprit Thomas, ne comprenant pas où voulait en venir son amant.
- C'est normal ... Je l'ai mis en arrêt et sous anxiolytiques. Elle refait une crise de panique.
- Le serment d'Hippocrate, tu te le mets dans le cul maintenant ? S'étonna le kiné roux.
- Non, soupira Cal. C'est dans ton cul que je vais le fourrer. Et le pire, c'est que tu vas en redemander. De plus, je fais juste part à un collègue des complications d'une patiente. Son ex a refait surface et elle a de nouveau des crises de panique.
- Elle ne va pas se consoler dans le bras du beau gosse brun à la peau hâlé ? Demanda le roux.
- Toi ... T'as encore flashé sur un autre que moi ... Il va falloir que je te punisse.
- M'en veut pas Cal ! Se défendit son amant. Je préfère les surfers blonds comme toi. Et en plus, il n'a d'yeux que pour Eden.
- Je vais quand même devoir te punir. »

Cal sourit et sauta sur son compagnon, comptant bien profiter de lui toute la nuit et oublier toute cette histoire.

Clémence soupira juste après l'appel. Malheureusement, Cal n'avait fait que confirmer ses recherches et ses doutes. Et les rumeurs du retour de William allaient de bon train. Elle avait entendu de la bouche de plusieurs clients qu'il y avait un homme étrange qui rôdait autours du café.

Et toujours cette même description : des cheveux décolorés blond, mi-long, une barbe de la même couleur, des yeux gris perçant, un sourire carnassier et ce tatouage de crâne dans son cou.

La blonde avait décidé de confisquer le téléphone d'Eden histoire qu'elle ne s'effondre pas plus. Et comme son portable n'arrêtait pas de sonner, la gérante finit par le déverrouiller pour couper toutes les notifications.

Pendant plus d'une heure, elle lu les divers messages que la jeune femme avait pu recevoir.

« Tu n'es qu'une petite pute à mon service. »
« La seule chose que tu sais faire, c'est de te faire baiser. »
« Dans pas longtemps, tu me supplieras de t'engrosser salope. »
« Tu balances le moindre mot aux flics, je te bute. »

La blonde blêmissait à chaque sms et finit par désactiver les notifications avant d'éteindre l'appareil. Elle était assise dans son canapé et soupirait. Même si elle oubliait toute cette histoire dans les bras du père d'Eden, la gérante se sentait de plus en plus submergée.

Clémence avait de envie de pleurer, étant totalement dépassée par la situation. Les larmes commencèrent à dévaler ses joues en silence et c'est à ce moment-là que Christophe rentra avec les courses.

Il les déposa sur le plan de travail et alla retrouver sa compagne. Il se figea en la voyant sangloter en silence. Après quelques secondes à l'observer, il finit par pouvoir bouger et alla la prendre dans ses bras.

L'homme au teint mâte la consola tout en la berçant longuement. Il était en train de perdre sa fille, et il ne voulait pas commencer à perdre la femme qui lui avait montré ce qu'était le véritable amour. Il couva Clémence de baisers et de mots doux, tentant en vain de la calmer.

La gérante du café finit par lui dire ce qu'il n'allait pas et il grogna. Encore cette histoire avec William. Le père allait rétorquer mais la blonde alluma le téléphone de l'étudiante et lui montra les messages.

Christophe sentit soudain le monde s'écrouler autour de lui. Les messages qu'avait reçus sa fille ... Il ne pouvait pas y croire. Cela allait faire trois semaines qu'il lui disait qu'elle psychotait. Mais là ...

Il serra son amante contre lui et cacha son visage contre son cou alors qu'un sentiment de culpabilité s'encrait dans son esprit. Il se mit à pleurer, se blâmant de plusieurs maux. C'était lui qui était à l'origine de l'état de sa fille et de sa compagne.

Il avait perdu pied et ne les avait pas cru. Elles avaient souffert à cause de ses conneries. Le brun commença à s'excuser mainte et mainte fois auprès de sa compagne et cette dernière lui caressa doucement les cheveux.

Clémence avait bien comprit ce qu'il se passait, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Il n'avait jamais vu sa fille s'effondrer. Christophe avait vécu le procès par procuration. Elle releva sa tête et lui sourit tristement avant de l'embrasser tendrement.

« Tu n'y es pour rien mon amour ... Tu as fait ce qu'il te semblait logique, la rassura-t-elle.
- Mais je vous ai fait souffrir ... Je suis désolé.
- Tu es pardonné Christophe. »

Pacify her [Rayan x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant