Pacify her [Rayan x OC]

Chapitre 82 : Préparation et mariage

Hey ^^
Voilà le chapitre de la semaine ^^ Je suis désolée du retard mais avec mon ordinateur qui m'a lâché et mes partiels, je n'ai pas pris le temps de vous mettre la suite.
Bref, j'en ai parlé sur mon profil, donc je vous laisse avec ça et je vous laisse profiter du chapitre.
Bonne lecture ^^

Rayan soupira pour la dixième fois de l'heure. C'était un samedi ensoleillé de septembre plutôt calme et tranquille. Surtout si on oubliait qu'aujourd'hui c'était le mariage du père d'Eden avec Clémence.

La pression commençait à monter et la jeune doctorante n'avait pas l'air de prendre conscience que ce n'était pas le jour pour prendre le temps de se préparer. Mais c'est ce qu'elle faisait et cela énervait grandement le professeur d'art moderne.

D'habitude, il n'aurait pas été autant embêtant, mais une certaine pression coulait dans ses veines. Rayan allait être introduit à la famille de son amante.

La blanche s'était enfermée dans la chambre et était en proie à un dilemme. Cela pouvait paraître simplet, mais la jeune femme voulait à la fois être présentable pour le mariage de son père et désirable aux yeux de son amant. Tout en gardant une certaine dignité.

Elle attacha ses cheveux en un chignon rapide avant de porter à nouveau son regard sur les deux robes qui étaient posées sur le lit.

La première était une robe de soirée sans manches qui lui arrivait au milieu de ses cuisses. Elle était de couleur turquoise avec une ceinture et des volants assez transparents de couleur noirs. Le bustier était décoré de quelques pierres noires et formait un motif de cœur qui cintrait sa poitrine.

La seconde robe était aussi une robe courte avec un bustier et des manches qui dénudaient ses épaules. Mais le bas de sa robe était asymétrique, dévoilant ses jambes à l'avant et donnant l'impression qu'elle avait une robe lui arrivant aux mollets à l'arrière. Le tissu était de couleur pourpre et la dentelle qui couvrait le tissu du bustier et les manches était de couleur noire, faisant ressortir la couleur du vêtement.

« Rayan ?! L'appela la blanche.
- Oui Eden ? Fit le trentenaire quelques peu excédé.
- Tu préfères la couleur turquoise ou la couleur pourpre ?
- Ce n'est pas le moment là ...
- S'il te plaît ! C'est une question de vie ou de mort ! Le supplia Eden, sa voix trahissant son dilemme.
- Bon ... Le turquoise est très joli, surtout avec des couleurs chaudes. Mais le pourpre permet aux couleurs claires de paraître plus claire, mais aussi de ressortir.
- Merci mon amour ! »

Eden ouvrit la porte, embrassa son compagnon sur la joue et retourna s'enfermer dans sa chambre pour se changer. Elle enfila la robe pourpre avant de coiffer ses cheveux en un chignon tressé, non sans laisser quelques mèches un peu rebelles. Ses cheveux ne tardèrent pas à être couvert par une couronne de fleurs blanches et pourpres avec quelques feuilles noires pour faire ressortir les plantes.

La doctorante se maquilla rapidement avec un léger trait de liner au-dessus de ses prunelles améthyste et un peu de gloss rose pâle sur ses lèvres.

Elle finit sa tenue en couvrant son cou d'un collier ras-le-cou noir et quelques bracelets en argent. Ses pieds furent chaussés de petites spartiates en cuir. Une fois satisfaite de son apparence, Eden décida qu'il était temps pour elle de sortir. Elle prit un petit sac à main où elle glissa son téléphone portable dedans avant d'aller rejoindre son compagnon.

Rayan tourna son regard vers la jeune femme et il fut bouche bée. Le brun était un peu sur les nerfs que son amante soit en retard, mais la vue qu'elle lui offrait avait pour effet de lui donner son pardon tout de suite.

Le couple sortit de l'appartement avant de partir en direction de la mairie. Ils arrivèrent trente minutes avant le début de la cérémonie. La blanche alla retrouver son père pour aller le saluer avant de retourner vers son amant.

Le professeur d'art moderne avait été lâché dans un groupe de personnes qu'il ne connaissait pas. Et il se rendit compte que sa compagne ne lui avait jamais parlé de sa famille. Lui non plus n'avait pas donné de détails sur les siens, mais il n'en avait pas ressenti le besoin. Jusqu'à maintenant.

Une fois la doctorante de retour avec lui, il lui posa quelques questions sur les membres de sa famille. Eden sourit et alla lui présenter rapidement sa tante et son oncle, ainsi que ses cousins.

Le brun n'eut que le temps que de se présenter quand Clémence arriva enfin. L'ambiance devient encore plus joyeuse et le couple se laissa emporter par cela.

La cérémonie ne tarda pas à commencer et les mains de Rayan et d'Eden étaient enlacées amoureusement. Ils souriaient et chacun de leur côté, ils commençaient à rêver d'une vie encore plus stable que celle qu'ils avaient.

Clémence et Christophe se dirent oui avant de s'embrasser passionnément sous une hué d'applaudissements, de sifflements et de cris de joies. Les témoins allèrent signer les papiers tandis que la jeune doctorante approcha son visage de l'oreille pour lui glisser quelques mots.

« Tu sais ... Cela me tente bien de me marier avec toi ... Et de fonder une famille, lui souffla-t-elle.
- Vraiment ? Sourit Rayan.
- Oui, affirma la blanche.
- Je suis content de savoir ça ma belle. »

Le professeur d'art embrassa sa compagne avant de sortir de la mairie. Mais une fois dehors, le couple fut séparé. Eden était entrainée dans un petit groupe de femme. Elles piaillèrent de joie et parlaient de fleurs.

La blanche ne comprenait pas encore ce qu'il se passait, jusqu'à ce qu'elle attrape par inadvertance un bouquet de fleurs. Et c'est à ce moment-là quelle compris ce que cela impliquait.

Ses joues se teintèrent d'une jolie nuance de rouge alors que son compagnon s'approchait d'elle, un grand sourire sur ses lèvres. Clémence et Christophe aperçurent la scène au loin et ils ne purent s'empêcher de sourire en voyant que c'était la jeune femme qui avait récupéré le bouquet de roses blanches et rouges.

« Je vais devoir faire ma demande en mariage bien plus tôt queprévus ma belle, ricana Rayan en faisant serpenter un de ses bras pour laprendre par la taille.
- Surtout, prends ton temps. J'ai beau aimé l'idée de t'épouser, je ne suis pasvraiment pressée par ça, souffla Eden, toujours rougissante.
- Je te ferais bien vite changer d'avis ma belle, fit-il en l'embrassantdoucement. »