Pacify her [Rayan x OC]

Chapitre 72 : Un projet

Hey ^^
Qui sait qui a pensé à vous hier et qui a oublié de poster le chapitre ? C'est moi xD Enfin bref, voilà un petit chapitre calme (avant la prochaine tempête xD) pour ce début de semaine ^^
Bonne lecture !
L'auteure, SerenaHarmonia.

Eden lisait un roman policier dans un cocon suspendu qu'elle avait accroché quelques heures auparavant quand Rayan rentra dans la pièce totalement fatigué. Il s'affala dans les coussins colorés tout en expirant fortement.

La jeune femme détourna le regard des lignes sombres pour le contempler. Elle posa son ouvrage dans la bibliothèque avant d'aller chercher de quoi se désaltérer. Quelques instants plus tard, alors que sa moitié commençait à s'assoupir, elle arriva et déposa sur la table basse un plateau avec des gâteaux, des sucreries et du thé.

La blanche vit son amant bouger un peu et elle se glissa derrière lui pour masser avec beaucoup de précaution ses tempes. Le professeur laissa échapper un murmure de satisfaction avant d'ouvrir lentement ses yeux. Il sourit tendrement à sa femme et finit par s'asseoir correctement.

La jeune femme se releva et alla lui servir une tasse de thé fumante. Le brun la remercia avant de savourer les effluves du liquide doré. Quelques gâteaux et gorgées plus tard, Rayan se sentait bien mieux.

« Merci beaucoup ma Séléné. Cela m'a fait le plus grand bien.
- Mais de rien mon Apollon, lui rétorqua gentiment Eden.
- J'ai ... J'ai eu mes parents, avoua Rayan en tremblant un peu. Ils se sont installés en ville car ils veulent s'établir pas trop loin de nous. Mais ...
- Tu as pris l'habitude de vivre sans eux et tu as peur qu'ils empiètent sur notre couple et surtout ta vie, finit la blanche.
- C'est ça, ria le professeur d'art un peu surpris que sa compagne ait deviné la fin de sa phrase.
- Propose-leur d'aller vivre dans leur chalet. Ils n'auront pas besoin de payer un loyer ou un prêt, tout en restant pas trop loin de toi. La seule chose qu'ils devront faire, c'est effectuer des travaux de rénovations écologiques et sans doute décoratif, proposa sa compagne du tac au tac.
- Mais ils vont être à deux heures de route d'ici ?
- Mais cela se fait Rayan, sourit Eden. De plus, ils ne seront pas éloignés de la civilisation. Un village est à cinq minutes en voiture. Et puis, ils ne sont pas si vieux que cela.
- Hum ... Je leur proposerais. Après la correction de mes copies, soupira-t-il en sentant la réalité reprendre le dessus sur lui.
- Ne t'inquiète pas pour ça. Je vais m'en charger. Je dois aller chercher du matériel d'art en ville de toute façon.
- Mais je ne vais pas te laisser faire ça seule ?! »

La jeune femme laissa un sourire s'étirer doucement sur ses lèvres et elle alla se blottir dans les bras de son amant. Ses mains caressèrent doucement son dos pour lui transmettre un peu de chaleur, d'amour et surtout beaucoup de réconfort.

Le professeur d'art ferma les yeux et étreignit lentement sa compagne. Il se laissa bercer par le mouvement de sa main sur son dos et laissa un soupir exprimer sa joie et son confort.

Rayan finit par lâcher doucement prise, commençant à somnoler. La blanche l'installa confortablement sur les coussins et le couvrit avant de lui caresser les cheveux. Elle embrassa doucement son front avant de se lever. Eden se prépara et laissa un mot sur la table avant d'aller chez les parents de son compagnon.

Cassandra et Thomas lisaient dans les bras l'un de l'autre quand l'étudiante sonna à leur porte. La femme aux cheveux noirs se leva pour aller ouvrir et elle fut assez surprise de voir la compagne de son fils.

Elle lui sourit avant d'entrer après l'avoir saluer. La jeune femme fut amenée dans le salon et fut accueillis par le père de son petit ami. La blanche s'assit et commença à prendre de leurs nouvelles.

Bien vite, Rayan devient le sujet principal. Eden leur avoua sa peur face à son état. Entre la fac et ses problèmes avec son ex, cela empoissonnait son sommeil. Les parents la regardèrent et ils s'échangèrent un regard anxieux et pleins de remords.

« Ne vous inquiétez pas, les rassura la blanche. J'ai une idée pour qu'il aille mieux, mais cela vous implique.
- Comment ça ? S'étonna la mère.
- Il y a quelques mois, nous avons visité le chalet dont vous avez hérité. Le lieu en plus d'être calme est tellement reposant. Et Rayan m'a confié votre envie de vous installer pas trop loin de lui.
- Vous ne seriez pas en train de nous proposer de nous installer là bas ? Soupira Thomas
- C'est ça. Rayan m'a expliqué qu'il avait encore du mal avec le fait que vous soyez réapparut aussi rapidement dans sa vie. Et cela le dérange. Cela se voit dans ses yeux. Mais il ne se rend pas compte de la chance qu'il a. Et- »

Eden s'arrêta en sentant une larme tomber sur sa joue. D'autres larmes coulèrent en silence sans qu'elle arrive à endiguer sa peine. La blanche venait de penser à sa relation avec sa mère, et une petite partie d'elle comprenait pourquoi il réagissait comme cela.

Cassandra alla la rejoindre sur son fauteuil et la consola. Pour la première fois depuis de nombreuses années, l'étudiante en art se sentait en sécurité dans les bras d'une femme. Certes Clémence était comme une mère pour elle, mais il n'y avait pas eu de contact physique avant quelques années entre elle. Avec Cassandra, c'était une autre histoire.

Eden repris un peu de contenance et finit d'expliquer ce qu'elle avait en tête. La jeune femme exposa le fait que ses parents étaient déjà en ville et que parfois, ils ne pouvaient pas toujours faire le tampon. Avec la pression de la ville, un peu d'air pur ne faisait jamais de mal pour décompresser. D'où l'idée que les parents du bel homme puisse s'installer au chalet.

Le père de Rayan compris le but du raisonnement et sourit un peu avant de regarde sa femme pour savoir ce qu'elle en pensait. Cette dernière sourit à son époux avant de promettre à Eden de réfléchir à sa proposition.