Pacify her [Rayan x OC]

Chapitre 47 : Confirmer ses doutes

Hey ^^
Je vous remercie pas xD Vous avez tellement attendu le chapitre précédent que j'ai pas pu résister pour me pencher sur ce chapitre. Donc profitez de cet éclair de productivité. J'en profite aussi pour remettre les liens du chapitre 45.
Bonne lecture ♥
L'auteure, SerenaHarmonia.

Les liens :
Harcèlement : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32247
Violences sexuelles : 3919 (appel anonyme et gratuit)
https://stop-violences-femmes.gouv.fr/
Forces de l'ordre : 17

La gérante rejoignit Hyun, qui s'occupait tant bien que mal du café. Il sourit en la voyant arriver et lui laissa avec un grand plaisir le bar. La blonde prépara rapidement toutes les commandes et les lui donna.

Les clients défilèrent jusqu'à dix-huit heures sans qu'ils purent échanger le moindre mot sur la situation d'Eden. L'étudiant asiatique parvint vers elle pour nettoyer la surface en bois vernis du bar.

« Comment va Eden ? S'inquiéta-t-il.
- Elle est partie se reposer. Mais elle est assez fatiguée par toutes ses émotions, avoua la gérante soucieuse.
- J'espère qu'elle ira mieux. Surtout que l'homme qui l'a agressé a voulu me faire gober un mensonge, révéla l'homme aux cheveux noirs.
- Comment ça ? Se pétrifia Clémence. »

Hyun soupira un peu avant de lui expliquer toute l'histoire. Il déclara qu'un dénommé Will avait plaqué brutalement la jeune femme contre un mur, et l'avait embrassé tout en la menaçant avec un couteau sous la gorge.

La blonde pâlit un peu, mais trouva que la description physique du jeune homme était assez troublante. Du souvenir qu'elle avait gardé de l'ex d'Eden, William n'avait jamais été blond aux yeux gris, mais roux avec un regard d'émeraude. C'est quand le jeune homme avoua avoir entraperçut un tatouage de crâne sur sa nuque que la gérante su que c'était bien lui.

Un frisson lui parcouru l'échine, lui indiquant qu'un malheur bien plus terrible que la crise de la jeune femme allait se produire. La blonde remercia son employé et reprit ses tâches jusqu'en fin de soirée.

Christophe descendis de l'appartement pour l'aider à la fermeture du café. Il ramassa les chaises, les tables et les parasols avant de revenir vers sa compagne. Il l'enlaça avant d'embrasser tendrement son cou. Clémence frémit de plaisir et laissa échapper un petit gémissement.

« Pas ici mon amour, souffla-t-elle. En plus on doit fermer le café.
- Je n'y peux rien si j'ai envie d'honorer une aussi belle femme que toi, ronronna-t-il.
- Charmeur ... »

L'homme au teint hâlé s'éloigna difficilement de sa moitié et nettoya les tables tandis que la patronne s'occupait de gérer les comptes. Une trentaine de minutes plus tard, le couple avait finit leurs différentes tâches.

Le père d'Eden s'approcha de son amante et la prit telle une princesse, la faisant rire d'un éclat qui sonnait tel une douce mélodie à ses oreilles. Ils montèrent à l'étage et Christophe la déposa délicatement sur le canapé avant de se mettre sur elle pour embrasser la blonde.

Ils partagèrent de longs baisers fiévreux avant de briser leur bulle. Ils se sourirent et Clémence alla se caller confortablement dans les bras de son compagnon.

« Tu as réfléchis à ce que je t'ai dis tout à l'heure ? Demanda la gérante du café en caressant distraitement le bras de son amant.
- Un peu ... Et pour être franc, je pense qu'Eden fait un peu la comédie.
- Mais pourta-
- Je connais très bien ma fille, le coupa-t-il. Je veux bien te croire qu'elle est en train de souffrir physiquement et mentalement. Mais pour moi, William est en prison. C'est juste le stress qui lui fait avoir des hallucinations.
- J'ai .. J'ai un peu de mal à admettre ce que tu avances, avoua sombrement la blonde, consciente que discuter de cela avec son amant serait une perte de temps. Hyun m'a décrit ce qu'il a vu et m'a décrit un homme lui ressemblant tant. Je ne peux pas croire qu'il s'agisse d'une coïncidence.
- Lui ressemblant, rétorqua Christophe. Mais pas exactement le même. Et cela ne suffit pas pour accuser quelqu'un. Donc, elle ne fait que psychoter. »

Clémence se leva rapidement, très déçue que son compagnon pense cela de sa fille. Mais il fallait sans cesse qu'elle se rappelle que c'était la première fois qu'il voyait les crises d'Eden. Après un long soupir, la quarantenaire alla préparer le repas, tandis que son homme mettait la table.

Il aida son amante en silence, ne comprenant pas pourquoi elle tenait tant à croire sa fille. Une petite voix lui disait que cela venait du fait qu'elle l'ait aidé sa fille lors de son combat judiciaire. Un soupçon de culpabilité lui revint. Sur ce coup-là, il n'avait pas été le père modèle qu'il avait toujours été pour son unique enfant.

La blonde finit ce qu'elle faisait et l'embrassa sur la joue, pour lui faire comprendre qu'elle ne lui en tenait pas rigueur. Christophe lui adressa un sourire triste et elle se dirigea vers la chambre d'ami avant de toquer doucement. Aucune réponse. Clémence rentra et vit la blanche dormir profondément.

Son cœur se serra, trouvant inadmissible qu'un homme puisse avoir abusé d'une aussi jolie jeune femme. Eden avait un grand cœur et ne méritait pas ce qu'elle avait vécu. Elle s'assit et caressa tendrement ses longs cheveux d'argent.

L'étudiante grogna un peu et se réveilla. Elle fut accueillie par le sourire de sa mère de substitution et le lui rendit sans grande ardeur. La gérante du café lui apprit que le repas était prêt. La blanche hocha la tête, se leva et alla rejoindre son père dans la cuisine.

Clémence souffla un peu et observa le téléphone d'Eden. Elle le déverrouilla et sourit en voyant que le fond d'écran était une photo de la jeune femme dans les bras de Rayan. Il faudrait qu'elle fasse en sorte qu'ils s'avouent tous ce qu'ils ressentaient une fois cette histoire finit.

Son regard se porta vers l'icône de messagerie et un sursaut la parcourut. Elle alla les vérifier et découvrit avec horreur plusieurs dizaines de messages insultant, choquant et menaçant.

Clémence fit plusieurs captures d'écrans et s'envoya le tout avant de faire disparaitre tout ce qu'elle venait d'effectuer. Même si elle ne pouvait pas s'en servir de preuves, elle pourrait toujours aiguiller les services compétents pour qu'ils fassent de plus amples recherches.

La blonde rejoignit le père et la fille, bien décidée à mettre un terme à cette histoire grâce à une enquête très minutieuse.