Chapitre 59 : Le calme après la tempête

237 13 15
                                    

Christophe faisait les cents pas dans le couloir en grognant. Sa fille, sa meilleure amie et son futur beau fils était à l'hôpital à cause de l'ex de son enfant. Sa compagne était assise et le regardait totalement impuissante. La blonde finit par se lever et le prit dans ses bras.

« Cela ne sert à rien de tourner en rond mon amour. Ils sont pris en charge. Ils ne leurs arrivera plus rien, lui assura la gérante du café.
- Mais comment peux-tu rester aussi calme alors que notre fille est en train de devenir folle ?! Et la blessure qu'a subie Rayan ?! C'est rien selon toi ?!
- Notre fille ? Fit Clémence en rougissant.
- Oh ! Désolé ... Lapsus, soupira le brun en baissant le regard.
- Tu sais ... Cela fait des années que je la considère comme ma fille. Et puis, ça me fait plaisir de t'entendre dire que je fais partie de votre famille. Et pour en revenir à Rayan, il ne risque rien. Tout comme notre petite chérie. »

Le couple se regarda de longues secondes dans les yeux avant d'enchaîner sur un baiser des plus passionné. Ils restèrent dans les bras l'un de l'autre jusqu'à ce qu'une personne s'approche d'eux et tousse un peu. Ils regardèrent vers la personne, rougissant un peu de s'être fait attraper, mais bien vite, un grand sourire se dessina sur leurs visages.

« Nous sommes content de te voir en pleine forme Chani.
- Je ne suis pas la plus touchée par les événements Clémence, sourit la gothique. Eden et Rayan ont bien plus prit que moi.
-C'est vrai ... »

Les trois adultes partagèrent les différentes nouvelles avant d'être interrompu par un médecin. Il leur donna de bonnes nouvelles sur le professeur d'art moderne, mais pas un mot sur sa compagne. Le père de la jeune femme demanda si savait quelque chose sur cette dernière et le praticien lui apprit qu'il avait du la mettre sous sédatif pour calmer sa crise de panique.

Chani bailla et Christophe laissa Clémence gérer les deux blessés. Il l'embrassa doucement avant d'aller ramener l'amie de sa fille chez elle. La gérante du café demanda au médecin si elle pouvait aller voir Rayan et ce dernier lui donna son accord.

La blonde parcourut les différents couloirs avant de toquer à la porte de la chambre du brun. Ce dernier autorisa la quarantenaire à rentrer et elle découvrit le trentenaire assis sur son lit, son épaule bandée et son bras bloqué. Il lui donna un petit sourire avant de la saluer.

« Tu vas mieux ?
- C'est difficile à dire. D'une certaine manière, oui car je suis encore vivant. Et je suis bien content d'avoir retourné l'arme contre lui. Mais d'un autre coté, un coup de couteau dans l'épaule, ça ne fait pas du bien, avoua l'homme au teint hâlé en riant un peu. Mais le plus important, c'est Eden. Comment va-t-elle ?
- Elle est sous sédatif, lui apprit Clémence. Son état de panique était telle qu'elle a finit par faire une crise de nerf. Mais normalement, elle ira mieux dans quelques heures.
- Je vois ... Elle a porté plainte ?
- Pas encore. Mais la gendarmerie ne la laissera pas en paix avec cette histoire. C'est d'une certaine manière mieux comme ça.
- Oui... Clémence ? Vous pensez qu'elle pourrait sortir du territoire assez rapidement ? Demanda Rayan, en rougissant un peu.
- Euh ... Peut-être. Cela va dépendre de son état de santé. Tu avais prévus quelque chose ?
- J'ai une petite idée, sourit-il. Mais cela va mettre un peu de temps à se mettre en place.
- Je vois. Profites-en pour finir en couple avec elle, lui imposa la femme.
- Qu-Quoi ?! »

Clémence sortit en riant, contente de mettre un peu de pression sur les épaules du jeune homme. La gérante du café attendit l'autorisation des médecins pour aller surveiller le sommeil de la blanche. Ce qui ne tarda pas.

Eden dormait profondément. Les médecins avaient été inquiet de son état et ils avaient eut du mal à la stabiliser. Vu la perte de poids qu'elle avait subit, la jeune femme risquait de rester encore quelques jours ici.

Son regard se porta sur le poignet gauche de l'étudiante. Au début, elle pensait que c'était une cicatrice qui s'infectait vu la couleur noire. Puis, avec du recul, la blonde distingua un tatouage.

Doucement, Clémence prit son bras et l'observa. Elle avait une Catrina qui souriait, les yeux mi-clos. Les roses sur ses cheveux étaient d'un rouge des plus éclatants, tranchant avec les lignes noires. Et il semblait très récent.

La gérante du café sourit un peu avant de penser que cela était en accord avec la jeune femme. Elle s'éloigna pour aller la surveiller jusqu'à son réveil. Il faudrait qu'elles aient enfin un vraie discussion. Dont sur ce fameux tatouage et Rayan.

Pacify her [Rayan x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant