Chapitre 96 : Le début des hostilités

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Coucou !
Oui je sais, je réapparaît comme une fleur, mais que voulez vous, j'ai été un peu occupé par mes études (histoire de passer cette foutue deuxième année), mes projets perso en matière de dessins (et tant que j'y suis, voilà mon blaze insta xD une_sorciere_a_salem), soupoudré de problèmes irl, d'une autre fanfic avant el famoso crossover (qui risque de finir en BD) ainsi qu'un peu (beaucoup de flemme). Bref, un magnifique cocktail qui fait que j'ai pas pris le temps de poster la suite. Sur ce, disclaimer.

Ce chapitre est à la fois un mélange de fiction et de réalité. Etant en droit, je me suis permise de reprendre une partie des codes que l'on retrouve vraiment dans une salle d'audience. Mais de part le caractère très cours de la procédure (pour juger un viol, il faut environ 3 ans pour la première instance), je me suis permise de romancer un peu le cours du procès, histoire que cette histoire ne dure pas 200 chapitres (vu qu'il y en a déjà plus de 100 et que j'ai parfois l'impression de tourner en rond xD) ou qu'il y ait des ellipses de trois ans où il ne se sera rien passé. Et le vocabulaire de ce chapitre est des plus fleuris, donc âmes sensibles s'abstenir.
Maintenant que c'est fait, je vous laisse profiter de ce chapitre et je retourne préparer la suite xD
L'auteure, SerenaHarmonia.

Eden et Rayan arrivèrent tôt le lendemain au tribunal, les traits tirés par le peu de sommeil qu'ils avaient eu, mais déterminés à mettre fin à toute cette histoire. De par la grossesse de sa compagne, le professeur d'art moderne voulait qu'ils puissent prendre un temps avec l'avocat de la jeune femme pour savoir ce qui étaient prévus et tenter de la rassurer un peu.

L'homme de loi ne tarda pas à les retrouver dans le hall. Il les salua et les trois adultes parlèrent de la plaidoirie qu'il avait préparé pour contrer l'avocat de William. La blanche lui confirma qu'elle voulait juste qu'il retourne en prison et que la réparation de son préjudice passerait bien après.

La doctorante porta sa main sur son ventre durant toute la conversation, et elle assura une nouvelle fois ses convictions. L'avocat hocha la tête voyant bien qu'elle tentait de passer à autre chose, tout en restant forte. Et qu'au travers de la vie qu'elle portait, Eden y arrivait plutôt bien.

La sonnerie du tribunal sonna, annonçant l'ouverture prochaine des différentes affaires et les trois personnes entrèrent dans la salle d'audience. Le couple s'installa devant alors que l'homme de loi alla retrouver ses collègues et discuta avec eux.

Le juge et ses deux assesseurs ne tardèrent pas à arriver. Ils furent suivis pas les jurés qui s'installèrent juste après. Toutes les personnes présentes s'étaient levées et les magistrats finirent par demander que tout le monde se baisse.

La blanche fut bien contente que cela n'avait pas duré très longtemps, car le stress et la grossesse commençait déjà à lui peser sur les jambes, quand bien même ils étaient au début de la journée.

Le juge commença par expliquer le fonctionnement de la Cour d'assise avant de passer à l'affaire du jour. La doctorante l'écouta sans rien dire avant que son pire cauchemar apparaisse dans le box des accusés.

William avait les cheveux légèrement plus longs qu'avant et décolorés vers le blanc, ses racines rousses étant visibles. Ses mains étaient menottées dans son dos mais sa posture était toujours aussi imposante. Ses yeux émeraude croisèrent le regard améthyste de son ex-compagne et son sourire devient d'un seul coup menaçant et carnassier.

Le juge observa la scène en silence et laissa les forces de l'ordre le remettre à sa place avant de commencer à décliner son identité.

« Vous êtes bien Monsieur William McDuncan, né à Cambridge le 2 janvier 1996 ?
- Lord William McDuncan ! Je fais partie de cette merveilleuse caste sociale qu'est la noblesse anglaise ! S'exclama l'accusé.
- Nous sommes en France Monsieur ! Vos titres de noblesses non rien à faire ici ! Rétorqua le juge.
- Alors je ne reconnais pas le nom dont on m'affuble ! Renchérit le faux blond. »

Le juge soupira et il regretta immédiatement de ne pas avoir prévu la dose de cachets contre le mal de crâne ainsi que de calmants ce matin. Le magistrat aux cheveux ébène se massa les tempes pour prendre sur lui avant de porter son regard acier sur le faux blond.

« Donc Monsieur McDuncan ..., repris le juge en appuyant sur le « Monsieur, vous avez un casier judiciaire assez conséquent pour votre jeune âge, puisque vous avez été reconnus coupable de viols conjugaux répétés envers votre ex-compagne, Mademoiselle Eden Marks, ainsi que de violences répétés ayant entrainé un ITT de plus de 8 jours, et de harcèlement à son encontre. Le tout pour une durée de 20 ans d'emprisonnement et de 75000 € d'amendes. C'est bien vrai ?
- Je ne suis coupable de rien ! S'énerva William. Cette pute trémousse son petit cul devant tous les mecs possibles ! Surtout les vieux ! Tout ça pour se faire entretenir !
- Ayez un peu de respect pour Mademoiselle Marks ! S'écria l'un des jurés qui avait remarqué le ventre rond de la doctorante. »

Le juge dû faire revenir le silence, non sans mal, et demanda au juré de se calmer et de ne plus répondre aux injonctions de l'accusé. L'homme aux cheveux noirs en profita pour préciser qu'il appliquerait les sanctions nécessaires si on venait à retourner sur cette situation.

Eden regardait les choses sans rien ressentir. Elle semblait totalement anesthésiée et son regard vide confirmait son détachement à la réalité. C'est la main de son compagnon sur la sienne qui la fit revenir dans le présent et elle lui sourit tendrement comme pour le rassurer.

« Ne t'inquiète pas mon amour. Tout va bien se passer, lui souffla Rayan en lui souriant tendrement. »

Le couple reporta son attention sur le juge qui finissait de relire les dernières notes du dossier.

« Vous êtes donc accusé de vous être échappé de prison via l'usurpation d'identité d'un autre détenu, d'harcèlement envers la personne de Mademoiselle Eden Marks, de coup et blessures volontaires ayant entrainé un ITT de plus de 8 jours à l'encontre de Monsieur Rayan Zaidi, d'entrée par effraction et de saccage chez Madame Clémence Marks. Une sacrée affaire dîtes moi, soupira le magistrat, sentant bien que William ne serait pas très coopératif.
- Je n'ai fait que vouloir reprendre ce qui m'est de droit ! S'égosilla le roux. ELLE M'APPARTIENT ! Mais cette catin a préféré aller voir ce vieux pour avoir sa dose ! Et maintenant, regardez là ! En cloque d'un rejeton difforme et mal né ! Si elle s'était laissée faire avec moi, elle n'aurait pas eu de problème ! Au moins, cette horrible créature aurait eu un nom, de l'argent et du prestige ! Là, ce n'est que le fruit d'une pute et de son vieux client pervers ! Je suis sûr qu'il la paye pour rester à ses côtés ! Mais cette cochonne est à MOI ! Cette chienne doit répondre à tous mes fantasmes ! Y compris celui de m'être soumise, de se laisser fesser, frapper, torturer, violer ! ET MÊME DE SE FAIRE TUER ! »

Pacify her [Rayan x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant